Énergies fossiles, extractivisme, course à la croissance, augmentation de la production liée à l’armement… Pour les capitalistes, aucune limite ni humaine ni écologique ne doit entraver la course folle aux profits. En France, les entreprises du CAC 40 ont fait plus de 130 milliards d’euros de profits en 2024 et les capitalistes attaquent tous les conquis sociaux et les rares garde-fous écologistes qui les empêchent de faire encore plus de profits.
Nos emplois valent plus que leurs profits
Nous subissons des suppressions massives d’emplois aussi bien dans le privé que dans les services publics. Ce qui se fait à Michelin-Cholet se fait ailleurs aussi. Les grands groupes de l’automobile annoncent la délocalisation d’une part importante de la production avec la suppression de 35.000 à 50.000 emplois. La CGT a recensé plus de 400 plans de suppressions d’emplois depuis septembre 2023 et estime à plus de 200 000 le nombre d’emplois menacés.
Le gouvernement n’est pas en reste avec des coupes budgétaires violentes et près de 200.000 suppressions de postes dans la fonction publique. Ces restrictions ont d’ores et déjà des conséquences dramatiques dans tout le secteur social, associatif et culturel (notamment dans les Pays-de-la-Loire sous la férule de l’ultralibérale présidente de région, C. Morençais), avec là aussi des emplois qui disparaissent sans que ce soit médiatisé !
Avec la récente réforme de l’assurance chômage, ce sont des centaines de milliers de travailleuses et travailleurs supplémentaires qui vont être privé·e·s d’aide et précipité·e·s dans la précarité.
La Sécurité sociale, elle est à nous !
En plus de supprimer nos emplois, le patronat, avec l’aide du gouvernement, s’attaque au produit de notre travail qui est socialisé pour couvrir des besoins vitaux : assurances maladie, assurance chômage, retraites… Il cherche à capter cet argent qui lui échappait encore jusqu’à présent pour l’ouvrir au marché. Les soi-disant négociations sur les retraites qui se tiennent en ce moment ne peuvent aboutir à rien de positif. Le gouvernement n’a aucunement l’intention de tenir compte du vote des député·e·s le 5 juin dernier pour l’abrogation de la réforme des retraites, d’autant plus que la mobilisation le même jour dans la rue était extrêmement faible.
Contre-attaquer, construire un nouvel espoir !
Seul un puissant mouvement social, public et privé ensemble, nous permettra de faire reculer le patronat et le gouvernement. Construisons la riposte pour ne pas perdre nos emplois, pour ne pas laisser détruire nos acquis sociaux !
Contre la logique du profit nous devons imposer des choix qui visent à répondre aux besoins de la très grande majorité de la population, tout en préservant la planète : travailler moins pour pouvoir travailler tous et toutes, produire moins, mais des biens et des services qui répondent à nos besoins. Nous voulons la retraite à 60 ans, la semaine de quatre jours avec 7 h de travail, des conditions de travail correctes… pour ne pas perdre notre vie à la gagner !
- samedi 19 juillet à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
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Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !