Pas de trève des confiseurs ! 300 en soutien aux cheminots !

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Vendredi 27 décembre 2019 en fin de matinée, ce sont pas moins de 300 personnes qui se sont rassemblées sur le parvis de la gare Saint-Laud d’Angers à l’appel de l’intersyndicale FO-CGT-Solidaires-FSU et en soutien à la grève des cheminots. Cheminots, personnel du CHU d’Angers, enseignants et Gilets jaunes ont ensuite défilé dans le centre-ville. Il s’agissait de démontrer à nouveau que, malgré la période des fêtes, le mouvement est loin de désarmer ! Dans grève, il y a rêve, pas trève. Et la révolte est là !

Devant la gare d'Angers... Les petits-enfants sont là aussi !

Les cheminots tenaient ce vendredi matin une AG. Le contrôle des billets de trains (du moins des rares qui circulaient) était absurdement assuré par une maréchaussée en armure (quoique sans casque) qui empêchait par ailleurs toutes celles et tous ceux qui voulaient acheter leurs billets, leurs paquets de cigarettes ou leurs journaux de pénétrer dans le hall (ce qui constituait, remarquons-le, une entrave à la liberté de circulation et à la liberté du commerce si chères au président Macron - le même qui, à la différence des salarié.e.s ordinaires, peut se passer de sa retraite...-).

Bienvenue à Angers !

Au bout d’une petite heure, le rassemblement s’est transformé en manifestation dans le centre-ville, paralysant un moment le carrefour Rameau puis faisant halte devant la permanence du néomacroniste et maire sortant Christophe Béchu, à l’angle des rues Chaussée Saint-Pierre et Louis-de-Romain (celle-là étant également gardée par la maréchaussée, cette fois munie de boucliers et de casques). Là, il s’agissait de dénoncer la politique du maire, au vernis "technosciences vertes" mais en réalité productiviste et antisociale. En effet, C. Béchu refuse la gratuité des transports publics, continue à privilégier l’automobile au détriment du vélo, augmente l’imperméabilisation des sols par la coulée de trottoirs bétonnés en ville et l’autorisation de plate-formes logistiques en périphérie (qui ne créent que des emplois précaires au détriment, notamment, des emplois du secteur tertiaire), réduit aussi bien le logement social que les aides aux associations et à la culture, etc.

Ce fut donc une manifestation réussie. En attendant une rentrée 2020 de mobilisations massives, jusqu’au retrait total de la réforme des retraites !

27 décembre 2019, par NPA 49