Au mois de mai, la Confédération Européenne des Syndicats programmait une journée d’action pour la défense de l’emploi industriel le 9 octobre. Devant la multitude de plans de licenciements en cours malgré les gesticulations de Montebourg, la CGT décide à la fin de l’été d’en faire une journée de grève et de manifestation pour l’emploi. Des défilés ont eu lieu dans 7 grandes villes dont Rennes pour les régions Bretagne et Pays-de-La-loire. Si la grève n’a pas été massive et ne s’est pas étendue au delà des bases CGT, les manifestations ont rassemblé quelques 90 000 salariéEs. Pour le NPA cette mobilisation doit être une première étape favorisant la convergence des luttes afin d’imposer l’interdiction des licenciements. Plus de 300 angevinEs avaient fait le déplacement à Rennes. (La CGT de Michelin-Cholet avait quant à elle affrété un car pour Paris : toute la filière automobile s’était donné rendez-vous au salon de l’auto... où des centaines de CRS les attendaient.)

A deux jours de la probable liquidation de Thomson/Technicolor Angers, une centaine de salariéEs a manifesté à Rennes à l’appel de l’intersyndicale CGT-CGC-CFDT. L’UD CGT de Maine-et-Loire avait rempli deux cars dans lesquels on comptait de nombreuses délégations de la métallurgie (Valéo, Bosh, Artus, PCM...). La FAPT 49 (Fédération des Activités Postales et Télécommunications) et l’Union Locale CGT du Choletais avait aussi organisé leur propre car.

Les militantEs du NPA étaient présentEs à la manifestation rennaise, le tract distribué appelant à constituer une opposition de gauche unitaire face au Gouvernement fut très bien accueilli. D’autres partis politiques étaient présents : Lutte Ouvrière et Breizhistance avaient constitué leur propre cortège, on pouvait voir également de nombreux drapeaux du PCF.