1500 à la 10e marche des fiertés LGBT à Angers

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Grâce à la Lesbian and Gay pride, depuis maintenant 10 ans à Angers, les homosexuel-le-s peuvent manifester au grand jour, se dévoiler, cesser de se cacher dans un placard. De la tête à la queue du long cortège, ce n’est que musique, danse, joie, fierté d’apparaître. De ce point de vue, la 10e « marche des fiertés » LGBTI angevine qui a réuni environ 1500 personnes samedi 16 mai après-midi, dont une très grande majorité de jeunes, a été l’une des plus réussies. Elle a aussi été une nouvelle occasion d’exiger l’égalité des Droits (mariage, PACS en mairie, homoparentalité...) et d’affirmer sa solidarité avec toutes/tous les les homosexuel-le-s réprimés de par le monde, à commencer par celles et ceux de Riga (où la marche des fiertés a fini par être autorisée) et de Moscou (où elle a été interdite et réprimée).

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10e Lesbian & Gay pride angevine !

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Derrière un immense drapeau arc-en-ciel porté par des dizaines de personnes enthousiastes, et devant le cortège des camions sonorisés et la grande masse des manifestants, homo et hétéro, un « carré de tête » politique regroupait les associations comme Quazar (organisatrice de cette 10e Lesbian & Gay Pride) et Aides et les partis politiques soutenant les droits des homosexuels (PS, Verts, NPA et vers la fin PCF).

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1500 participants !

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Une série d’interventions politiques a eu lieu place de la République. Quazar a rappelé les émeutes de Stonewall à New York en juin 1969, où les gays ont affronté la police pendant trois jours, donnant naissance aux premiers groupes de libération. Quazar a aussi évoqué la « Baltic pride » de Riga, finalement autorisée après une première interdiction, et fait état de la lettre du maire PS d’Angers à son homologue de Riga pour demander la protection des manifestants. Le PS, une représentante verte de la municipalité et Les Verts ont fait part de progrès institutionnels de la lutte contre l’homophobie dans l’Union européenne (UE), et conclu sur des appels à voter pour leurs listes respectives aux élections du 7 juin. Le représentant du NPA a pour sa part rappelé que les quelques concessions -très insuffisantes- arrachées à l’UE l’avaient d’abord été par l’établissement d’un rapport de forces dans la rue et ce après des décennies de lutte. Qu’il serait donc illusoire de s’en remettre uniquement à « l’institutionnel », qu’il fallait continuer à se battre pour des droits pas encore acquis ou toujours susceptibles d’être menacés. D’ailleurs, le droit à l’avortement n’est-il pas bafoué dans l’UE sans que cela la préoccupe, notamment en Irlande et en Pologne ? La marche du jour montrait en tous cas que l’égalité des droits avait des défenseurs !

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Drapeau arc-en-ciel

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Egalité des droits !
16 mai 2009, par NPA 49