Pour la douzième fois, malgré la lassitude, malgré la pluie, malgré les retenues sur salaire pour les grévistes, ce sont encore des milliers de manifestant·e·s qui sont descendus dans la rue en Anjou, jeudi 13 avril : 5000 à Angers, 1500 à Saumur, 1200 à Cholet et 220 à Segré. Le bras de fer se poursuit, résumé dans un apparent paradoxe : Macron a perdu (toute sa légitimité et toute crédibilité), mais nous n’avons pas encore gagné (le retrait de la réforme). Les journées de mobilisation isolées montrent leurs limites. Il faut maintenant passer à une autre étape de mobilisation !
Le jeudi 6 avril aura encore été une puissante journée de mobilisation. Dans tout le pays, deux millions de personnes ont pris la rue, des manifestations souvent accompagnées d’actions de blocages de voies de circulation ou de lieux symboliques (comme l’occupation du siège du fonds de pension BlackRock à Paris). Cette semaine doit être l’occasion de pousser définitivement la situation à notre avantage. Aussi, jeudi 13 avril, à l’appel de l’Intersyndicale, manifestons toutes et tous à 10h à Cholet (pl. Travot), Saumur (pl. Bilange) et Segré (pl. du port) et à 14h à Angers (de la place Leclerc à la place Mitterrand) !
Alors que le discours complotiste du gouvernement sur une prétendue “ultragauche” manipulatrice est relayé complaisamment par les grands médias, la mobilisation des opposants à la “réforme” des retraites reste massive. En dépit d’une certaine lassitude face à la multiplication des journées d’action et aux retenues sur salaires pour fait de grève, ce sont 7000 personnes qui, jeudi 6 avril, ont défilé à Angers, 1900 à Saumur, 1500 à Cholet et plus de 200 à Segré, soit près de 11.000 en Maine-et-Loire.
Malgré son affaiblissement, le gouvernement Macron-Borne-Darmanin s’acharne à vouloir faire passer sa “réforme” des retraites. La grande majorité de la population s’y oppose. La “réforme” est minoritaire à l’Assemblée, des millions de personnes se sont déjà mises en grève et ont manifesté. L’enjeu est maintenant de réussir la journée de grève et de manifestations du jeudi 6 avril, appelée par l’intersyndicale, avec en Maine-et-Loire des manifestations à 10h place Travot à Cholet, place Bilange à Saumur et place du port à Segré, et à 14h pl. Leclerc à Angers.
Quoique appelé à la dernière minute, le rassemblement contre les violences policières commises à Sainte Soline (et ailleurs !) a rassemblé pas moins de 500 personnes, place du Ralliement à Angers, jeudi 30 mars au soir. La prise de parole de la Confédération paysanne a été particulièrement appréciée, ainsi qu’un témoignage sur la véritable guerre qu’ont menée la préfecture des Deux-Sèvres et la gendarmerie contre celles et ceux qui refusent la privatisation de l’eau au profit de l’agro-industrie productiviste écocide.
Mardi 28 mars, la mobilisation appelée par l’intersyndicale a réuni 2500 personnes à Cholet comme à Saumur, 9000 à Angers et 300 à Segré. En tout, ce sont plus de 14.000 personnes qui sont descendus dans la rue. Si les cortèges syndicaux étaient moins fournis que le jeudi précédent, la détermination contre la “réforme” des retraites était intacte. Les jeunes étaient par ailleurs plus nombreux et tout aussi déterminés. Et à tout cela s’ajoutait la colère contre les provocations verbales de Macron et surtout contre les violences policières, notamment celle du week-end à Sainte Soline...
Du vendredi 24 au dimanche 26 mars, la mobilisation dans le Poitou pour la défense de l’eau a été un succès militant incontestable. Mais elle a été lourdement endeuillée par la stratégie de tension que l’État français a adoptée pour faire taire les contestations sociales (retraites, salaires...) ou écologistes (mégabassines, etc.). Des dizaines de blessé·e·s sont à déplorer dont un extrêmement grave. Cette stratégie de la terreur est inacceptable et doit trouver une réponse unitaire et déterminée de l’ensemble de la gauche de transformation sociale et écologique.
Avec plus de 3 millions de manifestant·e·s, la journée de mobilisation du 23 mars a été à la hauteur de l’indignation suscitée par l’utilisation du 49.3 puis par le discours provocateur de Macron. Tandis que des rassemblements se tiennent chaque soir dans de nombreuses villes, le mouvement a encore franchi un cap pour cette 9e journée de mobilisation appelée par l’intersyndicale, avec l’entrée de la jeunesse dans le mouvement.
Jeudi 23 mars, ce sont environ 23.000 personnes (16.000 à Angers, 4.000 à Cholet, 2.400 à Saumur et 600 à Segré) qui ont de nouveau manifesté contre la “réforme” Macron-Borne des retraites. La colère devant le mépris des dirigeants politiques de la bourgeoisie et la mobilisation de la classe travailleuse sont toujours aussi fortes ! Pour faire reculer Macron et son gouvernement néolibéral, généralisons la grève maintenant !
- Tract du NPA49 (le nouveau P’tit Anjou Rouge) distribué à la manifestation d’Angers du 23/03/2023.
L’ampleur de la mobilisation contre la réforme des retraites comme la réaction brutale et méprisante du pouvoir ont remis en évidence la lutte acharnée qui existe entre les classes sociales, et la possibilité d’un recours de la bourgeoisie à une solution autoritaire ne peut être écartée. Cela renforce la nécessité de la construction d’un front unique le plus large possible sur un programme clair. Pour tout cela, le NPA propose que toutes les organisations du mouvement ouvrier et du mouvement social se réunissent dans les prochains jours.
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- jeudi 16 mai de 18h à 22h : “Conférence Culture de guerre ou culture de paix ?” organisée par Société des Lectrices et Lecteurs de
L’Humanité, CGT, Mouvement de la Paix, Espaces Marx Anjou, Libre Pensée, Attac, FSU, MNLE. Bourse du Travail d’Angers (Pelloutier).
- samedi 20 mai à 15h : manifestation pour un cessez-le-feu à Gaza à l’appel de l’AFPS49 et d’un collectif d’organisations (dont le NPA49). Place du Ralliement à Angers.
- samedi 1er juin à 14h : manifestation à Angers pour un Avenir solidaire et contre l’extrême droite initié par la LDH49.
- samedi 8 juin : cyclo-manif contre la nouvelle zone Océane 3 - Angers/St Sylvain, à l’appel des Soulèvements de la terre-49
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Le projet de manifeste écosocialiste intitulé « Rompre avec la croissance capitaliste, pour une alternative écosocialiste » adopté par le Comité international de la IVe Internationale de février 2024 doit être discuté au prochain congrès de la IVe Internationale en février 2025. Afin de l’ouvrir au débat le plus largement possible, il est désormais accessible à toutes et tous sur le site de la IVe Internationale.
- “Carhaix, Carhaix... Résistance !” (06/05/2024)
- Pour une gauche de rupture, votons pour la liste de l’Union populaire conduite par Manon (06/05/2024)
- Ghassan Abu Sitta doit pouvoir venir en France ! (04/05/2024)
- Le NPA fait évoluer son nom et son logo (02/05/2024)
- Les Kurdes à nouveau harcelés (24/04/2024)
- La répression ne fera pas taire la solidarité avec la Palestine ! (18/04/2024)
- Israël et les puissances occidentales sont responsables de la situation actuelle au Moyen-Orient (14/04/2024)
- Philippe Poutou sera candidat en Belgique sur la liste « Anticapitalistes » pour les européennes (13/04/2024)
- Communiqué NPA49 : L’Université d’Angers cède face à l’extrême droite (12/04/2024)
Après la censure liberticide par la nouvelle présidente de l’Université d’Angers de la conférence que devait donner au Qu4tre (centre culturel de l’Université d’Angers) l’historienne Ludivine Bantigny (lire ICI), celle-là a dû se tenir dans deux salles communicantes de la Bourse du travail d’Angers. Tout le monde n’a pas pu rentrer ! Nul doute que le scandale de l’interdiction a favorisé cette affluence. Pour autant, la gravité du sujet de la conférence, la montée du fascisme dans un cadre d’ensauvagement du capitalisme et de son personnel politique, les moyens d’y résister et de construire un autre monde à partir d’une démocratie radicale, suffisait à l’expliquer. Contre le fascisme, unissons-nous !
Pas moins de 530.000 euros selon La Topette n°15 (mars-mai 2015) : le département y a été de sa poche (du moins de celle de ses administré·e·s). Mais la “flamme olympique” va bien passer par le Maine-et-Loire et Angers le mardi 28 mai. Et nos élu·e·s de droite d’étaler leur joie dans leurs feuilles de chou départementale et municipale ! Bien sûr, aucun d’entre eux et aucune d’entre elles ne se “souvient” que cette idée de faire courir une “flamme olympique” en relais successifs est une invention des nazis pour les jeux olympiques de 1936 à Berlin... Exaltation du nationalisme (en l’occurrence à l’échelle angevine, de l’esprit de clocher) et opium du peuple ! Quant au gaspillage d’argent, au “nettoyage social” des lieux concernés par les JO de Paris 2024 et au saccage de la nature qu’ils occasionnent déjà, iels font mine de ne pas les voir... Décidément, ces JO ressortent d’un monde dont nous ne voulons plus ! (Voir aussi ICI sur le site du Cercle 49)
La librairie sociale et militante Les Nuits bleues, 21 rue Maillé à Angers, avait organisé le 13 décembre une rencontre avec Frédéric Dabouis, auteur de « La Révolution comme horizon », dont nous avions publié une première interview ICI. L’enregistrement de cette rencontre consacrée à l’histoire du mouvement ouvrier angevin révolutionnaire entre 1914 (début de la guerre, de l’union sacrée et des premiers opposants à celles-ci) et 1923 (début de la stalinisation du PCF) vient d’être mise en ligne sur le site de la librairie (à la fin de l’article qui avait été rédigé pour la réunion). À vos écouteurs !
Une pétition du Collectif “Non au parking-silo” du château d’Angers peut être signée en ligne ICI. Toutes les informations du Collectif peuvent par ailleurs être trouvées sur sa page Facebook.
Vendredi 8 mars 2024, la journée internationale pour les droits des femmes a été célébrée à Angers par plusieurs initiatives militantes. La CGT avait fait son propre village féministe, rue Lenepveu de 12h à 14h. Le collectif du 8 mars qui regroupe le Planning familial, le collectif Lucioles, Aides, Les Collages féministes, Youth for climate, Attac et les syndicats FSU et Solidaires, organisait une Fête foraine féministe au Ralliement à partir de 15h40 (début de la grève féministe) et une manifestation à 18h, après une prestation de la chorale féministe. Le temps n’était malheureusement pas de la partie mais ce sont néanmoins près de 500 personnes qui ont ensuite défilé sous la pluie, notamment pour se réjouir de la constitutionnalisation du droit à l’IVG (mais surtout pour exiger que ce droit théorique le soit en pratique), contre les violences générées par l’idéologie patriarcale et pour l’égalité salariale.