900 en Anjou contre la casse des retraites par Macron : ce n’est qu’un début !

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En dépit de la pluie battante, la mobilisation nationale contre la réforme des retraites à l’appel de la CGT et de Solidaires, rejoints par la FSU dans beaucoup de départements dont le Maine-et-Loire, a réuni plus de 600 personnes à Angers, une bonne centaine à Cholet, 80 à Saumur et 60 à Segré, mardi 24 septembre au matin. Alors que l’actuel caractère éclaté des résistances contre la régression sociale laissait augurer un échec relatif de l’appel initié par la CGT, le caractère combatif de cette mobilisation est une bonne nouvelle. Ce n’est qu’un début. Informons (par exemple avec la dernière BD de la blogueuse et dessinatrice Emma). Et continuons dans l’unité !

Un premier tour de chauffe contre la baisse des retraites :

près de 900 manifestants en Anjou

A l’appel de la CGT, de la FSU et de certains syndicats de Solidaires, et malgré une pluie intermittente, près de 800 personnes ont manifesté dans le département : une soixantaine à Segré, environ 80 à Saumur, une centaine à Cholet, avec la présence des militants de Michelin et de Thalès, et surtout plus de 600 à Angers. Dans la capitale angevine, outre un bloc bien visible de plusieurs dizaines de pompiers, on reconnaissait beaucoup de militants des principales entreprises, notamment de la métallurgie, comme Scania, et des services publics : la Santé, particulièrement mobilisée depuis des mois (la CGT du CHU avec sa banderole, les drapeaux du Cesame), l’Education (avec des militants des différents syndicats de la FSU, du SNESup au SNUIPP en passant par le SNES, sans oublier la CGT Educ’action du public et du privé), les postiers, retraités ou en activité, les salariés d’ALM... On pouvait même apercevoir un drapeau de la CFE/CGC, le syndicat des cadres.

Dans la fin du cortège, derrière leur banderole, il y avait aussi de nombreux Gilets Jaunes ainsi que des militants de la gauche radicale (France Insoumise, Lutte ouvrière, NPA, UCL...).

Bref, une manifestation qui a rassemblé la plupart des militants, actifs et retraités, des trois formations syndicales les plus combatives, mais guère au-delà. Ce n’est déjà pas mal mais, si nous voulons vraiment bloquer le nouveau projet de contre-réforme des retraites porté par le gouvernement ultra-libéral de Macron et de Philippe, il faudra entraîner dans la grève et dans la rue la masse des salariés du privé et du public, c’est-à-dire pour un département comme le nôtre des dizaines de milliers de personnes. Pour cela, il faut faire le travail d’explication et de conviction de la nocivité du système proposé, ce qui jusqu’à présent n’a été qu’ébauché. Et ce sera mieux si cela se fait dans un cadre unitaire national, avec FO qui s’est mobilisé samedi dernier à Paris, et avec des appels unitaires clairs pour autre chose qu’une simple grève de 24h...

En attendant, n’hésitez pas à faire circuler la dernière BD de la blogueuse et dessinatrice Emma !

24 septembre 2019, par NPA 49