En dépit du fait que la presse locale n’avait pas relayé l’appel unitaire à manifester contre la dissolution des Soulèvements de la Terre, ce sont plus de 250 personnes qui se sont rassemblées place du Ralliement à Angers, mercredi 28 juin à 18h30. Des prises de parole et lectures de poèmes ou de textes ont été faites devant une assemblée déterminée à ne rien lâcher face à un pouvoir autoritaire qui, loin d’agir pour préserver la biosphère, est le relais du capitalisme et de l’agro-industrie.
Nous reproduisons un appel unitaire angevin à se joindre au rassemblement de protestation programmé à 18h30, place du Ralliement à Angers, contre la dissolution par le gouvernement Macron-Darmanin du collectif écologiste « Les Soulèvements de la Terre ». Alors que le gouvernement s’enferme dans une dérive autoritaire de répression et d’interdiction administrative de contestations légitimes, une réaction démocratique est plus que jamais nécessaire.
- Lire également : Appel international de soutien aux soulèvements de la terre
- Se défendre, s’organiser, se soulever (JS, L’Anticapitaliste, 28/06/2023)
Mobilisations importantes en défense des retraites ou de l’écologie, Ukraine, crises climatique et économique : ces derniers mois ont vu des évènements importants se dérouler, et des résistances se développer. Mais la situation se dégrade de plus en plus pour les classes populaires. Nous avons plus que jamais besoin d’un parti unitaire et révolutionnaire, utile aux luttes sociales, pour défendre un projet de société alternatif. C’est pour cela que le NPA est à l’initiative, avec d’autres courants, de forums anticapitalistes dont la première étape a lieu à Paris ce dimanche 2 juillet.
Un premier rassemblement de protestation contre la dissolution des Soulèvements de la terre s’est tenu mercredi 21 juin de 18h à 18h30 devant la préfecture d’Angers. Appelé seulement après l’annonce à midi de la dissolution, à l’issue du Conseil des ministres, il a tout de même réuni plus de 150 personnes et les associations, syndicats et organisations du collectif angevin. D’autres initiatives de protestation auront lieu, notamment le mercredi 28 juin.
Dans un communiqué de presse, le NPA apporte tout son soutien aux Soulèvements de la terre face au projet de dissolution conduit par un gouvernement au service exclusif des multinationales capitalistes écocides. Il se joindra aux initiatives de solidarité organisées dans les prochains jours. C’est pas aux écolos qu’il faut faire la guerre, c’est au capitalisme et à ses actionnaires !
Le bilan du dernier naufrage de migrant·e·s au large du Péloponnèse s’annonce particulièrement lourd alors que, depuis 2014, 26.000 sont déjà mort·e·s en tentant de traverser la Méditerranée. L’UE et ses États membres sont les premiers responsables de ce massacre. Au prétexte d’arrêter les mouvements de population, l’Europe-forteresse les rend juste plus dangereux et mortels, alors qu’elle porte une responsabilité accablante dans les guerres, la misère et le réchauffement climatique que fuient les réfugié·e·s.
Les Soulèvements de la Terre existent maintenant en Maine-et-Loire au travers de plusieurs comités, dont un à Angers. L’urgence climatique et écologiste est telle que les menaces de dissolution proférées par un pouvoir autoritaire lié au capitalisme productiviste ne feront pas reculer les militant·e·s. Notamment en Maine-et Loire où, entre autres projets écocides, celui du triplement de la ZI Océane (La Nouvelle Océane), commence à être combattu sur le terrain. La mobilisation du 2 juillet s’annonce comme une 1e étape !
- Analyse du NPA : “Les Soulèvements de la Terre ou le renouveau de la lutte écologiste”
L’horrible fait divers qu’est l’agression contre de jeunes enfants perpétrée à Annecy « in the name of Jesus Christ » par un individu détraqué de nationalité syrienne est honteusement manipulée par le gouvernement, la droite et l’extrême droite. Ceux-ci veulent faire monter à son paroxysme l’hystérie raciste et xénophobe, notamment pour faire oublier la lutte contre la réforme des retraites. Il faut stopper cette vague pestilentielle et mettre au centre du combat pour le progrès social la lutte antiraciste et antifasciste !
À nouveau, des milliers d’Angevin·e·s sont descendu·e·s dans les rues d’Angers (4000), Saumur (1500), Cholet (800) et Segré (180) pour dire non à la “réforme” Macron des retraites. Si, comme c’était prévisible en raison du temps écoulé depuis le 1er mai, la mobilisation n’a pas été aussi forte que les fois précédentes, elle est restée conséquente et a confirmé le rejet général d’une contre-réforme que le gouvernement a imposée grâce aux artifices de la constitution autoritaire de la 5e république.
Jeudi 1er juin, la première ministre Elisabeth Borne menait une opération de communication à Angers, accompagné par le ministre des Solidarité, J.-C. Combe. Cette venue dans une crèche d’Angers a été organisée en toute discrétion... Cela n’a pas empêché l’organisation à la hâte d’un comité d’accueil intersyndical : il fallait rappeler à Borne que nous n’oublions pas les mois passés et que nous ne lâcherons pas le combat pour la défense de nos retraites et contre les méthodes gouvernementales dignes des États autoritaires.
- mercredi 1er mai : journée internationale de lutte des travailleuses et travailleurs. Manifestations intersyndicales à 10h30 à Angers (pl. Imbach), Saumur (pl. Bilange), Cholet (pl. Travot) et Segré (pl. du port).
- jeudi 16 mai de 18h à 22h : “Conférence Culture de guerre ou culture de paix ?” organisée par Société des Lectrices et Lecteurs de
L’Humanité, CGT, Mouvement de la Paix, Espaces Marx Anjou, Libre Pensée, Attac, FSU, MNLE. Bourse du Travail d’Angers (Pelloutier).
- samedi 8 juin : cyclo-manif contre la nouvelle zone Océane 3 - Angers/St Sylvain, à l’appel des Soulèvements de la terre-49
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Après la censure liberticide par la nouvelle présidente de l’Université d’Angers de la conférence que devait donner au Qu4tre (centre culturel de l’Université d’Angers) l’historienne Ludivine Bantigny (lire ICI), celle-là a dû se tenir dans deux salles communicantes de la Bourse du travail d’Angers. Tout le monde n’a pas pu rentrer ! Nul doute que le scandale de l’interdiction a favorisé cette affluence. Pour autant, la gravité du sujet de la conférence, la montée du fascisme dans un cadre d’ensauvagement du capitalisme et de son personnel politique, les moyens d’y résister et de construire un autre monde à partir d’une démocratie radicale, suffisait à l’expliquer. Contre le fascisme, unissons-nous !
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Pas moins de 530.000 euros selon La Topette n°15 (mars-mai 2015) : le département y a été de sa poche (du moins de celle de ses administré·e·s). Mais la “flamme olympique” va bien passer par le Maine-et-Loire et Angers le mardi 28 mai. Et nos élu·e·s de droite d’étaler leur joie dans leurs feuilles de chou départementale et municipale ! Bien sûr, aucun d’entre eux et aucune d’entre elles ne se “souvient” que cette idée de faire courir une “flamme olympique” en relais successifs est une invention des nazis pour les jeux olympiques de 1936 à Berlin... Exaltation du nationalisme (en l’occurrence à l’échelle angevine, de l’esprit de clocher) et opium du peuple ! Quant au gaspillage d’argent, au “nettoyage social” des lieux concernés par les JO de Paris 2024 et au saccage de la nature qu’ils occasionnent déjà, iels font mine de ne pas les voir... Décidément, ces JO ressortent d’un monde dont nous ne voulons plus ! (Voir aussi ICI sur le site du Cercle 49)
La librairie sociale et militante Les Nuits bleues, 21 rue Maillé à Angers, avait organisé le 13 décembre une rencontre avec Frédéric Dabouis, auteur de « La Révolution comme horizon », dont nous avions publié une première interview ICI. L’enregistrement de cette rencontre consacrée à l’histoire du mouvement ouvrier angevin révolutionnaire entre 1914 (début de la guerre, de l’union sacrée et des premiers opposants à celles-ci) et 1923 (début de la stalinisation du PCF) vient d’être mise en ligne sur le site de la librairie (à la fin de l’article qui avait été rédigé pour la réunion). À vos écouteurs !
Une pétition du Collectif “Non au parking-silo” du château d’Angers peut être signée en ligne ICI. Toutes les informations du Collectif peuvent par ailleurs être trouvées sur sa page Facebook.
Vendredi 8 mars 2024, la journée internationale pour les droits des femmes a été célébrée à Angers par plusieurs initiatives militantes. La CGT avait fait son propre village féministe, rue Lenepveu de 12h à 14h. Le collectif du 8 mars qui regroupe le Planning familial, le collectif Lucioles, Aides, Les Collages féministes, Youth for climate, Attac et les syndicats FSU et Solidaires, organisait une Fête foraine féministe au Ralliement à partir de 15h40 (début de la grève féministe) et une manifestation à 18h, après une prestation de la chorale féministe. Le temps n’était malheureusement pas de la partie mais ce sont néanmoins près de 500 personnes qui ont ensuite défilé sous la pluie, notamment pour se réjouir de la constitutionnalisation du droit à l’IVG (mais surtout pour exiger que ce droit théorique le soit en pratique), contre les violences générées par l’idéologie patriarcale et pour l’égalité salariale.
Visiblement furieuse après la constitutionnalisation le 4 mars de « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une IVG », la radio catholique RCF-Anjou remet le couvert contre le droit des femmes à disposer de leur propre corps. Après les chroniques ineptes du doyen de théologie de l’UCO (cf. celle du 24/01) et de divers intervenants, c’est à « Alliance VITA » que RCF donne la parole le 5 mars, dès le lendemain du vote (voir ici). Cette association intégriste a été fondée en 1993 par Christine Boutin et une de ses figures de proue est Tugdual Derville. Elle assimile foetus et nouveaux-nés pour justifier son discours anti-IVG agressif et s’oppose activement au mariage homosexuel et à la PMA. On se rappelle aussi qu’en défense de « La Manif pour Tous » Derville avait été invité par l’UCO et qu’à cette occasion ses gros bras avaient molesté des étudiant·e·s contestataires... Rien de bien « modéré », donc, mais cela ne décourage pas RCF. Dernièrement, le 21/02, la radio donnait également la parole à la zemmourienne Marion Maréchal-Le Pen pour dénoncer les prises de position humanistes du pape sur l’immigration. L’extrême droite angevine s’infiltre décidément partout... Vigilance !