Angers/Gaza : mobilisation maintenue pour la Palestine !

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Les mobilisations angevines hebdomadaires de solidarité avec le peuple palestinien se poursuivent en dépit de la période estivale et du quasi-silence médiatique sur la poursuite des massacres à Gaza (les journaux d’information s’étant transformés en gazettes sportives au prétexte des JO). Samedi 10 août, place du Ralliement, c’est encore une fois une bonne centaine de personnes (120 au moment le plus affluent) qui a écouté les prises de parole de l’AFPS49 et a manifesté son exigence de cessez-le-feu et de reconnaissance des droits du peuple palestinien.

Ce 10 août, il n’était pas question de hasard : en frappant délibérément, pendant la prière de l’aube, une école bourrée de réfugiés dans le quartier de Al-Daraj de Gaza, l’armée israélienne visait un nouveau massacre. Avec la mort d’une centaine de personnes et des blessures pour des centaines d’autres, elle a pleinement rempli son contrat. Car pour le gouvernement israélien, il n’est pas question de négocier. En assassinant le 31 juillet le dirigeant politique et principal négociateur du Hamas, Ismaël Haniyeh, poussant ainsi l’organisation islamiste palestinienne à se choisir un nouveau dirigeant plus radical, en multipliant les exécutions extra-judiciaires et les massacres collatéraux de civils, en obligeant les populations palestiniennes à se déplacer sans cesse d’un lieu à l’autre dans une précarité absolue, Netanyahou et ses complices cherchent avant tout à rendre Gaza invivable, pas à négocier. Peu leur importe à cet égard la vie des otages et prisonniers de guerre israéliens aux mains du Hamas. Ils poursuivent un seul objectif : l’éradication de la population palestinienne, à Gaza comme en Cisjordanie. Et Francesca Albanese, rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, ne fait que constater les faits lorsqu’elle déclare « Israël commet un génocide des Palestiniens, un quartier à la fois, un hôpital à la fois, une école à la fois, un camp de réfugiés à la fois, une zone de sécurité à la fois ».

Lors du rassemblement angevin de ce 10 août, le représentant de l’AFPS49 a évidemment appelé à renforcer la mobilisation de solidarité. Il a aussi appelé à réfléchir à la solution politique qui pourrait permettre de sortir de l’impasse barbare dans laquelle sont plongées toutes les populations vivant sur le territoire de l’ancienne Palestine. Citant l’universitaire israélien Shlomo Sands, il a notamment évoqué, au-delà de la solution des deux États régulièrement évoquée mais jamais concrétisée, celle d’un État unique où toutes et tous disposeraient des même droits politiques et économiques, qu’elles ou ils soient juifs, musulmans, chrétiens ou athées. Aussi utopique paraisse-t-elle aujourd’hui, une telle idée mérite sans aucun doute d’être défendue. Elle peut aussi donner une nouvelle force aux mobilisations de solidarité avec le peuple palestinien. Une solidarité plus que jamais indispensable.

10 août, par NPA 49

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