Premier mai : dégager Sarkozy, combattre les politiques de droite & extrême droite !

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À cinq jours du deuxième tour des élections présidentielles, le 1er mai prendra cette année une signification exemplaire, résolument opposée aux politiques de droite et à l’extrême-droite. En Maine-et-Loire, les manifestations de travailleurs sont toutes appelées à 10h30 à Angers (place Leclerc), Cholet (place Travot) et Saumur (place de la Mairie) par l’intersyndicale CGT-CFDT-FSU-Solidaires-UNSA. [2] La manifestation des Segréens aura lieu à Pouancé (parvis de la mairie) en soutien aux salariés de l’usine Sotira 49 dont le groupe cherche à se séparer du site, à l’appel de l’UL CGT Segré.

Le premier mai est une journée de lutte internationale des travailleurs et des travailleuses décidée en 1889 par l’internationale ouvrière. C’est une journée de solidarité internationale, une journée pour les droits des salariéEs,

Après le premier tour des élections présidentielles, ce 1er mai 2012 doit en France constituer une première démonstration de forces du monde du travail sur le terrain des luttes. Il s’agit de refuser l’austérité qu’elle soit de droite ou “social-libérale” : c’est aux capitalistes de payer leur crise ! Pour que ce refus soit efficace, le meilleur moyen est de compter sur nos propres forces, la mobilisation des jeunes et des salariés. Le 1er mai doit donc mettre sur le devant de la scène, les exigences du monde du travail comme l’augmentation des salaires, l’interdiction des licenciements, l’arrêt des suppressions de postes dans la fonction publique...

Le premier mai sera aussi l’occasion de discuter tous ensemble, organisations du Front de gauche, Lutte ouvrière ou NPA, militants syndicaux et bien au-delà, pour préparer dès maintenant les résistances et l’opposition aux nouvelles agressions antisociales et/ou anti-écologistes auxquelles les capitalistes veulent se livrer afin de continuer leur course aveugle après le profit.

Bien sûr, compte tenu du score inquiétant du FN et de la provocation de Sarkozy qui a annoncé un grand rassemblement le 1er mai pour le « vrai travail », [3] l’enjeu est aussi de montrer que le 1er mai n’appartient ni à la droite ni à l’extrême droite. Elle n’est pas la “fête” du “vrai travail” mais la journée de lutte des travailleurs. Il y a donc une importance toute particulière à rendre les plus massives possibles les manifestations. Loin de l’aspect routinier que peut parfois avoir cette journée, la mobilisation doit être à la hauteur de ces enjeux.

Non le premier mai n’est ni à Sarkozy, ni à Le Pen, ni à la droite, ni à l’extrême droite !

Le 1er mai, manifestons pour les droits des travailleurs, contre l’austérité capitaliste !

Le 6 mai, dégageons Sarkozy et sa bande !

Après le 6 mai, tous ensemble dans la lutte contre l’austérité capitaliste, pour une société écosocialiste !

27 avril 2012, par NPA 49

[1] Communiqué CFDT – CGT – FSU – Solidaires - UNSA du Maine-et-Loire

Solidarité Internationale – Démocratie et Progrès Social

1er mai 2012 : satisfaire les revendications pour le progrès social

Dans cette période de crise en France et en Europe, nos organisations syndicales du Maine-et-Loire CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA ont la volonté de faire de ce 1er mai 2012, une journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions revendicatives pour :
-   faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;
-   exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;
-   faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.

Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.

La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois.

La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique.

S’il y a un manque de compétitivité des entreprises, elle est notamment due à la rémunération excessive du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, la formation, la recherche et l’innovation.

En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période de crise :
-   priorité à l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés,
-   lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables ;
-   la promotion des salaires et du pouvoir d’achat doit être une priorité. Il n’y a aucune raison de laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.

Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui, en faisant l’impasse sur la croissance, ne feront que renforcer l’austérité et la crise.

Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale, ce qui impose de :
-   développer les droits des salariés
-   assurer des services publics de qualité,
-   mettre un terme à la concurrence sociale et fiscale entre pays de l’Union européenne qui tire les garanties des travailleurs vers le bas.
-   avoir une autre répartition des richesses et mettre un terme à la spéculation financière,
-   faire respecter la place et le rôle de la démocratie sociale, de la négociation collective et du dialogue social.

La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’UNSA appellent les salariés, demandeurs d’emploi et retraités à rejoindre l’une des 3 manifestations intersyndicales à 10 h 30 :
-  Angers : Place Leclerc.
-  Cholet : Place Travot
-  Saumur : Place de la Mairie

Le 23 avril 2012

[2] Communiqué CFDT – CGT – FSU – Solidaires - UNSA du Maine-et-Loire

Solidarité Internationale – Démocratie et Progrès Social

1er mai 2012 : satisfaire les revendications pour le progrès social

Dans cette période de crise en France et en Europe, nos organisations syndicales du Maine-et-Loire CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA ont la volonté de faire de ce 1er mai 2012, une journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions revendicatives pour :
-   faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;
-   exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;
-   faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.

Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.

La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois.

La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique.

S’il y a un manque de compétitivité des entreprises, elle est notamment due à la rémunération excessive du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, la formation, la recherche et l’innovation.

En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période de crise :
-   priorité à l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés,
-   lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables ;
-   la promotion des salaires et du pouvoir d’achat doit être une priorité. Il n’y a aucune raison de laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.

Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui, en faisant l’impasse sur la croissance, ne feront que renforcer l’austérité et la crise.

Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale, ce qui impose de :
-   développer les droits des salariés
-   assurer des services publics de qualité,
-   mettre un terme à la concurrence sociale et fiscale entre pays de l’Union européenne qui tire les garanties des travailleurs vers le bas.
-   avoir une autre répartition des richesses et mettre un terme à la spéculation financière,
-   faire respecter la place et le rôle de la démocratie sociale, de la négociation collective et du dialogue social.

La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’UNSA appellent les salariés, demandeurs d’emploi et retraités à rejoindre l’une des 3 manifestations intersyndicales à 10 h 30 :
-  Angers : Place Leclerc.
-  Cholet : Place Travot
-  Saumur : Place de la Mairie

Le 23 avril 2012

[3] Nicolas Sarkozy a annoncé qu’il organisera le 1er mai un "très grand rassemblement" autour du "vrai travail" (il a ensuite démenti avoir utilisé l’adjectif “vrai” en dépit des vidéos qui en témoignent, avant de se lancer dans explications emberlificotées sur la place qu’il voulait réserver à l’adjectif : “vraie” fête du travail !). Alors qu’il a déjà fait la campagne, pour le premier tour, à droite toute, sur le terrain de la réaction sociale, sécuritaire, raciste et xénophobe, il récidive pour le deuxième tour. Après avoir rogné encore le droit de grève par exemple pour le transport aérien, tapé sur les syndicats qu’il accuse de bloquer la société, il reprend aujourd’hui les accents de Pétain pour parler du travail ! Il est vrai que Le Pen avait déjà tenté de s’approprier le premier mai avec sa fête de “Jeanne d’Arc”... Qui se ressemble s’assemble !