Valéo Vision Ecouflant : une grève pour les salaires

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Valéo, la plus grande entreprise angevine, a été en grève lundi 28 janvier, pour les salaires essentiellement. Le site a été bloqué avec l’aide de gilets jaunes à partir de 5 heures du matin. Chacun.e pouvait y passer apporter son soutien. Les salariéEs grévistes ont décidé d’arrêter la mouvement le soir après une belle journée de mobilisation. Gilets jaunes, gilets rouges, tous les participantEs se sont donné rendez-vous mardi 5 février, journée de grève et de manifestation interprofessionnelle !

Lundi 28 janvier, dès 4 heures du matin, les premiers salariéEs grévistes des équipes de nuit sont venus se réchauffer devant le brasero installé par la CGT aux portes de l’usine, située juste après Scania dans la zone industrielle d’Écouflant.

Valéo a réalisé en 2018 plus de 18 milliards d’euros de chiffre d’affaire. Les salariéEs du site angevin avaient décidé de ne pas attendre les négociations salariales avec leur direction pour réclamer leur dû ! (les Négociations Annuelles Obligatoires -NAO- sont programmées le 7 février). Les grévistes, avec leurs syndicats CGT et FO, exigeaient une augmentation de salaire de 150 euros pour tous.

Malgré les pressions de l’encadrement de l’usine, plusieurs dizaines de salariéEs grévistes, des équipes de jour et de nuit, se sont relayéEs au piquet de grève toute la journée. La production a été perturbée, plusieurs lignes étaient à l’arrêt. Fait remarquable, une trentaine de « gilets jaunes » angevinEs, mobiliséEs eux-aussi pour l’augmentation générale des salaires, étaient venus dès le matin soutenir les grévistes.

Les salariéEs grévistes ont décidé d’arrêter la mouvement le soir après une belle journée de mobilisation. Gilets jaunes, gilets rouges, tous les participantEs se sont donné rendez-vous mardi 5 février, journée de grève et de manifestation interprofessionnelle à l’appel de la CGT (rejointe par par FO, FSU Solidaires, UNEF et UNL dans le département). [1]

28 janvier 2019, par NPA 49

[1] Au niveau national, CGT et Solidaires appellent à la grève, tout comme beaucoup de réseaux de Gilets jaunes.