Travail le dimanche : ça ne passe toujours pas !

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Dimanche 29 septembre à 10h30, l’intersyndicale contre le travail le dimanche appelait à une nouvelle manifestation devant le Géant Casino de la Roseraie à Angers. Elle a rassemblé une centaine de militant.e.s qui ont pu débattre efficacement avec les client.e.s. De plus, l’affaire passe devant la justice le 3 octobre, après que l’inspection du travail a pu constater l’emploi illégal par cet hypermarché d’employés le dimanche après-midi.

-  L’intersyndicale CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA du Maine et Loire a donc raison de ne pas lâcher le morceau : le combat pour le droit du travail et le respect du droit à un repos hebdomadaire n’est pas fini ! Et c’est ce qui a poussé les syndicalistes (auxquels s’étaient joints quelques étudiants de l’UNEF) à sacrifier leur dimanche matin et à braver la pluie. Et même à chanter : des militant.e.s du Cercle 49 ont entonné sur un mode évidemment ironique « les dimanches, c’est sacré ! » Le tract de l’intersyndicale a été distribué dans la bonne humeur aux quelques client.e.s qui passaient. Après discussion, certain.e.s ont renoncé à entrer dans l’hypermarché et ont remis leurs achats à demain.

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-  Le prochain round aura lieu au TGI d’Angers le 3 octobre. L’inspection du travail demande en effet au juge des référés d’interdire à l’entreprise marseillaise Etic Accueil, sous astreinte de 5000 euros par salarié, d’employer des salariées pour le compte de Géant Casino le dimanche après-midi (salariées qui ont pour « activité réelle » la « gestion du passage des clients aux caisses automatiques », et sont donc en réalité des caissières).

-  Mais au-delà de la question du dimanche se pose aussi la question des caisses automatiques elles-mêmes, qui suppriment des emplois et accentuent encore un peu plus la désocialisation/déshumanisation du passage des client.e.s en magasin. Ainsi les usagers du Monoprix du centre-ville ont-ils pu observer ces dernières semaines l’invitation insistante faite aux client.e.s de passer aux caisses automatiques et la réduction drastique du nombre de caissier.e.s, quitte à allonger démesurément la file d’attente à la caisse ! Emploi, vie sociale et temps d’attente : employé.e.s et client.e.s sont les grands perdants de la course au profit des grandes enseignes.

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29 septembre 2019, par NPA 49