Pas de nucléaire sans risque ni catastrophe

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Six mois jour pour jour après la catastrophe de Fukushima, un accident mortel vient de se produire sur un site de retraitement des déchets nucléaires en France. Cet événement suit de quelques jours le non-lieu scandaleux de la cour d’appel de Paris dans l’enquête sur les conséquences sanitaires de Tchernobyl sur la population française. Deux raisons de plus pour participer massivement aux manifestations du samedi 15 octobre, en particulier à celle de Rennes.

Quand on sait que le Centraco dans lequel l’accident de Marcoule a eu lieu avait fait l’objet de nombreuses notifications d’incidents (18 depuis 2000), quand les salariés du nucléaire et les populations autour des installations n’ont de cesse de dénoncer l’opacité de leurs conditions de travail, alors on ne peut qu’être convaincu qu’un nucléaire transparent et sous contrôle démocratique est impossible.

Quand on sait aussi que la probabilité d’un accident majeur dans les plus grandes puissances nucléaires n’est pas une possibilité mais une certitude à laquelle le gouvernement et la propagande d’EDF-Areva-CEA tentent de préparer les esprits.

Quand on sait que les impératifs de rentabilité dans l’entreprise privée EDF et ses nombreux sous-traitants pressurés valent plus que la sécurité et que nos vies, alors on ne peut plus douter de la nécessité de sortir du nucléaire maintenant.

En tant que parti anticapitaliste, écologiste, nous proposons un plan de sortie du nucléaire en dix ans compatible avec le non-prolongement des installations vieillissantes. Articulé avec nos revendications de maintien des collectifs de travail, des emplois et des rémunérations. Articulé également avec les impératifs de sobriété énergétique et d’efficacité indispensables à la lutte contre le réchauffement climatique et la limitation drastique du recours aux énergies fossiles.

Cette semaine dans Libération, Martine Aubry propose une vision de la production énergétique qui porte la sortie du nucléaire comme perspective. C’est une avancée au sein d’un PS largement inféodé aux intérêts du lobby nucléaire. Mais les rythmes et les modalités de sortie restent flous.

C’est pourquoi sans attendre 2012, le NPA se mobilise et créera les conditions d’une mobilisation large et populaire exigeant la sortie du nucléaire sous la maîtrise des salariés et de la population. Les manifestations du samedi 15 octobre constituent une première étape. Le NPA49 fera son maximum pour que la manifestation de Rennes à l’appel de la coordination régionale ouest soit un plein succès. Un transport par autocar est organisé par Sortir du nucléaire 49.

Objectif : 2 cars pour Rennes !!!
-  Rdv à Angers : 10h place de la Rochefoucauld
-  Arrêt à Segré à 10h45
-  Tarifs : 12€ (plein tarif) ; 6€ (petit budget)
-  Inscription : 06 17 74 36 13

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14 septembre 2011, par NPA 49