Toutes et tous le samedi 15 octobre à la Manifestation régionale de Rennes Contre le Nucléaire et pour l’arrêt immédiat des chantiers EPR et THT ! Le NPA49 se joint à l’appel de la Coordination Antinucléaire Ouest et du Réseau "Sortir du nucléaire". Exigeons par notre mobilisation la mise en place d’un plan de sortie du nucléaire en moins de 10 ans : c’est possible et, comme l’a montré le tragique exemple de Fukushima, c’est urgent !
Le 18 avril les six réacteurs de Fukushima étaient submergés par une immense vague qui a détruit les circuits d’alimentation électrique entraînant la fusion d’au moins 3 des cœurs. Cette catastrophe sans précédent a déversé des quantités énormes de radioactivité dans l’air et la mer. Six mois plus tard, ces réacteurs continuent de rejeter des matières radioactives dans l’air et dans l’eau utilisée pour les refroidir. Cet accident nucléaire a rendu inhabitable toute une zone du Japon avec ce que cela implique de déracinement pour la population, de risques sanitaires et d’angoisses.
Solidarité avec le peuple japonais victime à la fois de la catastrophe et d’un gouvernement à l’incompétence criminelle
D’après des analyses indépendantes, des dizaines milliers de personnes vivent, au delà du périmètre de sécurité, dans un environnement fortement contaminé sans la moindre information des autorités. Face à l’inaction des autorités, des réseaux de citoyens et de scientifiques se mettent progressivement en place. Une grande manifestation exigeant l’arrêt du nucléaire a eu lieu récemment à Tokyo, avec l’appui d’importants syndicats et de nombreux intellectuels. Ils ont besoin de tout notre soutien.
Arrêter cette industrie qui met l’humanité en danger
Il n’y a pas de nucléaire propre ou sûr, un accident peut toujours arriver, sans même parler de la chute d’un avion ou d’actes malveillants. Le problème des déchets dont on ne sait pas quoi faire à part les enterrer, justifie à lui seul l’arrêt de l’industrie nucléaire !
Au Japon, depuis 2002 Tepco falsifie les résultats des contrôles effectués sur certains de ses réacteurs. En France, le lobby du nucléaire, que soutient Sarkozy et qu’avaient soutenu les gouvernements précédents de droite comme de gauche, ne peut s’imposer que par le mensonge : normes sismiques non respectées, mensonges d’État sur le nuage de Tchernobyl, absence d’études épidémiologiques sur l’impact sur la santé des rejets permanents des centrales, conditions de travail, santé et droits d’expression des salariés malmenés ...
Une mobilisation puissante est indispensable pour imposer la sortie du nucléaire et la transition énergétique. Elles devra unir les salariés du nucléaire et de l’énergie –qui sont les premières victimes lors des accidents- et l’ensemble des usagers.
Le NPA s’y engage, dans l’unité avec le mouvement antinucléaire, tout en avançant ses propositions : la sortie du nucléaire inscrite dans un plan de réduction des consommations d’énergie et le développement des énergies renouvelables, la réquisition des grandes groupes de l’énergie (EDF, GDF-Suez, Areva …) dans le cadre d’un service public de l’énergie qui préserve et crée près de 800.000 emplois, l’énergie accessible, gratuite pour les besoins de base, tout en faisant payer très cher les usages abusifs.
N’attendons pas des promesses électorales ni des compromis au rabais entre le PS et ses alliés, mais exigeons par notre mobilisation la mise en place d’un plan de sortie du nucléaire en moins de 10 ans, ce qui implique d’arrêter, mettre en sécurité et commencer à démanteler dès maintenant les plus vieux réacteurs et de stopper la construction des nouvelles centrales.
Participons massivement aux manifestations du samedi 15 octobre ! À Angers un car de 69 places part de la place de La Rochefoucault à 10h pour la manifestation régionale de Rennes (retour avant 20h). Il est déjà plein mais du covoiturage est également possible.
SORTIR DU NUCLEAIRE, C’EST POSSIBLE, C’EST URGENT !
- télécharger le 8 pages (anti) nucléaire du NPA
- mardi 21 mai à 19h : AG collective pour structurer la suite de Riposte trans sur Angers (nationalement un appel à mobilisation est lancé pour le week-end des 25 et 26 mai prochains). Angers, Bourse du Travail
- samedi 25 mai : contre la politique du « choc des savoirs » dans l’éducation nationale, rassemblement pl. Bilange à Saumur (à 15h) et à Nantes à l’échelle régionale (voir l’appel de l’intersyndicale FSU-FO-SUD-CGT-CNT-FCPE)
- samedi 25 mai à 15h : manifestation pour un cessez-le-feu à Gaza à l’appel de l’AFPS49 et d’un collectif d’organisations (dont le NPA49). Place du Ralliement à Angers.
- lundi 27 mai à 20h : réunion électorale du “NPA-Révolutionnaires” avec Selma Labib et Gaël Quirante, salle du Doyenné à Angers.
- samedi 1er juin à 14h : manifestation à Angers pour un Avenir solidaire et contre l’extrême droite initié par la LDH49.
- vendredi 7 juin à 20h : meeting avec Christine Poupin, porte-parole du “NPA-l’Anticapitaliste”, à la salle Jules Vallès de la médiathèque de Nantes (tram ligne 1, arrêt Médiathèque).
- samedi 8 juin : cyclo-manif contre la nouvelle zone Océane 3 - Angers/St Sylvain, à l’appel des Soulèvements de la terre-49.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Ce vendredi 17 mai 2024 était une JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE LES LGBTIPHOBIES. Appelé très tardivement, notamment par Quazar, un rassemblement d’environ 70 personnes s’est tenu de 19h à 20h au Ralliement, à Angers. Ce fut l’occasion de dénoncer de l’augmentation des LGBTI-phobies en France et en Europe et d’annoncer la suite de Riposte trans pour les droits des trans et reproductifs (des initiatives trans auront lieu dans tout le pays pendant le week-end des 25 et 26 mai). Les intervenant·e·s ont en particulier dénoncé le projet de loi porté au parlement par l’extrême droite RN et visant à interdire les traitements médicaux et hormonaux de transition de genre pour les mineurs.
Jeudi 16 mai de 18h à 22h, devant environ 120 personnes, la Société des Lectrices et Lecteurs de L’Humanité a organisé à la Bourse du travail d’Angers un débat sur le thème “Culture de guerre ou culture de paix ?” avec le soutien des CGT, Mouvement de la Paix, Espaces Marx Anjou, Libre Pensée, Attac, FSU, MNLE et du RAARE qui tenait un buffet. Claude Serfati d’Attac devait y intervenir, mais malade, il n’a pu le faire qu’à travers une vidéo où il répondait aux questions de Sébastien Crépel, codirecteur de la rédaction de l’Humanité. C’est ce dernier qui introduisit la réunion aux côtés des différents intervenants, dont des syndicalistes du secteur de l’armement. Le débat a pu se poursuivre dans la salle.
Pour la deuxième fois de la semaine, un rassemblement pour un cessez-le-feu à Gaza et dénonçant l’attaque de l’armée israélienne commencée à Rafah s’est tenu vendredi 10 mai sur la place du Ralliement à Angers. Appelé dans la journée par un groupe d’étudiant·e·s, en plein milieu du pont de l’Ascension, mais relayé in extremis par l’AFPS49, il a tout de même réuni environ 150 personnes. Comme lors de la manifestation du lundi 7 mai (voir ICI), une ronde a été organisée pendant que la foule scandait des slogans pour une Palestine libérée de l’occupation et de la guerre. La mobilisation ne s’éteindra pas. Solidarité avec le peuple palestinien !
Après la censure liberticide par la nouvelle présidente de l’Université d’Angers de la conférence que devait donner au Qu4tre (centre culturel de l’Université d’Angers) l’historienne Ludivine Bantigny (lire ICI), celle-là a dû se tenir dans deux salles communicantes de la Bourse du travail d’Angers. Tout le monde n’a pas pu rentrer ! Nul doute que le scandale de l’interdiction a favorisé cette affluence. Pour autant, la gravité du sujet de la conférence, la montée du fascisme dans un cadre d’ensauvagement du capitalisme et de son personnel politique, les moyens d’y résister et de construire un autre monde à partir d’une démocratie radicale, suffisait à l’expliquer. Contre le fascisme, unissons-nous !
Vendredi 8 mars 2024, la journée internationale pour les droits des femmes a été célébrée à Angers par plusieurs initiatives militantes. La CGT avait fait son propre village féministe, rue Lenepveu de 12h à 14h. Le collectif du 8 mars qui regroupe le Planning familial, le collectif Lucioles, Aides, Les Collages féministes, Youth for climate, Attac et les syndicats FSU et Solidaires, organisait une Fête foraine féministe au Ralliement à partir de 15h40 (début de la grève féministe) et une manifestation à 18h, après une prestation de la chorale féministe. Le temps n’était malheureusement pas de la partie mais ce sont néanmoins près de 500 personnes qui ont ensuite défilé sous la pluie, notamment pour se réjouir de la constitutionnalisation du droit à l’IVG (mais surtout pour exiger que ce droit théorique le soit en pratique), contre les violences générées par l’idéologie patriarcale et pour l’égalité salariale.