Les nôtres : Salut Daniel !

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Daniel Nivault nous a quittés dimanche dernier, 11 octobre 2015. Né en juin 1950 dans une famille de militants communistes, il était pour ainsi dire « tombé » dès sa jeunesse dans l’action politique.

Daniel se plaisait à nous raconter qu’en tant que « pionnier » (une organisation de jeunesse liée au Parti communiste), il avait fait partie de la garde d’honneur qui avait entouré le cercueil du dirigeant historique du PC, Maurice Thorez, peu après la mort de ce dernier en 1964. Après avoir milité aux Jeunesses communistes dans la région parisienne, Daniel se tourna dans l’après-68 vers une des organisations de la gauche radicale maoïste d’alors, la Gauche prolétarienne, qui finit par s’auto-dissoudre.

Arrivé à Angers au début des années 80, il milita alors dans la gauche du Parti socialiste, ainsi qu’à SOS-Racisme, où il côtoya des militants de la LCR. En 1996-1997, avec des militants de la Fédération anarchiste, de la LCR et associatifs, il fit partie de l’équipe qui lança le projet d’un lieu alternatif à la fois politique et culturel, qui existe encore aujourd’hui, L’Etincelle, rue Maillé, où il s’investit beaucoup. Il rejoignit la LCR à la suite du coup de tonnerre du 21 avril 2002, puis, pendant quelques temps, le NPA, avant d’être contraint par la maladie d’arrêter de militer. Ces dernières années, il s’était rapproché du Front de Gauche, tout en conservant des relations amicales avec les militants du NPA 49.

Daniel était un militant-né. Il ne pouvait s’engager dans une cause que totalement, avec fougue, sans mesurer ni son énergie ni sa fatigue. Il avait un caractère entier, qui pouvait parfois le conduire au conflit, même avec des personnes très proches, mais c’était le corollaire de la profondeur de son engagement. Grand lecteur, cinéphile, amateur de BD, il était aussi passionné d’histoire, notamment celle du mouvement ouvrier.

Daniel, nous ne t’oublierons pas. Nos pensées vont aussi à ta famille, et en particulier à ton fils, notre camarade Martin, qui continue ton combat.

13 octobre 2015, par NPA 49