Quartiers populaires : Etat d’urgence sociale !

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La réunion publique du NPA49 intitulée « Quartiers populaires : Etat d’urgence sociale ! » s’est tenue salle du Doyenné, Bd du Doyenné à Angers (près du Chabada). Omar Slaouti, de la commission "quartiers populaires" du NPA (et par ailleurs tête de liste aux Européennes en Île-de-France) en était l’animateur aux côtés de Martin Nivault, candidat du Maine-et-Loire sur la liste du NPA aux Européennes dans le Grand Ouest (conduite par Laurence de Bouard). Le débat, qui a réuni une cinquantaine de personnes, a été particulièrement riche.

On nous dit qu’il faut parler et traiter le problème des quartiers populaires comme un problème bien spécifique : de zone dite « sensible », de problèmes ethniques ou d’intégration, mais la réalité est toute autre. Pour s’en rendre compte, il suffit d’aller dans les quartiers, loin de l’univers de la bureaucratie et des grandes idées qui nous sont servies dans les médias. On voudrait nous faire croire qu’il s’agit là d’une petite partie de la population avec des problèmes bien spécifiques, voire en marge de la société. Répression, voilà le maître mot des gouvernements, et plus particulièrement de celui de Sarkozy. Tout ce qui est proposé, n’est que saupoudrage et ghettoïsation.

Nous disons NON. Les quartiers populaires ne sont en vérité qu’une loupe ou nous pouvons voir les inégalités générées par le monde capitaliste et une concentration des multiples problèmes sociaux créés par celui-ci.

Omar Slaouti à Angers
Vidéo de l’intervention d’Omar Slaouti à Angers
Omar Slaouti pendant son déplacement sur Angers

TRACT DISTRIBUE A ANGERS AVANT LA REUNION DU AVRIL


RAS LE BOL ! Le gouvernement Sarkozy est à la solde de bandits de grands chemins : banquiers, hommes d’affaires, Medef et grand patronat, qui spéculent sur notre dos à longueur d’année et qui viennent crier famine quand ils ne font plus les profits escomptés. Tant qu’une minorité continuera de contrôler et de s’accaparer l’essentiel des richesses au détriment de l’immense majorité de la population laborieuse, il n’y aura pas de justice.

Pour satisfaire les besoins de la population face à la voracité des actionnaires, il faut imposer une politique anticapitaliste : par une autre redistribution des richesses, en s’en prenant à leur logique du profit, en mettant sous contrôle populaire les grands moyens de production.

NOUS EXIGEONS :
-  Une loi d’interdiction des licenciements
-  Une augmentation générale des salaires de 300€ net par mois
-  Aucun salaire ou revenu (retraites, minimas sociaux) inférieurs à 1500€ net
-  Aucune perte de salaire pour les travailleurs touchés par le chômage partiel
-  L’annulation des dettes des foyers surendettés
-  Le CDI à temps complet comme unique contrat de travail et les embauches au statut dans la fonction publique
-  Le retour à 60 ans pour la retraite avec 37,5 annuités dans le public comme dans le privé, avec 75% du brut, calculé sur les 10 meilleures années dans le privé
-  La fin de toutes les privatisations, à commencer par La Poste et les hôpitaux
-  1 million d’emplois tout de suite dans les services publics
-  La gratuité des transports en commun pour toutes et tous
-  La construction massive de logements sociaux
-  Ouverture des livres de compte, levée du secret bancaire et commercial
-  La mise en place d’un service public bancaire unique

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Affiche NPA49

NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE : QUI SOMMES-NOUS ?

-  Nous sommes des milliers de travailleur-s-es, avec ou sans emploi, avec ou sans papiers, des jeunes, des retraité-e-s, des précaires, des militant-e-s politiques, associatifs, syndicaux, nouveaux ou anciens.
-  Nous avons décidé de répondre à l’appel lancé par Olivier Besancenot à construire ensemble un Nouveau Parti Anticapitaliste.
-  Nous voulons rassembler dans un même parti ceux qui veulent en finir avec le capitalisme.
-  Nous vous appelons à construire toutes et tous ensemble une gauche qui ne renonce pas, une gauche de combat pour changer le monde


10 avril 2009