À l’initiative de l’association intersyndicale VISA (vigilance et initiatives syndicales antifascistes), environ 300 personnes se sont massées le 1er octobre devant l’Hôtel de ville d’Angers pour protester contre la tenue au Centre des congrès de La Nuit du Bien Commun initiée par le milliardaire d’extrême droite et exilé fiscal Stérin, et aussi pour dénoncer la complicité de la majorité municipale de C. Béchu, dont des membres éminents issus de l’Association Sens Commun sont des relais des idées intégristes réactionnaires du milliardaire.
Après les grandes mobilisations des 10 et 18 septembre contre la politique macroniste au service des plus riches, celle du jeudi 2 octobre va être une nouvelle occasion pour le mouvement social d’affirmer l’urgence d’une autre politique sociale, démocratique et écologique. Toutes et tous aux manifestations à l’appel de l’intersyndicale à Angers (14h, place Leclerc), Cholet (10h, place Les Halles), Saumur (10h, place Bilange) et Segré (10h, place du port) !
Une marche mondiale pour le Climat et la justice sociale était organisée ce dimanche 28 septembre dans tout le territoire, et à Angers à 14h, place Leclerc. Appelée tardivement et alors que les dernières marches angevines pour le climat remontaient à 2022, celle de ce dimanche n’a pu réunir que 260 personnes. Cela n’a pas empêché que - soleil aidant - elle soit combative et joyeuse, ce qui laisse augurer une suite. Changeons le système, pas le climat !
Pour le rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien et de dénonciation du génocide en cours, ce sont à nouveau autour de 250 personnes qui, ce 27 septembre 2025, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et de ses partenaires. L’occasion de rappeler que la reconnaissance de l’État palestinien par plusieurs États impérialistes, dont l’État français, ne suffirait pas à faire cesser le massacre en cours à Gaza et le déni du droit à l’autodétermination du peuple palestinien. L’occasion aussi d’affirmer notre soutien à la Global Sumud Flotilla, déjà bombardée par des drones, mais à laquelle l’État français refuse toute protection. De larges extraits - très émouvants - du Journal de bord de Gaza 106 de Rami Abou Jamous ont été lus à la tribune.
La reconnaissance de l’État de Palestine par la France est présentée comme un geste historique. Mais que vaut cette reconnaissance sans fin du génocide, de l’apartheid et de la colonisation ?
Ce sont plus de 6000 personnes à Angers, 1100 à Cholet, entre 600 (police) et 1500 (syndicats) à Saumur et 200 à Segré qui, ce jeudi 18 septembre, ont manifesté à l’appel de l’intersyndicale du Maine-et-Loire. La mobilisation est donc plus du double de celle, déjà considérable, du 10 septembre. Le message est clair : l’opposition aux programmes d’austérité des prédateurs capitalistes est partagée par le monde du travail, la jeunesse et par les retraité·e·s !
Ce sont près de 250 Angevin·e·s qui se sont à nouveau rassemblé·e·s mercredi 17 septembre entre 17h30 et 18h30 à l’appel de l’AFPS49 pour dénoncer l’offensive criminelle contre Gaza de l’armée de l’État d’Israël. À la veille du 18 septembre, date limite fixée par l’ONU pour l’évacuation des territoires palestiniens occupés par cette même armée... Refusons le génocide en cours et l’épuration ethnique projetée par le gang fasciste de Netanyahou ! Dénonçons la complicité et/ou l’inaction des gouvernements occidentaux et arabes ! Solidarité avec le peuple palestinien !
L’objectif du mouvement social qui s’est manifesté avec force dès le 10 septembre doit être de construire la grève. Il n’y a pas de raccourci. Les blocages de la circulation et les mobilisations de rue, même de milliers de personnes, ne remplacent pas le blocage de l’économie par la grève et l’organisation des travailleurs et travailleuses sur leurs lieux de travail, par les AG de grévistes. La journée du 18 doit être la prochaine étape, où luttes syndicale, sociale et politique doivent converger, pour dégager Macron et commencer à envisager une autre société.
La réussite de la mobilisation « Bloquons tout ! » du mercredi 10 septembre (plus de 200.000 personnes dans la rue, plus de 3000 en Maine-et-Loire) confirme l’exaspération de la classe travailleuse face à la politique de spoliation sociale et écologique de la classe possédante représentée par Macron et le patronat. Des centaines d’initiatives très diverses ont été organisées sur l’ensemble du territoire, souvent avec le soutien des organisations syndicales de transformation sociale et écologique. Cette mobilisation ne doit pas s’arrêter là : dès mercredi 18, aux côtés de l’intersyndicale, on continue !
Sous la pression du mouvement « Bloquons tout » à partir du 10 septembre, rejoint par des franges significatives du mouvement syndical, Bayrou a décidé de prendre le risque de la censure dès la rentrée, le 8 septembre. Cette décision, qui cherche à court-circuiter le mouvement social, montre que la peur change de camp et doit nous donner confiance pour la suite ! Nous reproduisons ici le communiqué du NPA de ce jour, ainsi que le tract intersyndical CFDT-CGT-FO-SUD du CHU d’Angers appelant à tout bloquer le 10 septembre.
- jeudi 2 octobre à 18h30 rassemblement de protestation contre les attaques de l’État d’Israël contre la Global Sumud Flotilla. Place du Ralliement à Angers.
- samedi 4 octobre de 14h30 à 18h : débats sur l’agriculture et les enjeux environnementaux. Salle Pelloutier, Bourse du travail d’Angers.
- samedi 4 octobre à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien, place du ralliement à Angers.
- lundi 3 novembre à 20h : « Les Antilles empoisonnées », projection-rencontre autour du documentaire de Nicolas Glimois, aux 400 coups à Angers (Festival AlimenTERRE).
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Ce sont environ 3500 personnes qui sont descendues dans les rues angevines jeudi 2 octobre (2500 à Angers, 420 à Cholet, 200 à Saumur et 100 à Segré) à l’appel de l’intersyndicale CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU, Solidaires, UNEF et UE. C’est moitié moins que la semaine précédente, et un nouvel exemple des limites des journées de mobilisation à répétition, sans perspectives crédibles d’un affrontement central avec le pouvoir et les capitalistes qu’il représente. Mais cela peut devenir une mobilisation d’étape si nous réussissons un construire le nécessaire mouvement d’ensemble. Les militant·e·s du NPA49 ont distribué le dernier numéro de l’Anjou Rouge à la manifestation d’Angers.
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À l’école Dacier d’Angers est expérimentée depuis la rentrée une « rue école » fermée à la circulation des voitures de 8h20 à 8h50, afin que les enfants puissent y arriver tranquillement. Il n’y a pas encore d’installation permanente et ce sont les parents d’élèves qui tiennent la barrière avec un gilet jaune. Cette expérience - prévue pour le moment jusqu’à décembre - semble concluante et bien acceptée. Mais voici qu’au matin du 18 septembre, une voiture de la police nationale déboule en trombe dans la rue, alors même que les enfants sont en train de rentrer. Apercevant les gilets jaunes des parents, la maréchaussée avait vu rouge, imaginant quelque barrage revendicatif en cette journée de mobilisation nationale... Il a fallu détromper ces fins limiers. Comme quoi la retailleauderie paranoïaque ne développe pas la perspicacité !
Entre 230 et 250 personnes contre le massacre à Gaza cet après-midi du samedi 30 août, place du Ralliement, à Angers, avec les organisations habituelles : L’AFPS organisatrice de l’action depuis bientôt 2 ans, Mouvement de la Paix, PCF, JC, Amnesty international, LFI, UCL et NPA-A. Rendez-vous pris, pour samedi prochain.
Samedi 26 juillet 2025, au moins 220 Angevins ont de nouveau répondu présent pour le rassemblement hebdomadaire de la place du Ralliement. En préambule, l’AFPS49 a signalé qu’Angers avait eu la visite le 24 juillet de tout un aréopage de ministres dont le premier d’entre eux. Nous avions demandé audience, soit auprès de Mr Bayrou, soit auprès du ministre du commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mr Laurent Saint-Martin. La préfecture a bien relayé et appuyé notre demande mais les ministres ou leurs conseillers n’ont pas daigné nous recevoir. Un rendez-vous téléphonique avec la conseillère de M. Saint-Martin nous a été promis pour le lendemain. Il n’a pas été honoré. Manque de temps ou manque de courage pour assumer la position de non-action de la France ? Des paroles, oui mais sans effets concrets. Alors où sont les actes forts et contraignants pour stopper enfin la famine organisée comme arme de guerre par Israël contre le peuple palestinien ? Dans le même ordre d’idée, nous avons évoqué l’annonce faite par le président de la République de son intention de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi pas immédiatement alors que le parlement français a voté en ce sens il y a plus de 10 ans ? Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de voir mourir de faim plus de 2 millions de Gazaouis d’ici là ! Attendre deux mois de plus, c’est prendre le risque de reconnaître un État de Palestine qui ne sera plus qu’un cimetière ! Le communiqué de l’AFPS du 25/07 a été lu et commenté. Si aujourd’hui l’opinion mondiale oblige les responsables politiques à enfin bouger, c’est pour partie du fait de notre mobilisation indéfectible depuis 22 mois. Nous en avons conscience et c’est ce qui nous fait tenir, encore et encore. Puis une militante a lu le poème écrit à Gaza il y a quelques jours par Ziad Medoukh intitulé « La faim », texte qui nous a tous bouleversé. Deux autres militantes ont lu le long et poignant témoignage de Nour Elassi, jeune Gazaouie exfiltrée de Gaza par la France au début du mois. Elle est maintenant étudiante à Paris mais se sent coupable d’avoir laissé sa famille et ses amis. Nous en avons retenu : « J’ai l’impression d’avoir laissé mon âme sous les décombres et maintenant j’ai peur que quelqu’un marche dessus » et « Pour l’occupant, les mots sont plus dangereux que les balles ». Pour terminer nous avons tous ensemble écouté et chanté l’hymne palestinien « Mawtini » (Ma patrie).
Une nouvelle Pétition adressée au premier Ministre par l’intersyndicale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES peut être signée en ligne, qui exige l’abandon des mesures de régression sociale et écologique annoncées par F. Bayrou. Pour ses rédacteurs, le problème de la dette, c’est d’abord le manque de recettes et il faut « ouvrir la discussion sur la progressivité de la fiscalité, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la légitimité de l’optimisation fiscale ! ». Il faut aussi mobiliser à la base pour créer un rapport de forces dans les lieux de travail et dans la rue. À cet égard, signer la pétition intersyndicale peut être un premier pas et donner confiance à toutes celles et tous ceux qui n’en peuvent plus de ce gouvernement aux ordres des capitalistes. Signons-là !
Au Ralliement à Angers le 19 juillet, environ 300 personnes se sont rassemblées pour la Palestine dans l’après-midi, essentiellement des militants de l’AFPS, avec quelques drapeaux du PCF, de la FI, et bien sûr du NPA. À 16h30, un 2e rassemblement, contre les bombardements israéliens en Syrie, a été moins fourni : environ 100 personnes (photo). Il y a eu trois interventions (2 hommes, 1 femme), essentiellement pour défendre l’unité du pays et le refus du sectarisme.