Ardoisières d’Angers : Non aux licenciements ! Non à la fermeture !

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La multinationale IMERYS [3], qui investit lourdement dans la catastrophique industrie du gaz de schiste, vient d’acquérir PyraMax Ceramics [4], et qui affiche pour les neuf premiers mois de 2013 un chiffre d’affaires consolidé de 2806 M€ avec une marge opérationnelle de 13,1%, entend se débarrasser de sa filiale de Trélazé, les Ardoisières d’Angers, et de ses 153 salariés.

Pour ce faire IMERYS prétexte de pertes de 4 M€ en 2013. Ce prétendu déficit de « rentabilité », d’ailleurs très modeste, n’existe que pour ses actionnaires. Le coût social et le coût induit d’une éventuelle fermeture seraient incomparablement plus grands. C’est la fermeture de ce site historique qui ne serait pas « rentable » pour les salariéEs, pour Trélazé et l’agglomération d’Angers, pour la population toute entière.

En réalité, comme tous les groupes capitalistes, IMERYS est obsédé par la recherche des profits élevés à court terme. Contrairement à ce qu’affirment ses responsables locaux, les filons ne sont pas épuisés. C’est seulement le « coût » d’exploitation qui est devenu trop élevé selon les normes du groupe, d’autant plus que les Ardoisières d’Angers n’ont pas mené les recherches à long terme nécessaires au maintien d’une activité dite « rentable ».

Ce n’est pas la « tristesse » et le fatalisme qui animent aujourd’hui les militantEs du NPA49, c’est la colère contre une décision inacceptable, au coût social démesuré. Le NPA49 exige l’expropriation des Ardoisières d’Angers et la mise sous tutelle publique de l’entreprise avec maintien intégral des emplois et investissement dans la recherche.

Interdiction des licenciements !

Prise de contrôle public des Ardoisières d’Angers !

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Quelques liens :

a) Sur Imerys :
-  Les Échos du 11 avril 2013 : Imerys accélère dans le gaz de schiste américain
-  Site d’IMERYS
-  Communiqué d’IMERYS du 30 octobre 2013 sur sa situation financière

b) Dans la presse :
-  Social. Pourquoi les Ardoisières d’Angers ferment (dossier Ouest-France)
-  À Trélazé, le dernier site minier ardoisier de France va fermer (dossier Courrier de l’Ouest)
-  Trélazé. Ardoisières d’Angers : la CGT refuse la fatalité de la fermeture (Courrier de l’Ouest)
-  Alain Pagano (PC) : « Non, les Ardoisières ne sont pas mortes »

Post scriptum du 28/11/2013
-  Ardoisières, le coup de gueule de Jean-Paul Plassard (Angers Mag Info)

26 novembre 2013, par NPA 49

[1] Le fabricant de minéraux IMERYS est propriété d’Albert Frère et du Canadien Paul Desmarais.

[2] IMERYS a racheté un grand complexe industriel américain, PyraMax Ceramics, à Wrens, dans l’État de Géorgie. Celui-ci doit fabriquer des « proppants » céramiques, petites billes utilisées par les industriels du gaz de schiste et du pétrole non conventionnels pour fracturer la roche (technique dont on connaît les effets délétères sur l’eau et l’environnement).

[3] Le fabricant de minéraux IMERYS est propriété d’Albert Frère et du Canadien Paul Desmarais.

[4] IMERYS a racheté un grand complexe industriel américain, PyraMax Ceramics, à Wrens, dans l’État de Géorgie. Celui-ci doit fabriquer des « proppants » céramiques, petites billes utilisées par les industriels du gaz de schiste et du pétrole non conventionnels pour fracturer la roche (technique dont on connaît les effets délétères sur l’eau et l’environnement).