Sarkozy veut renforcer l’austérité pour les salariés

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Le prochain conseil des ministres n’aura pas besoin de se pencher sur la politique fiscale à suivre pour les deux ans à venir. Le cabinet très restreint réuni autour de N. Sarkozy, au fort Brégançon, aura déjà tracé la route à suivre. Les 10 milliards d’euros d’économies annoncées seront payés par les salariés et la population, à l’exclusion des privilégiés, à l’image de Madame Bettencourt (dont la fortune avoisine les 20 milliards) et des généreux donateurs envers l’UMP ou les micros partis qui gravitent autour du parti présidentiel et les financent.

Les décisions annoncées vont entrainer de nouvelles suppressions d’emplois parmi les fonctionnaires qui verront, en plus, leur salaire baisser, à cause du gel de leurs salaires en 2011.

La réduction des dépenses de santé c’est un coup supplémentaire porté contre l’hôpital public et la protection sociale. La fermeture des hôpitaux de proximité, les suppressions de postes de personnel soignant, de médecins, de chirugiens, de personnels administratifs et de service, les nouvelles diminutions de remboursement par la sécurité sociale mais aussi par les mutuelles vont pénaliser durement la population, les malades.

Le NPA condamne énergiquement ce nouveau tour de vis destiné à faire payer la crise à la majorité de la population.

Ces annonces ne rendent que plus urgentes et indispensables le mobilisationn de l’ensemble des salariés du privé comme du public, les 4 et 7 septembre, pour faire échec à la politique sécuritaire et de destruction des droits sociaux, des services publics.

Mais face à la violence de ces attaques, une lutte prolongée unitaire s’impose, comme cela s’est produit au moment du CPE, pour obliger le gouverenemnt à retirer ses projets.

Le 20 août 2010.

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20 août 2010