Pour le service public hospitalier, 600 dans la rue à Angers !

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À l’appel de la CGT, FO et Sud, 600 salarié-es de la santé ont manifesté mardi 8 novembre matin dans les rues d’Angers. Les agents du CHU et du CESAME étaient les plus nombreux, étaient présents également des salarié-es des Centres hospitaliers de Cholet et Saumur ainsi que de différents EHPAD du département.

Alors que Marisol Touraine se félicite d’un retour à l’équilibre des comptes de la sécurité sociale à l’horizon 2017 [1], les manifestant-es sont venus nombreux [2] rappeler les conséquences désastreuses de sa politique d’austérité et de la mise en œuvre de la loi Santé. Les syndicats estiment que 22000 postes et 16000 lits d’hospitalisation seront supprimés à la fin du quinquennat Hollande (voir l’appel intersyndical angevin CGT-FO-SUD-FSU). Le PS, qui s’était opposé à l’époque à la loi HPST (Hôpital Patients Santé Territoires), poursuit le travail de démantèlement de l’hôpital public de Roselyne Bachelot, avec la loi Santé. La colère des personnels hospitaliers exprimée ce matin à Angers et dans tout le pays ne doit pas rester sans perspectives. Un grand mouvement d’ensemble sera nécessaire pour combattre les politiques d’austérité, qu’elles soient de droite ou de gauche.

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Lire aussi sur le site national du NPA : Santé, le vent se lève ?

8 novembre 2016, par NPA 49

[1] Au prix de nombreux déremboursements et d’une austérité hospitalière contraire aux besoins de santé. On relèvera dans ce contexte le vigoureux communiqué de presse du Syndicat de la Médecine Générale dénonçant la mise en place par la Sécu de moyens humains et financiers pour dépister d’éventuels “fraudeurs” à la CMU au lieu d’assurer à toutes et tous une véritable couverture de santé.

[2] De nombreux autres rassemblements étaient organisés, notamment à Paris (3500 selon la police), Nantes, Marseille, Toulouse, Lyon ou Bordeaux, pour dire non à « la déstructuration du système hospitalier ».