Nucléaire : 400 angevins exigent d’avoir le choix !

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Ce sont entre 350 (au départ) et 450 (au plus fort du cortège) angevin-e-s qui ont manifesté à l’appel des signataires de la déclaration « Nucléaire : Nous voulons avoir le choix ». Rassemblé-e-s dans un premier temps devant la préfecture, ils et elles ont d’abord fait une minute de silence pour les victimes du séisme et du tsunami au Japon, ainsi que pour les travailleurs du nucléaire de Fukushima (ceux déjà morts au cours des explosions et ceux qui se sacrifient actuellement pour éviter le pire). Puis le cortège a emprunté le Bd Foch et la rue Boreau jusqu’au siège d’ERDF.

À l’appel de nombreuses associations et partis (23 en Maine-et-Loire ; une soixantaine au niveau national), entre 350 et 450 personnes se sont rassemblées, dimanche 20 mars après-midi, devant la préfecture du Maine-et-Loire, autour de la déclaration unitaire « Nucléaire : Nous voulons avoir le choix. »

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Cette déclaration a été lue au mégaphone, qui rappelle les circonstance de la catastrophe au Japon et rend hommage aux victimes mais qui demande aussi l’arrêt de tous les projets français en cours, l’arrêt des réacteurs ayant atteint ou dépassé les 30 ans de fonctionnement et exige l’ouverture d’un véritable débat sur le nucléaire. Car ce n’est pas à Sarkozy de décider seul qu’il faut relancer le programme électro-nucléaire. C’est au peuple de décider s’il faut ou non le poursuivre, après que tous les éléments du débat auront été publiquement posés. Or, ce que montre à nouveau la catastrophe de Fukushima, c’est que d’une part le risque zéro n’existe pas, d’autre part que le danger est tel que, même improbable, il ne peut être raisonnablement couru.

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La minute de silence en l’honneur des les victimes japonaises des catastrophes naturelle et nucléaire aura été le moment le plus fort de ce rassemblement, démentant par son recueillement même les accusations ignobles des pro-nucléaires professionnels selon lesquelles celles et ceux qui demandent l’ouverture rapide d’un débat seraient “indécents”. Non, nous ne laisserons pas des nucléocrates irresponsables organiser des parodies de débat dans l’indifférence organisée de la population. Il nous faut rapidement un vrai débat et la possibilité de faire un choix. Ce sera notre meilleur hommage aux travailleurs japonais qui luttent aujourd’hui héroïquement contre la mort nucléaire.

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Lire un nouvel article de Daniel Tanuro sur le site national du NPA :
-  Le pire est en marche à Fukushima ! (17/03/2011)

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20 mars 2011, par NPA 49