Le NPA et l’écologie

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Terre Dans la campagne des Européennes, l’écologie est devenue une « valeur électorale » pour la plupart des partis (enfin presque : silence est fait sur le nucléaire, du PCF à l’UMP, en passant par le PS !). Mais seul le NPA défend résolument une écologie clairement anticapitaliste et la rupture avec le productivisme marchand. Derrière les OGM et le nucléaire, derrière l’agro-industrie, derrière le « tout-camion », on trouve les mêmes capitalistes qui oppriment et aliènent quotidiennement les travailleurs des champs et des villes, partout sur la planète. Les mêmes qui sont incapables de penser le « long terme » de l’écologie et de la survie de la planète, trop obnubilés qu’ils sont par le « court terme » de leurs profits. La révolution écologique passe par la révolution sociale, et réciproquement.

-  À LIRE : Pour une Europe écologiste

-  À VOIR ET ENTENDRE : Dans une vidéo, Raoul-Marc Jennar, tête de la liste « Partout en Europe, pas question de payer leur crise » présentée par le NPA dans la circonscription “Sud-Est”, résume les grandes lignes programmatiques du NPA en matière d’écologie...

Le NPA et l’écologie
Les grandes lignes programmatiques du NPA en matière d’écologie.

Extrait du tract de 4 pages diffusé à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires par la liste « Partout en Europe, pas question de payer leur crise » présentée par le NPA dans la circonscription “Ouest” pour les élections européennes et conduite par Laurence de Bouard :

L’écologie ne peut être qu’anticapitaliste !

Capitalisme et productivisme tuent la planète, l’environnement vital des humains. De la gabegie des ressources pétrolières séculaires aux cultures hasardeuses d’OGM en plein champ, les multinationales dictent leur loi. Sarkozy a le culot de présenter l’énergie nucléaire, ultra-dangereuse et génératrice de déchets toxiques pour des millénaires, comme une arme contre le réchauffement climatique ! En prônant la construction de nouveaux réacteurs EPR (après celui de Flamanville) et donc les lignes très haute tension qui vont avec (comme en Mayenne), il sert d’abord les profits de ses amis actionnaires d’AREVA. Certains capitalistes font également mine de se soucier de l’environnement et prétendent avoir des solutions : moratoires, « droit à polluer », écotaxes (consistant à faire payer aux salariés les contraintes auxquelles on les soumet)… C’est un leurre : le capitalisme veut des profits à court terme tandis que l’écologie nécessite une action à long terme. Si les plus pauvres sont les premiers à payer la facture écologique, comme à Toulouse avec AZF, la survie de toute l’humanité est menacée. La faillite du capitalisme est à la fois sociale et écologique. Luttes écologistes et sociales sont donc indissociables, le NPA veut en être le relais et l’acteur. Le NPA propose d’urgence : l’interdiction des cultures OGM en plein champ, la sortie rapide du nucléaire, le développement massif des énergies renouvelables et des transports publics gratuits… Plus généralement, le NPA défend un développement non productiviste, décidé démocratiquement et respectueux de l’avenir, le nôtre et celui de nos enfants.


Autre texte à lire :

-  Critique de la campagne de Europe-écologie menée par Les Verts : >>« Europe-écologie : Ecolibéralisme ? »<<


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Sauver la planète !
31 mai 2009, par NPA 49