Elections européennes : l’analyse du vote

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Votez NPA ! Après les élections européennes du 7 juin :
-  Communiqué de presse du NPA 49 ;
-  ÉTUDE COMPARATIVE (document PDF) : résultats du NPA par bureau de vote à Angers et comparaison avec les résultats antérieurs de la gauche anticapitaliste ;
-  Analyses et résultats détaillés par région des résultats du NPA.


-  COMMUNIQUE DE PRESSE DU NPA 49

Tout a été fait, notamment par Sarkozy et la Droite, pour rendre opaques les enjeux européens.

Pire : alors que, par référendum, le traité constitutionnel européen (TCE) avait été clairement repoussé en 2005, la droite ,UMP et MODEM, et les autres partis du « oui » en 2005, Parti socialiste et Verts, ont quand même voté ou laissé voter le traité de Lisbonne, véritable « copié-collé » du TCE, affichant ainsi leur mépris des populations et de leurs votes.

Le grand vainqueur des élections européennes du 7 juin 2009 restera donc l’abstention (particulièrement élevée dans les quartiers populaires et chez les jeunes), et la photographie politique donnée par ce scrutin est nettement déformée. Il est à cet égard hallucinant que le candidat angevin de l’UMP se prévale de son score départemental, alors qu’il a réuni sur son nom moins de 13,7% des électeurs…

Le NPA réalise 5% des voix au niveau national* et 5,13% des voix dans la circonscription ouest (4,8% en Maine et Loire). Insuffisants –de peu– pour obtenir des députés (eu égard au mode de scrutin), ces scores n’en sont pas moins respectables, au vu de la jeunesse du parti et d’une campagne difficile, où les attaques contre le NPA et ses représentants n’ont pas manqué.

Il faudra donc compter sur la gauche anti-capitaliste, lors des échéances politiques à venir et des résistances sociales et écologistes contre la politique de régression tous azimuts menée par le gouvernement et orchestrée par le MEDEF.

En Europe, la gauche anticapitaliste réalise une percée dans certains pays comme au Portugal, où le « Bloco de Esquerda » avec 10,73 % des suffrages, obtient 3 députés, ou le SP qui, après la campagne du Non irlandais au traité de Lisbonne, aura un député à Bruxelles.

Angers, le 9 juin 2009


-  ÉTUDE COMPARATIVE (document PDF) : résultats du NPA par bureau de vote à Angers et comparaison avec les résultats antérieurs de la gauche anticapitaliste


-  ANALYSE : Le "cens" d’un vote en France....

Victoire de l’UMP. Percée écologiste. Berezina pour les socialistes. Echec de Bayrou.

Les commentateurs insistent sur ces quatre éléments.

Évidemment, tout le monde s’accorde aussi à souligner la force de l’abstention.

Mais peu d’observateurs en tirent la conclusion qui s’impose : le nouveau paysage politique sorti des urnes représente une vision très déformée de l’audience réelle des formations politiques dans ce pays.

Organisées au suffrage universel direct, les européennes se sont apparentées à un suffrage censitaire de fait. L’abstention et la participation ont pour l’essentiel épousé les contours des classes sociales fondamentales. Celles et ceux qui sont allés voter sont pour beaucoup d’entre eux plus âgés et plus aisés, plus protégés face à la crise que les abstentionnistes qui se recrutent massivement parmi les jeunes, les travailleurs, les chômeurs. Deux chiffres suffisent à illustrer cela : plus de 70 % des 18 – 34 ans, 70 % des ouvriers ont boudé les urnes. En le faisant, ils ont aussi manifesté politiquement leur mécontentement face aux conséquences de la crise dont ils sont les victimes, face à des partis institutionnels qui se sont moqués de la victoire du « non » à l’Europe libérale en 2005

Phénomène analogue à ce qui s’est passé dans toute l’Europe, 60 % des électrices et électeurs soit 26,3 millions de personnes, ne sont pas déplacées dimanche dernier en France. Une paille.

Ne pas tenir compte de cela pour analyser le sens du vote, c’est fausser le raisonnement. Le pouvoir le sait pertinemment, mais il ne gêne pas pour s’accorder un satisfecit. Pendant la campagne, les porte flingue de Sarkozy ont usé de la bonne vieille ficelle de l’insécurité et cherché à tuer toute confrontation politique pour protéger le patron. Depuis dimanche, il répètent en boucle que l’on a jamais vu un gouvernement gagner une élection intermédiaire 2 ans après avoir été élu. Il est vrai qu’avec 29 % des voix, l’UMP, à l’image de toutes les droites en Europe est largement en tête.

A y regarder de plus près, s’il est discutable d’estimer que 29 % des exprimés ce n’est jamais que 10 % des inscrits, en revanche il ne fait aucun doute que 71 % des votants se sont prononcés en faveur de listes hostiles au gouvernement, chacune à leur façon.

Autre élément inquiétant du scrutin, surtout dans le contexte de la crise, est le bon résultat obtenu partout en Europe par des listes d’extrême droite de toutes sortes.

Le PS apparaît comme le principal perdant du 7 juin, vivant une sorte de remake du 21 avril. Plumé – provisoirement ? - par Cohn Bendit, éreinté par l’abstention, son score est mauvais. La social démocratie européenne, dans toutes ses versions, des plus libérales ou plus traditionnelles, au pouvoir ou dans l’opposition, a reculé de façon importante. Sur le plan économique, les politiques qu’il prône et celles de la droite sont très proches.

Le PS français est englué dans ses batailles internes et doit maintenant affronter un épineux choix d’alliance. La solution Bayrou a provisoirement fait flop mais peut se réinviter tant le programme du Modem est « socialo compatible ». Les Verts vont se faire gourmands en vue des régionales, qu’ils fassent le choix de discuter avec le PS dès le premier tour ou au second. Quant au PC et au PG, leurs dirigeants viennent d’indiquer au PS que pour discuter avec eux, il faut tourner le dos à Bayrou...

Le vote écolo a constitué la principale surprise faisant oublier le score calamiteux de Voynet à la présidentielle. Il marque autant la volonté de souligner la gravité des enjeux environnementaux que la volonté de faire bouger les lignes au plan politique, Cohn Bendit et Bové apparaissant – en grande partie à tort – comme hors du système.

A la gauche du PS, la campagne dynamique du Front de gauche a permis à ses composantes d’enrayer le déclin que connaissait le PCF seul. En 2004, les listes de ce parti obtenaient 5,9 % et celles du Front de gauche en 2009, 0,15 % de plus (6,05 %).

Pour le tout jeune NPA, cette échéance était très difficile. Sans électorat stabilisé, sans relai institutionnel, confronté à l’abstention des jeunes et des classes populaires, il était guetté par la réédition du scénario qu’a connu l’alliance LCR-LO en 2004 (2,6 % au final). Il ne s’est pas produit. Il a fallu prendre en charge la campagne avec peu d’expérience, peu de temps, peu de moyen. Ces dernières semaines le NPA a servi de cibles à de nombreux et divers joueurs de fléchettes.

5 %, 890 000 voix, c’est un score encourageant. C’est plus que le pourcentage obtenu par Olivier Besancenot dans des circonstances plus favorables. C’est inédit pour une formation de la gauche anticapitaliste seule à ce type de scrutin. Bien sur, nous aurions aimé obtenir plus, et nous avons cette petite pointe de regret de n’avoir pu franchir – de si peu – la barre pour obtenir des élus. 70 % des électrices et électeurs d’Olivier Besancenot de 2007, soit plus d’un million de personnes ont cette fois choisi la voix de l’abstention pour protester contre le gouvernement et la crise, sans pour autant renier leur vote des présidentielles.

Le NPA dispose sans nul doute d’une réserve de sympathie importante. A l’issue d’une année fondatrice où les militant-e-s de notre mouvement se sont dépensés sans compter, le pari est réussi. Le NPA s’est installé comme une force politique durable, qui compte sur le champ politique et personne ne le nie.

De quoi aborder la nouvelle période avec conviction et sérénité, sur la base d’une ligne de conduite claire dont il faut préciser le mode d’emploi dans le cadre du débat démocratique interne : continuer à prendre toute notre part dans la construction des luttes et des mobilisations sociales parce que le plus gros de la crise, comme des résistances, est à venir ; proposer le rassemblement de toutes celles et et tous ceux, individus, mouvements et partis politiques, qui veulent changer les rapports de force, construire ensemble une gauche radicale, indépendante de la direction du Parti socialiste.

Consolider le NPA, le perfectionner, et en même temps approfondir les liens avec les autres force de la gauche anticapitaliste par delà les frontières.


-  Voir aussi la vidéo d’analyse de Pierre-François Grond sur le site national du NPA.


-   Résultats détaillés du NPA par région

4,98% des suffrages et 840713 voix, tels sont les résultats du NPA aux dernières élections européennes dans les sept circonscriptions de la France métropolitaine. Un résultat finalement solide, qui permet d’envisager l’avenir avec confiance. Le processus d’enracinement d’une force anticapitaliste se poursuit. Pour être tout à fait satisfaits, il nous faudrait un ou une élu. Cela s’est joué à peu de chose dans la circonscription Nord-Ouest. La très forte abstention (59,5%) est encore amplifiée en ce qui concerne notre électorat, jeune et populaire. Selon un sondage TNS-Sofres, celle-ci s’élève à 70% chez les 18-24 ans et à 72% parmi les 25-34 ans. De même, le taux d’abstention dans les quartiers populaires avoisine souvent les 80%. Pour ne donner qu’un seul exemple, à Saint-Denis, en banlieue parisienne, le bon score du NPA (7,15%) est tempéré par un taux d’abstention dépassant les 72%. Malgré la faible mobilisation des franges qui sont le plus favorables au NPA, partout où celui-ci avait une implantation, il a obtenu des scores tout à fait significatifs, dépassant souvent les 10%. Pour un parti qui a tout juste quatre mois d’existence et qui est confronté à une « certaine » hostilité, il s’agit d’un bon début. Il nous faut désormais consolider nos interventions, continuer à nous déployer le plus largement afin de renforcer notre audience politique. Enfin, même si ce fut sans conséquences significatives sur nos résultats, il faut signaler la difficulté à obtenir des bulletins du NPA dans un certain nombre de bureaux de vote, voire dans des villes entières. Une simple remarque ou l’intervention de la préfecture ont permis de retrouver en général un carton de bulletins malencontreusement égaré. Que dans la quasi-totalité des cas, il se soit agi d’une mairie PCF n’est évidemment que pure coïncidence…

-  Ouest

Comme partout lors de ces élections, le Parti socialiste s’effondre, en perdant 13,65%, et les listes Europe écologie obtiennent d’excellents résultats. C’est en particulier le cas en Bretagne, où elle devance, avec 17,94%, celle du PS. Particularité « locale », le poids de la liste conduite par Philippe de Villiers, qui dépasse les 10% dans deux des trois régions (Pays-de-Loire et Poitou-Charente). Le score réalisé par la liste du NPA, conduite par Laurence de Bouard, atteint 5,13% pour l’ensemble de la circonscription (5,40% en Bretagne, 5,28% en Poitou-Charente et 4,80% en Pays-de-Loire). Là encore, le NPA obtient ses meilleurs scores dans les villes populaires, comme à Lanester dans le Morbihan (8,12%), à Rezé dans la banlieue nantaise (7,06%) et bien sûr à Carhaix (Finistère), où travaille Laurence, avec 11,48%. De son côté, le Front de gauche, emmené par une tête de liste PG, ne rencontre pas de dynamique particulière. D’une élection à l’autre, il passe de 4,10% à 4,58%, ne dépassant les 5% que dans la seule Bretagne (5,02%)…

-  Nord-Ouest

Réunissant le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Basse et la Haute-Normandie, cette circonscription est celle qui, au cours des derniers mois, a été le plus durement touchée par les plans de licenciements. Au-delà de la déroute du PS et des progrès de l’UMP, il faut noter que le Front national, emmené par Marine Le Pen, résiste mieux qu’ailleurs. S’il perd un élu, son score dépasse encore les 10%, obtenant ainsi son meilleur résultat. Le Front de gauche préserve son élu, avec un résultat stable en pourcentage, mais en régression en termes de suffrages. Il obtient 6,84% (6,80% en 2004), notamment grâce aux résultats dans ses bastions du Nord-Pas-de-Calais. Confirmant la présidentielle de 2007 et les scores obtenus par Olivier Besancenot, le NPA enregistre dans ces régions son meilleur résultat, avec 5,80% pour l’ensemble du Nord-Ouest. En dépassant les 5% partout et en obtenant même 6,13% en Seine-Maritime et 6,16% en Picardie, il réalise aussi des scores tout à fait remarquables dans un certain nombre de villes. Citons, entre autres, Vire (Calvados, 9,15%), Sotteville-les-Rouen (Seine-Maritime, 9,10%) ou encore Abbeville (Somme, 9,21%). La tête de liste du NPA, Christine Poupin, manque de peu d’être élue.

-  Est

Succès de l’UMP, baisse du PS et poussée des Verts, les résultats dans la circonscription Est s’inscrivent dans la tendance nationale. Là où Le Pen avait encore obtenu près de 14% en 2007, le FN est nettement en baisse, avec 7,57% pour la liste de Bruno Gollnisch. Celle du NPA obtient, quant à elle, 5,65%. C’est en Franche-Comté (6,51%), et en Lorraine (6,57%) que le NPA réalise ses meilleurs scores. Dans dix des dix-huit départements de cette circonscription, il franchit la barre des 6%. Le NPA atteint même 7,10% dans la Meuse, 7,12% dans le Territoire de Belfort, 7,14% en Haute-Saône et 7,54% dans les Ardennes (7,78% à Sedan). Notons qu’à Jarny (Meurthe-et-Moselle), où il aura fallu l’intervention de la préfecture pour que les bulletins du NPA soient dans tous les bureaux, le score atteint 7,57%. La liste conduite par Yvan Zimmermann, ouvrier PSA à Mulhouse, obtient 9,12% à Sochaux (Doubs), siège de la principale usine Peugeot. Dans les cinq régions de cette circonscription (Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardennes, Franche-Comté et Lorraine), le NPA devance le Front de gauche, qui ne franchit la barre des 5% que dans une seule de ces régions.

-  Ile-de-France

Le bon score de l’UMP (29,60%), mais surtout le score de la liste Europe écologie menée par Daniel Cohn-Bendit (20,86%) et l’effondrement du Parti socialiste (13,57%, en baisse de 11,46 %) sont les principaux enseignements des résultats en région parisienne. Le FN et Libertas (Philippe de Villiers), qui totalisaient près de 15% des voix en 2004, n’en pèsent plus que la moitié, perdant ainsi le député obtenu la fois précédente. De son côté, le Front de gauche maintient les scores du PCF de 2004, en enregistrant une très légère progression (6,32% contre 6,04%) et préserve son député européen. Avec 97446 voix et 3,46%, le NPA décroche son plus faible score, comparativement aux autres circonscriptions. Dans cette région, la plus riche d’Europe, l’écart entre l’Ouest parisien et les départements de l’Est est particulièrement sensible : 2,56% dans les Hauts-de-Seine (92) ou encore 2,83% à Paris intra-muros d’un côté, mais 5,07% en Seine-Saint- Denis (93). L’abstention, qui a particulièrement frappé les couches populaires, apparaît clairement dans le différentiel de participation entre ces deux départements : 54,39% d’abstention dans le 92, mais 67,13% dans le 93. C’est dans ce dernier département que le NPA obtient ses meilleurs scores, comme les 7,10% obtenu à Montreuil. A noter aussi, l’excellent score à Argenteuil (6,91%), la ville de la tête de liste du NPA, Omar Slaouti.

-  Massif Central-Centre

Les résultats dans cette circonscription, très différente dans ses traditions politiques entre la région Centre au Nord et l’Auvergne et le Limousin plus au Sud, ne dérogent pas aux tendances nationales. Le FN divise presque par deux ses résultats, en passant de 9,69% à 5,12%. Le Front de gauche (8,06%) progresse de près de deux points par rapport aux élections de 2004. Dans cette circonscription, qui n’élit que cinq députés, les chances que le NPA obtienne un élu étaient nulles, dans tous les cas de figure. Ses résultats (5,45%) n’en sont que plus significatifs. Si les scores de la région Centre sont en retrait (4,71%), à l’exception du département de l’Indre (6,83%), les scores atteints dans les deux autres régions sont en revanche particulièrement intéressants : 5,91% en Auvergne et 6,87% en Limousin. La liste conduite par Christian Nguyen dépasse les 5% dans l’ensemble des départements de ces deux régions, atteignant 6,2% dans le Puy-de-Dôme, 6,32% en Haute-Loire et même 7,14% en Haute-Vienne et 8,80 % en Creuse. Au final, ces résultats, tout à fait prometteurs, récompensent une intense campagne de terrain.

-  Sud-Est

Dans la circonscription Sud-Est, la liste Europe écologie devance nettement celle du Parti socialiste (18,27% contre 14,49%). Il n’est pas sûr que Jean-Luc Bennahmias, qui est passé des Verts au Modem (7,37%) entre les deux élections, soit convaincu d’avoir fait le bon choix. Enfin, dans des régions où le FN a toujours fait de gros scores, Le Pen (8,49%) passe sous la barre des 10%, en perdant plus de 4%. Cette circonscription, la plus importante par le nombre d’inscrits, n’était pas particulièrement favorable au NPA. La liste conduite par Raoul Jennar réalise 4,33%. En particulier, la composition sociologique des départements de la Côte d’Azur pèse sur le score obtenu par la liste du NPA : 2,83% dans les Alpes-Maritimes et 3,61% dans le Var. Malgré une intense campagne, le contexte d’une très forte abstention, notamment dans les quartiers populaires, a empêché un meilleur score. Ainsi, par exemple, si nous obtenons entre 6,5% et 7% dans les 14e, 15e et 16e arrondissements de Marseille, le taux d’abstention dans les quartiers nord, est lui compris entre 67 et 74,5%. Le NPA réalise ses meilleurs résultats dans les villes populaires, comme à Vénissieux (7,34%) ou Vaulx-en-Velin (6,76%). A noter, un bon résultat en Corse (7,61%).

-  Sud-Ouest

Dans des régions marquées par une forte tradition socialiste, le PS subit un lourd revers, essentiellement au profit de la liste Europe écologie emmenée par José Bové, qui passe, d’une élection à l’autre, de 7,86% à 15,34%. La circonscription du Sud-Ouest est aussi la seule grande région où le Front de gauche obtient un progrès significatif par rapport aux scores du PCF de 2004. Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) obtient ainsi 8,15% (6,46% en 2004), essentiellement grâce à une poussée dans les terres républicaines et radicales-socialistes de Midi-Pyrénées (+2,5%). La liste du NPA conduite par Myriam Martin obtient 5,61%. Elle dépasse les 6% dans les Hautes-Pyrénées (6,58%), la Dordogne (6,30%), le Lot (6,35%), ou encore l’Aude (6,03%). Dans certaines villes, traduction d’une implantation ancienne, les scores sont encore plus significatifs, comme par exemple à Carmaux (Tarn, 8,25%), à Millau (Aveyron, 7,47%) ou à Sarlat (Dordogne, 7,97%).


9 juin 2009, par NPA 49

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