Une nouvelle marche pour le climat est organisée à Angers vendredi 22 octobre, qui partira à 14h du Jardin du Mail. Impulsée par Youth for Climate, relayée par un arc d’associations (ATTAC, Sortir du nucléaire, Mouvement de la paix, Le Cercle 49...) et de syndicats, elle sera l’occasion de remobiliser sur cette question cruciale à la veille de la COP26 (du 31 octobre au 12 novembre). Et de dénoncer les politiques productivistes écocidaires des gouvernements bourgeois, et en particulier celle d’E. Macron !
Notons que YFC appelle à venir déguisé.e à la mode Hallowen à la marche du 22 et qu’à la suite de la manifestation sera organisée une réunion pour préparer la mobilisation COP 26 du 6 Novembre.
Nous reproduisons ci-dessous le flyer de Youth for Climate Angers et un texte d’analyse de la Commission nationale Ecologie du NPA.
Le vert, le durable, le responsable… sont devenus les figures imposées de toute communication, des entreprises ou des forces politiques. Ces sujets sont devenus incontournables mais est-ce à dire que les urgences écologiques, climatiques et de préservation de la biodiversité sont prises en compte ?
La publicité n’en finit pas d’inciter à consommer toujours plus… mais « responsable ». Pour les régions et les métropoles, le développement durable sonne comme une marque pour attirer capitaux et touristes. Les entreprises jouent à plus vert que moi tu meurs…
Total ou l’écoblanchiment jusqu’à la caricature
En se renommant TotalEnergies, le « premier pollueur de France » – ses émissions globales annuelles de gaz à effet de serre atteignent près de 450 millions de tonnes d’équivalent CO2 soit autant que la France – veut se faire une image d’« acteur majeur de la transition énergétique » contribuant « au développement durable de la planète face au défi climatique ». Le groupe s’affiche désormais en éoliennes et panneaux solaires multicolores. Mais s’il ambitionne d’être « dans le top 5 mondial des supermajors de l’énergie verte », il continue ses investissements massifs dans de nouveaux projets d’énergies fossiles. Entre 2015 et 2020, plus de 90 % de ses dépenses d’investissements ont été orientées vers les énergies brunes, et il prévoit de réserver près de 80 % des investissements qui seront réalisés entre 2026 et 2030 à la production de gaz et de pétrole. Début avril, il a lancé des projets pétroliers en Ouganda et la construction d’un oléoduc chauffé de 1 443 kilomètres entre la raffinerie de Hoima en Ouganda et le port de Tanga, en Tanzanie ; le 5 septembre il signe un contrat de 27 milliards de dollars avec l’Irak dont une grande partie consacrée à la production de gaz et de pétrole. En résumé, Total continue le pétrole et se jette sur le gaz. Quant aux renouvelables, l’augmentation des investissements dans le solaire, l’éolien ou les batteries n’empêche pas qu’ils « ne représentent qu’une goutte d’eau dans un océan d’énergies fossiles ». Dans leur rapport intitulé Total fait du sale, Reclaim Finance et Greenpeace France ont calculé que TotalEnergies produit 447 unités d’hydrocarbures pour 1 unité d’énergies renouvelables. Autre grand mensonge de TotalEnergies : le stockage du carbone, soit par sa capture et séquestration, soit par les nature-based solutions (sic !) qui sont des projets de plantation de forêts en Australie, en Amérique du Sud et en Afrique. Comme le dit la porte-parole de Reclaim, TotalEnergies « fait miroiter un monde où il serait possible de faire disparaître comme par magie des émissions qu’on aura sciemment rejetées en refusant de laisser les fossiles dans le sol ».
Et dans les discours politiques
Aucun courant politique ne peut plus se permettre de faire l’impasse sur l’écologie.
Macron ne manque pas une occasion de poser en « Champion de la terre » comme il vient de le faire devant le congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature à Marseille. Pourtant, loi climat réduisant les propositions de la Convention citoyenne à peau de chagrin, détricotage du droit de l’environnement, multiplication des projets d’artificialisation des terres (autoroutes, entrepôts, zones commerciales…), cadeaux aux lobbys de la chasse et de l’agriculture industrielle (néonicotinoïdes, glyphosate…)… la liste des décisions climaticides et écocides est longue. On peut se reporter à l’important travail fait par Reporterre.
À droite, après une franche hostilité incarnée par Sarkozy lançant « l’environnement […] ça commence à bien faire », Les Républicains doivent tenter de se verdir, à coups de « task force environnement », d’un tour de France… et de « 50 propositions » en vue de 2022 faisant « le pari du développement durable et de la croissance vertueuse », mais fustigeant « les partisans de la décroissance ». La neutralité carbone n’est là que comme argument pour développer le parc nucléaire, prolonger la durée de vie des réacteurs et engager la construction de six EPR de nouvelle génération pendant que le refus de « l’écologie punitive » protège l’industrie automobile et l’agriculture industrielle…
L’extrême droite aussi veut occuper le terrain de l’écologie
Depuis les anciens nazis, racistes, païens et proches de la nature des années 1970, et plus récemment les identitaires, il existe une, voire plusieurs écologies d’extrême droite brassant un « régionalisme enraciné », un refus de la société de consommation et de la technique, une « écologie des populations » prônant « la grande séparation » pour préserver ce qu’ils appellent des blocs ethnocivilisationnels, le refus de la PMA au nom du refus de « la manipulation des corps »… La conversion du Rassemblement National est plus récente. Pour J.-M. Le Pen, ouvertement climato-négationniste, l’écologie représentait « la religion des bobo ». En 2021, il devient impossible de maintenir ce discours et, si le RN soutient le nucléaire et refuse toute idée de décroissance, Marine Le Pen tout en fustigeant ce qu’elle appelle « l’écologisme, un fondamentalisme qui entend en finir avec les mœurs qui sont les nôtres », se présente comme « la candidate des circuits courts et de la relocalisation de la production », et affirme « c’est cela la vraie écologie », une écologie qui se résume à son traditionnel « patriotisme économique » et à un moratoire sur l’immigration.
À gauche, tous écolos… ou presque
Hidalgo, avec sa « République écologique » cherche à disputer ce terrain à EELV. Ses propositions de « décarboner l’économie française et réindustrialiser la France » ou « sortir du nucléaire aussi vite que le développement des énergies renouvelables le permet » symbolisent à elles seules l’inconsistance de cette écologie sociale-libérale.
Mélenchon proclame l’union populaire et écologique. Le document consacré à la planification écologique avance des mesures importantes : sortie du nucléaire, financement des énergies renouvelables, rénovation énergétique, fin des pesticides, souveraineté alimentaire, refus des privatisations… Notre désaccord reste celui exprimé par Daniel Tanuro à propos du « Manifeste écosocialiste » du Parti de Gauche en 2013, sa perspective est « davantage étatiste et centralisatrice qu’autogestionnaire et décentralisée. Elle fait l’impasse sur la nature de classe de l’État, pare la République française de vertus qu’elle n’a pas et présente pour ainsi dire une conception “top-down” de l’émancipation socialiste ».
Côté PCF, son candidat Roussel se drape dans la défense du climat et du zéro carbone pour mieux vanter les mérites du nucléaire et défendre « un renouvellement du parc nucléaire et la mise au point de réacteurs de 4e génération » !
Il ne suffit pas d’être anticapitaliste : le cas Lutte ouvrière
Rares sont les courants qui résistent aussi vaillamment à la vague verte. Au cours des deux dernières années, on cherchera en vain, dans les Exposés du Cercle Léon Trotsky (séances de formation politique), ou parmi les dizaines de tracts hebdomadaires nommés « Éditorial des Bulletins d’entreprises » un seul thème lié à l’écologie.
Et quand Arthaud s’exprime sur ce thème, c’est pour se différencier « de nombreux militants écologistes » en affirmant « nous ne confondons pas la lutte contre les usages [...] de certaines techniques (énergie nucléaire ou organismes génétiquement modifiés dits OGM, par exemple) avec la lutte contre ces techniques elles-mêmes. Pour nous, c’est le fait que ces techniques soient entre les mains de la bourgeoisie et utilisées pour la recherche du profit maximum, sans aucun contrôle de la population, qui les rend dangereuses ». Aucune critique du capitalisme réellement existant, de son productivisme, de ses choix technologiques… L’écologie n’est pas un sujet, il suffit de répéter « le capitalisme menace la société, il faut le renverser ».
Pandémie : Un silence assourdissant
La pandémie de Covid-19 qui bouleverse nos existences depuis près de deux ans met en évidence notre dépendance à l’égard de notre environnement et du reste du vivant. La tendance à l’augmentation des zoonoses depuis plusieurs décennies est due à un cocktail de causes liées entre elles qui ont tout à voir avec la façon dont le capitalisme enferme l’humanité dans une relation de plus en plus prédatrice avec la nature et détruit la biodiversité (industrie de la viande, agrobusiness, déforestation…) Cette « ère des pandémies » impose d’envisager simultanément la santé humaine, la santé animale et la santé des écosystèmes, mais cette dimension est terriblement absente des analyses comme des propositions.
L’urgence et la radicalité de l’écosocialisme
Pourtant, à mesure que les conséquences des destructions des écosystèmes, du bouleversement du climat, de la dégradation de l’état de l’air, de l’eau, des sols… se font de plus en plus présentes et de plus en plus meurtrières, l’urgence de stopper et de réparer ces dégâts devrait devenir de plus en plus centrale dans toute perspective politique qui se veut émancipatrice. Chaque nouvel épisode met en évidence le fait que ces différents phénomènes ont partie liée avec l’augmentation incessante de la production matérielle et des transports, avec l’accroissement tant de l’appropriation, exploitation, destruction des ressources que la prolifération des déchets et pollutions diverses. Cette constatation rend caduque toute politique qui se contenterait d’ajouter « un volet écolo » à son programme, fût-il révolutionnaire ou anticapitaliste. Ce sont à la fois notre horizon et notre stratégie de rupture révolutionnaire qui doivent s’encastrer dans l’urgence écologique, c’est le sens de l’écosocialisme.
L’imaginaire socialiste a longtemps entretenu la vision d’un progrès social indissociable du progrès scientifique et technique, de l’abondance des biens matériels. S’y articulaient la croyance en un sens de l’histoire, la compréhension de la révolution comme « locomotive de l’histoire ». Désormais nous dirions plutôt, avec Walter Benjamin « Peut-être que les choses se présentent autrement. Il se peut que les révolutions soient l’acte par lequel l’humanité qui voyage dans le train tire les freins d’urgence ».
Aucun avenir désirable ne peut être envisagé si notre société humaine ne se réintègre pas dans les limites biophysiques de l’écosystème. Mais cette transformation radicale de la société n’est possible que par et pour les exploitéEs et les oppriméEs. Il s’agit donc de répondre en même temps aux urgences sociales, écologiques et démocratiques, d’articuler luttes contre l’exploitation, contre les oppressions et contre le productivisme.
Redéfinir et redistribuer tant les richesses nécessaires que les travaux pour les produire est la condition pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et l’épuisement des ressources et en même temps instaurer la justice sociale. Globalement, il s’agit de mettre au centre les activités qui permettent de prendre soin des humains comme de l’ensemble du vivant et de libérer du temps pour les activités créatrices, démocratiques, ludiques…
Pour reprendre le contrôle de nos vies, de nos choix individuels et collectifs, nous devons décliner concrètement le slogan « Nos vies, la vie, pas leurs profits » dans tous les domaines. Dans la santé et l’éducation, pour se nourrir, se déplacer, se loger, se cultiver…, comment s’arracher à la loi du profit et décider démocratiquement de nos besoins et de comment les satisfaire en respectant les limites écologiques ? Répondre à ce défi impose de s’en prendre à la propriété privée et de briser la dictature des groupes capitalistes dans l’énergie, les transports, l’agroalimentaire, la finance, la pharmacie… Cela implique aussi une tout autre conception de la production et du travail, et en premier lieu d’en finir avec le chantage à l’emploi qui est en fait un chantage aux moyens de vivre.
Une politique écosocialiste doit donc articuler réduction massive et partage du temps de travail jusqu’à l’abolition du chômage avec une protection sociale étendue et transformée assurant la continuité du salaire. Pour assurer à chacune et chacun la satisfaction des besoins essentiels, la gratuité doit être effective pour l’accès aux soins et à l’éducation, elle doit être généralisée pour les transports du quotidien, pour les besoins de base en énergie, eau… La notion de sécurité sociale doit être étendue, par exemple à l’alimentation. La gratuité comme la logique de protection sociale permettent de dé-marchandiser nos besoins, d’en faire non plus des sources de profit mais des questions sociales et écologiques soumises à la délibération, aux choix démocratiques de société. La logique capitaliste rend invisible ou dévalorise une grande partie de ce qui est essentiel à nos vies et qui échappe (encore) au marché : le travail de reproduction sociale effectué dans sa grande majorité par les femmes et ou les personnes racisées ainsi que les services prodigués par la nature. À l’inverse du dogme libéral qui invoque la soi-disant « tragédie des communs » pour accaparer toujours plus, c’est bien la construction de communs, bouleversant la notion même de propriété, qui permet de socialiser le travail reproductif, de conjuguer droit d’usage et devoir de prendre soin de la terre, de l’eau…
L’écosocialisme, loin d’un nouveau vernis pour « tout changer pour que rien ne change », est un bouleversement politique, social et culturel.
Commission nationale Écologie du NPA, octobre 2021
- mercredi 27 mars à 18h : conférence-débat sur la question palestinienne, suivie d’une soirée artistique à la salle Claude Chabrol (Angers).
- mercredi 27 mars à 19h : assemblée-débat contre le démantèlement de l’école publique à l’appel du Collectif Vigilance Laïcité ? Salle Pelloutier de la Bourse du travail d’Angers.
- samedi 30 mars à 15h : manifestation pour un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza à l’appel de AFPS49, ACAT, Amnesty International, ATTAC 49, LDH, Libre Pensée, Mvt de la PAIX, CGT, FSU, Solidaires49, JC49, LFI, les Écologistes, NPA, PCF, UCL, 4ACG
- mercredi 3 avril 2024 à 20h : vidéoprojection de « Un pognon de dingue », documentaire d’Infoscope, et débat avec Espaces Marx Anjou. Trois-Mâts, quartier des Justices à Angers
- samedi 6 avril à 15h : grande manifestation pour un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza à l’appel de AFPS49, ACAT, Amnesty International, ATTAC 49, LDH, Libre Pensée, Mvt de la PAIX, CGT, FSU, Solidaires49, JC49, LFI, les Écologistes, NPA, PCF, UCL, 4ACG
- samedi 13 avril à partir de 15h : fête de Lutte Ouvrière, salle Aragon à Trélazé. Intervention de N. Arthaud à 18h.
- vendredi 19 avril : grève mondiale pour le climat à l’appel de Fridays for future (FFF)
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Vendredi 8 mars 2024, la journée internationale pour les droits des femmes a été célébrée à Angers par plusieurs initiatives militantes. La CGT avait fait son propre village féministe, rue Lenepveu de 12h à 14h. Le collectif du 8 mars qui regroupe le Planning familial, le collectif Lucioles, Aides, Les Collages féministes, Youth for climate, Attac et les syndicats FSU et Solidaires, organisait une Fête foraine féministe au Ralliement à partir de 15h40 (début de la grève féministe) et une manifestation à 18h, après une prestation de la chorale féministe. Le temps n’était malheureusement pas de la partie mais ce sont néanmoins près de 500 personnes qui ont ensuite défilé sous la pluie, notamment pour se réjouir de la constitutionnalisation du droit à l’IVG (mais surtout pour exiger que ce droit théorique le soit en pratique), contre les violences générées par l’idéologie patriarcale et pour l’égalité salariale.
Visiblement furieuse après la constitutionnalisation le 4 mars de « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une IVG », la radio catholique RCF-Anjou remet le couvert contre le droit des femmes à disposer de leur propre corps. Après les chroniques ineptes du doyen de théologie de l’UCO (cf. celle du 24/01) et de divers intervenants, c’est à « Alliance VITA » que RCF donne la parole le 5 mars, dès le lendemain du vote (voir ici). Cette association intégriste a été fondée en 1993 par Christine Boutin et une de ses figures de proue est Tugdual Derville. Elle assimile foetus et nouveaux-nés pour justifier son discours anti-IVG agressif et s’oppose activement au mariage homosexuel et à la PMA. On se rappelle aussi qu’en défense de « La Manif pour Tous » Derville avait été invité par l’UCO et qu’à cette occasion ses gros bras avaient molesté des étudiant·e·s contestataires... Rien de bien « modéré », donc, mais cela ne décourage pas RCF. Dernièrement, le 21/02, la radio donnait également la parole à la zemmourienne Marion Maréchal-Le Pen pour dénoncer les prises de position humanistes du pape sur l’immigration. L’extrême droite angevine s’infiltre décidément partout... Vigilance !
À lire : le mouvement de solidarité belge avec l’Ukraine vient de publier une importante interview de l’Atelier féministe ukrainien dans laquelle Alla et Yarina donnent leur point de vue sur
- La situation en Ukraine
- Le féminisme ukrainien
- La Russie et son opposition, notamment sur les féministes russes
- Leurs perspectives
Contre la “Nouvelle Océane” - récemment rebaptisée “Océane 3” par Angers Loire Métropole (ALM) pour relativiser l’importance de cette nouvelle “zone d’activités” qui conduirait à une nouvelle artificialisation des sols en bordure d’Angers, à Verrières-en-Anjou - une pétition vient d’être mise en ligne : STOP Océane 3 : NON à l’extension d’une zone d’activités au nord d’Angers. Le Collectif Stop Océane 3 y développe les raisons pour lesquelles il faut s’opposer à ce projet productiviste et écocide initié par Christophe Béchu et porté par ALM. Le NPA49 soutient cette démarche et appelle à signer et à faire signer massivement cette pétition.
Face aux droites macroniste ou LR et à l’extrême droite RN ou zemmourienne, face au danger mortel de l’autoritarisme et du fascisme, le NPA souhaite que la gauche de transformation sociale s’unisse et construise de façon pluraliste et démocratique un projet politique susceptible de remotiver et remobiliser la classe travailleuse. C’est pourquoi, le NPA s’est adressé en ce sens à La France Insoumise (FI) à l’occasion des élections européennes. Une liste largement unitaire à ces élections pouvaient en effet être un point d’appui, une tribune et un barrage à l’extrême droite. Las, après trois mois de négociations, FI vient de nous opposer un refus motivé par des raisons au moins en partie contestables (voir ICI). Le NPA le regrette fortement (voir notre communiqué de presse), d’autant plus que la réponse de FI à notre communiqué de presse ne nous a pas convaincu. Mais nous ne renoncerons pas à défendre un front unique de toutes les organisations 100% à gauche contre le libéralisme autoritaire et le fascisme, pour l’urgence écosocialiste.