Alors que la guerre génocidaire à Gaza et en Cisjordanie se poursuit sans relâche, alors que l’État d’Israël se livre impunément à un acte de piraterie dans les eaux internationales afin de kidnapper et séquestrer des militants humanitaires, la mobilisation de solidarité avec le peuple palestinien s’amplifie dans le monde. Nationalement, une très large intersyndicale appelle de façon unitaire à la mobilisation générale pour la Palestine ce samedi 14 juin (lire l’Appel intersyndical national). En Maine-et-Loire, la manifestation est appelée intersyndicalement (voir l’APPEL) par la CFDT, la CGT, FO, la FSU, Solidaires, l’UNSA, l’UNEF et l’Union étudiante d’une part, par l’AFPS et moult associations, par LFI, le NPA-A, etc. d’autre part. Elle se formera à 15h, place du Ralliement à Angers.
Gaza est sous blocus depuis 2007, sous guerre génocidaire depuis 19 mois et sous embargo humanitaire depuis 3 mois. Plus de 2 millions de personnes sont quotidiennement bombardées, assassinées et affamées.
La nourriture, les médicaments ou les produits d’hygiène élémentaires sont rares, plongeant Gaza dans une crise humanitaire sans précédent, alors même que les bombardements continuent. Le système d’aide mis en place pour remplacer l’UNRWA devient un sinistre et macabre guet-apens qui entraîne tous les jours des dizaines de morts.
L’État d’Israël a délégué la sécurité à des « opposants au Hamas » qui sont en fait des gangsters violents connus pour saisir l’aide humanitaire et la revendre à prix d’or. Il y a d’ailleurs des rumeurs de liens de ces supplétifs avec l’État islamique. L’État d’Israël a reconnu financer ces groupes.
L’État d’Israël n’a pas le droit…
L’inaction et la complicité des dirigeants occidentaux, dont Macron, permettent à ce siège et à la guerre génocidaire de continuer depuis près de 19 mois, menaçant la survie de millions de personnes. Face à cette atrocité, le mouvement de solidarité s’est organisé, et la Flottille pour Gaza a pris la mer il y a une semaine avec à son bord l’eurodéputée Rima Hassan et la militante écologiste Greta Thunberg. L’objectif était de « briser le siège » et apporter un soutien humanitaire à la population de Gaza par bateau.
Rappelons plusieurs faits : L’État d’Israël n’a pas le droit de faire un blocus sur Gaza ni d’empêcher les bateaux humanitaires d’accoster à Gaza. L’État d’Israël n’a pas le droit d’arrêter dans les eaux territoriales de Gaza. L’État d’Israël n’a pas non plus le droit d’arraisonner ou d’attaquer ces mêmes bateaux dans les eaux internationales. Gaza n’est pas L’État d’Israël.
Pourtant, l’État Israël a déjà attaqué des flottilles. En 2010, l’attaque de la flottille avait fait 10 morts dans les eaux internationales, et il y a deux mois des drones avaient attaqué une flottille.
L’arrestation des militant·e·s humanitaires de la Flottille de la liberté est illégale. Il s’agit d’un acte de piraterie qui serait condamné par tous les pays de la terre en temps normal. Nous demandons la libération immédiate de ces otages du régime israélien.
Libérer les otages de la Flottille
Au même moment, la caravane du « Soumoud » (la résilience) est partie d’Algérie et va rejoindre également Gaza pour briser le siège. Une marche pour Gaza est également organisée d’Europe pour s’approcher de la frontière sud et de Rafah. Un Angevin est d’ailleurs parti rejoindre cette marche avec le soutien de l’AFPS49. Ce sont es initiatives de solidarité face à l’inaction et l’absence de condamnations et de sanctions de la part des États occidentaux et arabo-musulmans.
Le silence de notre gouvernement se fait complice. Aucun message de Macron pour la flottille. La seule remarque du ministère des Affaires étrangères est de se demander si l’intervention d’Israël sur la flottille était légale, comme si arraisonner un bateau dans les eaux territoriales et kidnapper son équipage n’enfreignait pas toutes les lois maritimes.
Nous devons nous mobiliser largement afin de soutenir la Flottille pour Gaza et pour la libération des otages. Les différentes initiatives de soutien doivent pouvoir atteindre Gaza en toute sécurité, délivrer leur aide et témoigner de l’horreur du génocide.
Sanctions immédiates
Macron doit annoncer le soutien à la création d’un État palestinien le 18 juin prochain à New York, et des rumeurs circulent qu’il ne le fera finalement pas. Cette reconnaissance, bien que minimale, ne doit pas cacher l’inaction face au génocide, aux bombardements, à l’apartheid et à la stratégie d’éradication menée par Israël.
Nous réclamons des sanctions immédiates. Pourtant, l’État français a finalement autorisé Israël à exposer ses avions et solutions militaires au salon du Bourget cette année. En tout, 9 exposants viendront vendre des armes « testées en conditions réelles », c’est-à-dire sur les enfants de Gaza. La venue de l’État d’Israël dans ce sinistre marché de morts est une provocation.
Nous devons soutenir les différentes initiatives pour briser le siège de Gaza, à commencer par la manifestation du samedi 14 juin à 15h, place du ralliement à Angers,
Ce qui n’exclut nullement de participer, dans la mesure du possible, à la journée des musiques orientales organisée ce même samedi dans les jardins du musée Jean Lurçat par l’association Al Kamandjati !
- samedi 19 juillet à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
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Du “centre” à l’extrême droite, les parlementaires (dont en Maine-et-Loire les 3/4 des sénateurs et 6/7 des députés) ont adopté, avec le soutien du gouvernement Bayrou, la loi Duplomb, un texte téléguidé par l’agro-industrie productiviste, la FNSEA et la Coordination rurale (extrême droite). Cette loi écocide qui va à l’encontre de l’urgence sanitaire et écologique a été dénoncée par la Confédération paysanne, les associations environnementales et maintes instances scientifiques. Une pétition rédigée par une étudiante de 23 ans vient d’être mise en ligne sur le site de l’Assemblée nationale, qui exige son abrogation immédiate. En quelques jours, ce sont déjà plus de 500.000 personnes qui l’ont signée, ce qui impose sa prise en considération par l’Assemblée nationale et surtout montre que cette loi écocide est largement rejetée : elle a du plomb dans l’aile ! Le combat pour son abrogation et pour une autre agriculture ne fait que commencer ! Signons-là massivement !!!
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du “centre” à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). Précédemment au Sénat (Scrutin 181 du 27/01/2025), Grégory Blanc (PS) fut le seul sénateur angevin à voter contre : Corinne Bourcier et Emmanuel Capus (Horizons) ainsi que Stéphane Piednoir (LR) votèrent également cette loi écocide. À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, les neuf parlementaires pro-Duplomb proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus voter en notre nom !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !