23 septembre : près de 500 manifestant·e·s en Anjou

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Environ 400 personnes à Angers, 70 à Saumur, se sont rassemblées et ont manifesté samedi 23 janvier contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés publiques, répondant à l’appel national de 198 associations, syndicats et partis. Dans tout le pays, ce sont 80.000 personnes dans tout le pays, dont 15.000 à Paris, qui se sont mobilisées (32.000/9.000 selon l’État français). Cette mobilisation de rentrée “à froid”, si elle n’a pas été à la hauteur qui serait nécessaire, est loin d’avoir été négligeable et, après les congés d’été, peut être une première étape dans la remobilisation de la classe travailleuse.

Il faut également signaler qu’à Angers - ce ne fut pas le cas à Saumur - la préparation de la mobilisation a tardé à se mettre en place. Le fait que ni le PC, ni le PS, ni LO n’y appelaient, ou la peur de la place occupée par les associations et organisations politiques ont sans doute pesé dans la tiédeur initiale de certaines réactions syndicales locales. Mais il est notable que des associations ou organisations locales, non signataires au niveau national telles que Asile et partage, le Cercle 49, Pas sans nous 49, Amnesty international ou les JC 49 étaient bien présentes aux côtés des militant·e·s Solidaires, CGT, FSU, MDLP, ATTAC, Libre pensée, Soulèvements de la terre, LFI, NPA, GES, EELV, POI, NPA-jeunes etc.

À Angers, le rassemblement s’est déroulé au jardin du mail, autour du kiosque à musique, après que la préfecture a une nouvelle fois interdit, sans motif, la place du Ralliement. De plus la police a fait fuiter dans la presse que des “incidents” étaient attendus à Angers ! Ce type de manipulation paranoïaque digne des régimes autocratiques n’a pas découragé les 400 personnes présentes. Après lecture à plusieurs voix de l’appel national, plusieurs organisations ou associations ont pris la parole (CGT, Asile et partage, MDLP, PSN, ATTAC, LFI, EELV, NPA).

Alors que la porte-parole de la CGT et du collectif d’organisation avait annoncé la fin du rassemblement, une bonne moitié des personnes présentes est partie en manifestation via la place du Ralliement mais elle a été bloquée par la police à proximité de la préfecture. Un sit-in s’en est ensuivi pendant une vingtaine de minutes. Malgré cette nouvelle entrave policière à la liberté d’expression, aucun incident n’a eu lieu. La mobilisation va continuer !

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À Saumur, le rassemblement d’environ 70 militant·e·s a été tout aussi pacifique, malgré une présence disproportionnée de la police (RG, police judiciaire, nationale et municipale).

24 septembre 2023, par NPA 49