Lutter contre le réchauffement climatique : 1200 à Angers !

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Ce sont environ 1200 jeunes (et moins jeunes) qui ont manifesté vendredi 20 septembre dans l’après-midi dans les rues d’Angers pour souligner l’urgence d’une lutte contre le réchauffement climatique. Comme lors des précédentes manifestations “climatiques”, l’ambiance était combative et très critique contre l’inaction, voire les mauvaises actions des gouvernants au service des grandes firmes capitalistes. Une présence syndicale “adulte” était pour la première fois notable (FSU, Solidaires, CGT) à côté des organisations de jeunesse (Youth for climate, UNEF...) et écologistes (Greenpeace, Extinction-rebellion, Justice climatique, En transition...).

Des Bolivien.ne.s étaient également là pour dénoncer le sort sinistre réservé à l’Amazonie, livrée à l’agro-industrie avec la complicité des gouvernements locaux (dont celui d’Evo Morales en Bolivie, trahissant l’espoir qu’avaient placé en lui les communautés indiennes) et occidentaux (USA, UE, États pétroliers d’Arabie), et aux autochtones, déracinés ou massacrés.

Si la manifestation a moins réuni de jeunes que les 3000 du vendredi 15 mars, elle en a réuni deux fois plus que celle du 25 mai à Angers. C’était de toutes façons une première manifestation de rentrée, de surcroît marquée par un déficit de mobilisation en France. Ainsi à Paris, les plus de 10.000 manifestant.e.s ne peuvent être comparé.e.s aux mobilisations australiennes (300.000 personnes), allemandes (1,4 millions, dont 300.000 à Berlin !), à Londres ou Bruxelles. Ce déficit est d’autant plus surprenant que la conscience que le gouvernement ne fait rien de positif, hormis dans ses discours (voir plus haut la banderole de Greenpeace) est largement répandue. Le mouvement syndical tarde à s’investir pleinement, même s’il fait quelques petits pas (à Angers comme ailleurs, sa présence est restée symbolique et portée par un petit nombre de militant.e.s). À l’heure où le GIEC s’apprête à valider les études prédisant une hausse de +7°C à la fin du siècle si le capitalisme continue sur sa lancée, la construction d’un mouvement écosocialiste, clairement politique, reste plus que jamais à l’ordre du jour.

20 septembre 2019, par NPA 49