Dans un communiqué de presse, le NPA 49 dénonce la censure homophobe de la municipalité d’Angers frappant les affiches de prévention contre le sida. Cette censure irresponsable du point de vue de la santé publique et totalement antidémocratique traduit le poids de l’ultra-droite au sein de la municipalité. Alors que le candidat national de cette ultra-droite semble devoir remporter les primaires de la droite officielle, le NPA49 appelle la vraie gauche et le syndicalisme de transformation sociale qui se sont manifestés pendant la lutte contre la loi travail à faire émerger d’urgence une alternative sociale politique contre toutes les politiques de régression sociale, sociétale et écologique.
La ville d’Angers vient de censurer des affiches ministérielles de prévention contre le Sida. Cette censure est une attaque inadmissible contre les libertés démocratiques et un objectif de santé publique. Ses relents d’homophobie et d’ordre moral traditionaliste traduisent le poids de l’ultra-droite et de « La Manif pour tous » au sein de la municipalité.
Avec la percée de F. Fillon aux primaires de la droite déclarée, l’ultra-droite se sent en effet des ailes.
Cette ultra-droite sait éveiller les peurs irrationnelles ou imaginaires [1]. Pourtant, elle ne représente qu’une petite minorité de la population. En Maine-et-Loire où il a obtenu la majorité aux primaires de la droite déclarée, F. Fillon n’a drainé que 5% des électeurs inscrits (alors même qu’il a également pu apparaître à certainEs comme un moyen de se débarrasser de N. Sarkozy dès le premier tour).
C’est l’absence d’alternative vraiment à gauche qui laisse le champ libre à ce courant ultraconservateur d’un point de vue sociétal et ultralibéral au niveau social et économique. On ne peut pas se consoler en se disant que c’est un phénomène mondial. La catastrophe humaine et écologique où nous mènent de conserve les ultralibéraux et les théofascistes de toute obédience peut encore être évitée.
La lutte contre la loi El Khomri l’a montré : c’est par la mobilisation du monde du travail et des jeunes que l’espoir peut être reconstruit. Au-delà d’élections présidentielles qui ne sont que le choix truqué d’un monarque-marionnette, la vraie gauche et le syndicalisme de transformation sociale doivent s’unir et faire émerger un projet de société qui permette enfin de sortir du monde capitaliste, de sa concurrence sauvage, de ses replis identitaires et de son irresponsabilité sociale et écologique. Il y a urgence !
Angers, le 22 novembre 2016
[1] ainsi brandit-elle régulièrement l’épouvantail de la GPA -gestation pour autrui- alors que celle-ci est interdite en France et n’est pas défendue par des forces politiques identifiables.
- samedi 4 mai à 15h : manifestation pour un cessez-le-feu à Gaza à l’appel de l’AFPS49 et d’un collectif d’organisations (dont le NPA49). Place du Ralliement à Angers.
- jeudi 16 mai de 18h à 22h : “Conférence Culture de guerre ou culture de paix ?” organisée par Société des Lectrices et Lecteurs de
L’Humanité, CGT, Mouvement de la Paix, Espaces Marx Anjou, Libre Pensée, Attac, FSU, MNLE. Bourse du Travail d’Angers (Pelloutier).
- samedi 8 juin : cyclo-manif contre la nouvelle zone Océane 3 - Angers/St Sylvain, à l’appel des Soulèvements de la terre-49
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Pas moins de 530.000 euros selon La Topette n°15 (mars-mai 2015) : le département y a été de sa poche (du moins de celle de ses administré·e·s). Mais la “flamme olympique” va bien passer par le Maine-et-Loire et Angers le mardi 28 mai. Et nos élu·e·s de droite d’étaler leur joie dans leurs feuilles de chou départementale et municipale ! Bien sûr, aucun d’entre eux et aucune d’entre elles ne se “souvient” que cette idée de faire courir une “flamme olympique” en relais successifs est une invention des nazis pour les jeux olympiques de 1936 à Berlin... Exaltation du nationalisme (en l’occurrence à l’échelle angevine, de l’esprit de clocher) et opium du peuple ! Quant au gaspillage d’argent, au “nettoyage social” des lieux concernés par les JO de Paris 2024 et au saccage de la nature qu’ils occasionnent déjà, iels font mine de ne pas les voir... Décidément, ces JO ressortent d’un monde dont nous ne voulons plus ! (Voir aussi ICI sur le site du Cercle 49)
Une pétition du Collectif “Non au parking-silo” du château d’Angers peut être signée en ligne ICI. Toutes les informations du Collectif peuvent par ailleurs être trouvées sur sa page Facebook.
Sans surprise le 4 mars 2024 au congrès de Versailles, les deux élus LR du Maine-et-Loire ont voté contre l’inscription de « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse » dans l’article 34 de la Constitution : Anne-Laure Blin, députée de la 3e circonscription (Saumur-nord) et Stéphane Piednoir, sénateur. Deux figures de l’extrême droite “respectable” à l’angevine, qui se manifestent régulièrement par des positions rétrogrades et obscurantistes (notamment sur la radio catholique RCF-Anjou, qui multiplie elle aussi les attaques contre le droit des femmes à disposer de leur propre corps). Cela n’a pas empêché le Congrès d’adopter le texte par 780 voix contre 72 (essentiellement issues de LR). Reste que le droit théorique désormais constitutionnalisé doit pouvoir être respecté en pratique. Compte tenu de la politique du gouvernement (coupes budgétaires dans la santé, fermeture des structures de proximité, absence de politique de prévention et d’éducation à la hauteur), la lutte pour un droit effectif à l’IVG n’est pas terminée...
Selon J-B Edart, curé et doyen de la faculté de théologie de la soi-disant “Université” Catholique de l’Ouest (UCO) dans une vidéo complaisamment relayée par RCF Anjou, la constitutionnalisation du droit à l’IVG reviendrait « à affirmer que le droit à mettre fin à une vie humaine est un des fondements de notre société ». Et pour étayer sa “thèse” il compare le droit à l’IVG aux « sacrifi[ces] » de « nouveaux nés » que faisaient les « rois dans le Proche-Orient ancien » (lesquels ?) pour assurer « les fondations de leur ville ». Si on le suit bien, des foetus seraient donc des « nouveaux nés ». Voilà un “théologien” qui n’a pas lu Aristote, même revu par Thomas d’Aquin, et qui confond potentiel et actualisation du potentiel. Qui n’a pas non plus suivi les cours de biologie consacrés à la sexualité (est-il ancien élève du collège Stanislas ?) Surtout, il attaque frontalement le droit des femmes à disposer de leur propre corps. Venant du même qui, dans une autre vidéo relayée par RCF, s’attaquait de façon jésuitique à la possibilité de bénir des couples homosexuels ouverte par la déclaration papale Fiducia Supplicans, rien d’étonnant. La contre révolution catholique reste particulièrement forte en Anjou et notamment à l’UCO... Vigilance !
Pour justifier l’instauration de coûteuses barrières automatiques à l’entrée des déchetteries (et les badges correspondants), les élus majoritaires d’Angers-Loire-Métropole (ALM) ont argué du coût supposé - et non évalué - de déchets déposés par des personnes extérieures à l’agglo. Le résultat évident de cette décision clochemerlesque, la multiplication des dépôts sauvages, y compris en ville, notamment par celleux qui n’ont pas pris la peine de demander leur badge, ne s’est pas fait attendre. Ouest-France du 18/01/2024 rapporte que le long de la Sarthe, en face de l’ile Saint-Aubin, en bordure d’une zone Natura 2000, tout un secteur sert de décharge en plein-air, à la fois pour des particuliers et pour des entreprises, en particulier du BTP, et que le phénomène se serait accentué depuis la mise en place du filtrage à l’entrée des déchetteries. Si ALM envoie de temps en temps des équipes pour nettoyer, rien n’est véritablement fait pour préserver cette zone sensible pour la biodiversité. L’irresponsabilité et l’inaction écologique (ou pire) est décidément une marque de fabrique de l’agglo...