Marée humaine pour le Black Lives Matter angevin !

Partager

Après un premier rassemblement de près de 500 personnes, ce sont environ 2000 personnes (dont beaucoup de jeunes) qui ont manifesté dans le centre-ville d’Angers mardi 9 juin en fin d’après-midi, depuis le château jusqu’au Palais de justice, à l’appel du tout nouveau collectif Black Lives Matter d’Angers et d’associations, syndicats et partis démocratiques et antiracistes. Comme la précédente, cette manifestation était interdite mais la police n’a pas montré le bout du nez ; il n’y a donc pas eu d’incidents. L’état d’urgence sanitaire ne peut décidément plus guère servir à contenir la colère populaire contre l’ordre injuste du monde capitaliste !

La mobilisation a commencé par un rassemblement devant le château d’Angers, avec prise de parole d’une militante de Black Lives matter.

Puis la manifestation, très dense mais souvent masquée, crise sanitaire oblige, a remonté la rue Lenepveu...

... et a fait un arrêt sur la place du Ralliement. Les manifestant.e.s ont alors posé un genou à terre et fait une minute de silence en mémoire de George Floyd, assassiné par le policier suprémaciste blanc Derek Chauvin. Le mot d’ordre justice ! (pour Adama !) a également été largement repris.

La manifestation est ensuite repartie vers le palais de justice par la rue d’Alsace et le boulevard de l’hôtel de ville...

Comme ailleurs dans le monde, la manifestation angevine marque le début d’une mobilisation historique contre les violences policières. Des milliers de jeunes se lèvent partout contre le racisme systémique, contre les violences policières, contre la violence sociale. Le gouvernement aura assumé jusqu’au bout la brutalité de sa politique en interdisant les rassemblements tels que celui d’Angers. Le fait que ceux-ci aient quand même eu lieu est la démonstration que le nombre et la détermination peuvent venir à bout de toutes ses mesures répressives. La lutte va donc continuer. Mais, pour gagner, il faut réussir à rassembler toutes les colères “déconfinées”. Partout, soyons le plus nombreux possible dans les futures mobilisations. Contre les violences policières et le racisme. Contre l’état d’urgence prétendument sanitaire le jeudi 11 juin. Et aussi, aux côtés des hospitalier.e.s, le mardi 16 juin, première grande journée de mobilisation nationale du « monde d’après » !

9 juin 2020, par NPA 49