En Palestine, 17 ans après le début de la construction du Mur, l’année 2019, marquée par l’accélération de la répression et une violence inégalée des colons contre la population, est aussi celle où Trump, après avoir fait de Jérusalem la capitale d’Israël, a reconnu l’annexion du Golan syrien et donné sa bénédiction aux projets d’annexion d’une partie de la Cisjordanie.

En Europe, les États ont renoncé à mettre en œuvre de vrais dispositifs pour sauver les migrants au large de l’Italie. Ils ont fait obstacle aux ONG, contraintes de prendre elles-mêmes en charge les sauvetages d’urgence. Ils ont honteusement sous-traité la question des réfugiés à des autorités libyennes complices des mafias.

À la frontière mexicaine, dans sa folie raciste et sécuritaire, Trump impose l’édification de barrières d’acier, à défaut de pouvoir réaliser totalement son projet de mur payé par le Mexique.

Si l’on prend le cas du Mur israélien en Palestine, c’est un véritable concentré d’inhumanité. Il dépouille les Palestiniens de leurs terres, les enferme, sépare les familles, limite l’accès à la santé et à l’éducation, entrave les déplacements. Il fait plus que pourrir la vie des gens : il consacre un système d’apartheid avec ses ramifications coloniales qu’il voudrait annexer bien au-delà du territoire israélien.

La Cour internationale de justice de La Haye a acté son illégalité le 9 juillet 2004, demandant aux États qu’il « soit mis fin aux entraves, résultant de la construction du mur » et « de faire respecter par Israël le droit international humanitaire ». On attend toujours le commencement d’un début de pressions !

Refusons la fatalité du pire : Ensemble, construisons un #MondeSansMurs !

AFPS, ATTAC, CCFD-Terre Solidaire, LDH, Mouvement de la paix, ACG, FSU, UD CGT, UNEF, EELV, FI, Génération.s, MJCF, NPA, PCF, PG