Mercredi 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, doit être cette année une journée de grève générale. Oui, notre lutte doit passer par la grève générale féministe ! En Maine-et-Loire, plusieurs initiatives sont d’ores et déjà annoncées. À Angers, un village féministe se tiendra le samedi 4 mars de 14h à 17h30 rue Lenepveu devant l’hôtel Pincé à l’appel du Collectif 8 mars, suivi le mercredi 8 mars, place du ralliement, d’un rassemblement à 15h40 et d’une manifestation à 18h . À Saumur et Cholet, des manifestations partiront le 8 mars à 15h40 des places Bilange et Travot. À Segré, un rassemblement est également prévu le 8 mars à 10h devant Paulstra.
Premières concernées par la contre-réforme des retraites
Pourquoi la grève féministe ? Cette année, la grève féministe va s’inscrire, en France, dans le continuum de la lutte contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Un appel interprofessionnel à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs circule d’ores et déjà pour le mardi 7 mars. Les appels à reconduire la grève le lendemain, le mercredi 8 mars, se multiplient.
Cette année, le 8 mars doit donc être une journée de convergence, qui doit permettre de dénoncer plus que jamais l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites pour les femmes. Ce sont elles qui seront le plus pénalisées par cette réforme : carrières hachées, temps partiels imposés, salaires minorés… Les femmes ont déjà des retraites moyennes de 40 % inférieures aux retraites des hommes. Ce contexte particulier doit mettre en lumière les autres revendications féministes que nous défendons année après année.
Pourquoi faire grève ?
Pourquoi la grève féministe ? Car elle seule montre la place des femmes et des minorités de genre dans notre société. Il s’agit non seulement d’arrêter le travail « visible », salarié pour la majorité, donc de faire la grève sur les lieux de travail. Mais il s’agit aussi d’arrêter toutes les tâches accomplies, le plus souvent gratuitement : soin aux enfants et aux personnes dépendantes, organisation de la vie des familles, tâches ménagères, etc. Se mettre en grève dans les entreprises, mais aussi dans les foyers, les écoles… Se mettre en grève, c’est mettre en évidence l’importance de notre place dans la société.
Pourquoi la grève féministe ? Cette journée est internationale. Faire grève est une façon de montrer notre solidarité envers toutes les femmes et les minorités de genre à travers le monde qui ne peuvent ni faire grève ni revendiquer leurs droits, qui n’ont que peu ou pas de droits, qui sont emprisonné·e·s parce que femmes, homosexuel·le·s, trans. Par solidarité envers les Iraniennes, les Afghanes, les Kurdes, les Ukrainiennes, et toutes les autres.
Un monde libéré de toute violence patriarcale et capitaliste
Pourquoi la grève féministe ? La grève, c’est l’occasion de marteler nos revendications :
- Égalité salariale, égalité à l’embauche et d’évolution de carrière, pour garantir notre indépendance économique ;
- Reconnaissance, partage et valorisation du travail domestique, d’éducation et de soin. Sauvegarde et développement de services publics de qualité partout ;
- Moyens et structures nécessaires pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles ;
- Égalité d’accès aux soins et prise en compte de la santé des femmes et personnes LGBT dans la recherche.
Ces revendications englobent de nombreux domaines tant publics que privés. Mais cela n’est que le reflet du peu de place faite aux femmes dans la société, patriarcale et capitaliste depuis maintenant trop longtemps.
Alors, femmes en première ligne, femmes en lutte, toutes en grève le 8 mars !
Annexe : tract du secteur santé du NPA appelant aux mobilisations des 7 et 8 mars
- jeudi 16 mai de 18h àh : 22h : “Conférence Culture de guerre ou culture de paix ?” organisée par Société des Lectrices et Lecteurs de
L’Humanité, CGT, Mouvement de la Paix, Espaces Marx Anjou, Libre Pensée, Attac, FSU, MNLE. Bourse du Travail d’Angers (Pelloutier).
- vendredi 17 mai 2024 à 19h : rassemblement au Ralliement, à Angers pour la JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE LES LGBTIPHOBIES (dénonciations de l’augmentation des LGBTIphobies en France et en Europe avec la suite de Riposte trans pour les droits des trans et reproductifs).
- samedi 18 mai à 15h : manifestation pour un cessez-le-feu à Gaza à l’appel de l’AFPS49 et d’un collectif d’organisations (dont le NPA49). Place du Ralliement à Angers.
- mardi 21 mai à 19h : AG collective pour structurer la suite de Riposte trans sur Angers (nationalement un appel à mobilisation est lancé pour le week-end des 25 et 26 mai prochains). Angers, Bourse du Travail
- samedi 25 mai : contre la politique du « choc des savoirs » dans l’éducation nationale, rassemblement pl. Bilange à Saumur à 15h (voir l’appel de l’intersyndicale FSU-FO-SUD-CGT-CNT-FCPE)
- lundi 27 mai à 20h : réunion électorale du “NPA-Révolutionnaires” avec Selma Labib et Gaël Quirante, salle du Doyenné à Angers.
- samedi 1er juin à 14h : manifestation à Angers pour un Avenir solidaire et contre l’extrême droite initié par la LDH49.
- vendredi 7 juin à 20h : meeting avec Christine Poupin, porte-parole du “NPA-l’Anticapitaliste”, à la salle Jules Vallès de la médiathèque de Nantes (tram ligne 1, arrêt Médiathèque).
- samedi 8 juin : cyclo-manif contre la nouvelle zone Océane 3 - Angers/St Sylvain, à l’appel des Soulèvements de la terre-49.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
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