Dégageons ce gouvernement illégitime, sa politique raciste, antisociale et anti-écolo !

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Après le succès des manifestations du Nouveau Front populaire le 7 septembre, la journée de grèves et de manifestations appelée ce mardi 1er octobre par la CGT, la FSU, Solidaires et plusieurs organisations de jeunesse constitue une nouvelle étape dans la contre-offensive du monde du travail contre Macron et le gouvernement Barnier. Les manifestations angevines partent à 10h à Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port), à 10h30 à Cholet (pl. Travot) et à 14h à Angers (Ralliement).

Des inégalités sociales qui explosent

Les classes populaires n’en finissent pas de payer le prix de la politique de Macron, à commencer par les retraité·e·s et les salarié·e·s dont les revenus ne suivent plus l’inflation. Cette baisse du pouvoir d’achat profite directement aux capitalistes, dont les profits n’ont jamais été aussi importants : si les salaires réels ont baissé de 0,3% en 2023, les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté cette même année de 13,3% !

Cet enrichissement est aussi alimenté par les baisses d’impôts sur le capital et les plus riches, qui sont une des causes de l’effondrement des services publics. Les allègements de cotisations sociales coûtent ainsi pas moins de 83 milliards d’euros, ce qui explique, entre autres, la crise actuelle de l’hôpital. Quant aux coupes claires dans le budget de la soi-disant “transition écologique”, elles interviennent alors que la crise climatique prend de jour en jour une ampleur catastrophique.

Un gouvernement libéral autoritaire sous la surveillance de l’extrême droite

Pour garder le pouvoir et continuer sa politique au service des capitalistes, et malgré des défaites cuisantes au trois derniers scrutins nationaux, Macron s’appuie sur les institutions antidémocratiques de la 5e République. Il fait alliance avec Les Républicains, dont il s’était déjà rapproché depuis la perte de sa majorité aux législatives de 2022, tout en nouant un pacte de non-censure avec le Rassemblement national. Ainsi le bloc bourgeois continue de s’homogénéiser dans une dérive vers l’extrême droite.

C’est dans la rue que ça se passe !

Face à un gouvernement affaibli, le mouvement ouvrier peut et doit reprendre la main pour imposer ses revendications. Nous avons aujourd’hui besoin de construire une mobilisation d’ampleur, capable de faire plier le pouvoir. Il nous faut imposer un nouveau rapport de force en mettant au centre du débat nos revendications sociales, pour une hausse des salaires, pour une véritable retraite à 60 ans, pour la reconstruction de nos services publics et le partage du temps de travail sans perte de salaires, pour une transition écologique avec l’arrêt des énergies fossiles. Il faudra aussi que les différentes composantes du mouvement social s’unissent pour faire face aux attaques racistes, sexistes, LGBTI-phobes, autoritaires… que ce gouvernement ne va pas manquer de mettre en œuvre. En effet, l’alliance que Macron tente de créer avec l’extrême droite ne pourra exister qu’avec un déferlement raciste et répressif, et qu’avec des attaques renforcées contre les mobilisations sociales et écologistes, voire contre les droits des femmes.

Pour modifier le rapport de forces et défendre nos intérêts de classe, il nous faut rassembler l’ensemble des forces qui s’affrontent au gouvernement et à sa politique, aussi bien les organisations politiques que les organisations syndicales, les collectifs, les associations. Construisons le Nouveau Front populaire à la base, dans nos quartiers, nos entreprises, pour agir ensemble au quotidien : les classes populaires ont besoin d’une organisation qui soit à leur côté dans les luttes pour les salaires, contre les politiques écocides, contre le racisme, pour la Palestine, contre les guerre impérialistes, pour une autre société. C’est par un tou·te·s ensemble que l’on pourra gagner !

30 septembre, par NPA 49