C’est plus d’un millier de féministes, bien plus que les 800 chichement estimés par Ouest-France, qui a manifesté samedi 8 mars dans le centre-ville d’Angers. Plus d’une centaine de personnes à Cholet et une cinquantaine à Saumur se sont également rassemblées pour défendre les droits des femmes.
Angers : Après le beau concert donné par la chorale féministe place du Ralliement et les prises de parole (hélas inaudibles pour le plus grand nombre tant l’affluence était grande [1]), la manifestation a pu démarrer et libérer les énergies. Il y avait énormément de jeunes, très déterminé•e•s, avec beaucoup de pancartes artisanales stigmatisant le patriarcat. La deuxième vague féministe, celle des années 70-80, était elle aussi présente, quoique moins nombreuse, aux côtés des organisations politiques (les 2 NPA, l’UCL, les JC, le PCF, les Écologistes, la France insoumise) et syndicales (CGT, CFDT, FSU, Solidaires). Entre slogans et chansons féministes, la manif, qui a fait le tour du centre-ville, n’est pas passée inaperçue...
Cholet : place Travot, à l’appel du collectif « Femmes, je vous aime » et de l’intersyndicale CFDT CFTC CGT FSU SUD, le rassemblement d’une centaine de personnes à ciblé les violences faites aux femmes et les inégalités salariales, ainsi que la remise en cause des droits élémentaires tels que l’IVG par l’extrême droite et le courant masculiniste. Le tout dans une bonne ambiance, avec des gilets mais sans drapeaux.
Saumur : le rassemblement place Bilange, centré sur les droits des femmes, avait reçu le soutien de l’intersyndicale CGT CFDT UNSA FSU CGC. Il a réuni une bonne cinquantaine de personnes.
[1] notamment, l’AFPS 49 s’est exprimée, par la voix d’une de ses responsables, pour saluer la lutte des femmes palestiniennes, pour souligner leur dignité et leur esprit de résistance face aux violations systémiques de leurs droits par l’Occupation, tout comme leur lutte pour une égalité réelle par rapport aux hommes et face au patriarcat. L’AFPS fut ensuite présente tout au long de la manifestation.
- samedi 21 juin à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
Samedi 26 avril, ce sont plus de 200 manifestant·e·s – dont beaucoup de Chemillois·e·s – qui se sont rassemblé·e·s devant le théâtre Foirail de Chemillé-en-Anjou où Éric Zemmour tenait un meeting. Le rassemblement antifasciste avait été interdit par le préfet, soucieux de ménager le multicondamné pour provocation à la haine raciale et injures racistes qu’est le président de « Reconquête ». Et les CRS n’ont pas pu s’empêcher de charger ce rassemblement pourtant des plus pacifique. Mais cela n’a pas suffi à décourager celles et ceux qui entendent se dresser contre le racisme et le fascisme qui gangrènent la société à travers les discours de haine des Zemmour, Bardella et Le Pen, complaisamment relayés par les grands médias de milliardaires comme Bolloré ou Stérin. Le rassemblement a donc continué jusqu’en milieu d’après-midi. No Pasaran !