Deuxième série de réponses de RCG aux divers questionnaires

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Les élections municipales sont l’occasion que saisissent journaux, associations et groupes pour questionner les candidats. C’est aussi une occasion pour les listes d’approfondir leurs programmes en fonction des interpellations reçues. Nous publions ici une deuxième série de réponses de la liste Résister, Construire à Gauche :
-  à la Fédération Nationale des Associations des Usagers des Transports (FNAUT) - Pays de la Loire (10 mars)
-  au journal en ligne Angers Mag : Dossier : municipales à Angers, les propositions des candidats (12 mars)
-  à la présidente de la Maison pour tous de Monplaisir (13 mars)

Réponses de la liste Résister, Construire à gauche au questionnaire de la Fédération Nationale des Associations des Usagers des Transports (FNAUT) - Pays de la Loire

1 – Généralités

1.1 Quels sont les grands axes de la politique des transports que vous mettrez en place si vous êtes élu(e)s sur ANGERS et au niveau de l’agglomération ?

a) gratuité des transports publics

Le changement climatique menace en premier lieu les populations les plus vulnérables, et la qualité de l’air n’est pas bonne dans les grandes villes. Or une grande partie de la pollution est produite par la circulation automobile. Pour réduire le trafic automobile, et donc les affections respiratoires, et aussi assurer aux plus modestes la liberté de circuler, nous proposons d’instaurer la gratuité des transports publics dans l’agglomération, de construire une 2e ligne de tramway reliant Belle-Beille à Monplaisir, et d’améliorer la desserte en bus (y compris par mise en place de busways).

Le passage à la gratuité - un vrai choix politique - ne représenterait que 4 % du budget de l’agglomération (Angers Loire Métropole). Le maire sortant affirme qu’il faut faire payer les usagers pour les « responsabiliser ». Mais fait-on payer l’usage des trottoirs, des ponts ou encore des chaussées, qui pourtant coûtent aussi de l’argent ? D’ailleurs, 23 réseaux de transports urbains sur 290 ont d’ores et déjà fait le choix de la gratuité totale, dont 7 agglomérations de plus de 50000 habitants (Aubagne, Castres, Châteauroux, Compiègne, Muret, Vitré, Gap) ayant des maires de gauche ou de droite.

b) retour des transports publics en régie municipale directe

Nous proposons aussi le retour des transports publics en régie directe car, en tant qu’usagers des transports publics, nous n’avons pas à remplir les caisses des actionnaires de Keolis. Plus généralement, il faut mettre fin aux coûteuses délégations de service public et autres partenariat public-privé qui grèvent les caisses publiques.

c) sécuriser et assurer la continuité des pistes cyclables

Nous voulons sécuriser et assurer la continuité des pistes cyclables, et développer le prêt gratuit de vélos.

1.2 Avec-vous l’intention de favoriser l’intermodalité ? De quelle manière ?

Si le néologisme « intermodalité » signifie fin du modèle actuel, le « tout-voiture/tout-camion », et développement des modes de transport en commun ou « doux » (vélo, marche), alors nous y sommes évidemment favorables. Bien entendu également, nous sommes favorables à l’existence de correspondances spatio-temporelles entre les différents modes de transports. Nous prônons un bon raccordement tram/bus, et l’extension de la possibilité de faire voyager son vélo dans les transports publics. Le but reste pour nous de réduire le trafic automobile, grand générateur de pollutions urbaines et de gaz à effet de serre, et grand vecteur d’épuisement des ressources fossiles d’énergie libre.

Cependant, les mesures prises au niveau du seul secteur des transports resteront insuffisantes si une réorganisation générale de l’habitat et du secteur productif ne permet pas de réduire à la fois les déplacements des humains ou des marchandises et la consommation d’énergies libres. Cela passe par une réponse à la double impasse dans laquelle notre société est enfermée en raison du mode de production capitaliste et du productivisme qui épuisent l’être humain et la nature. Pour nous, cette réponse doit être « écosocialiste » car une démarche écologiste rationnelle ne peut pas ne pas remettre en cause un capitalisme dont la seule raison d’être est la recherche du profit à tout prix et une démarche socialiste ne peut faire l’impasse sur le fait que la nature, en tant que source de valeurs d’usage, n’est pas inépuisable.

2 – Stationnement

Êtes-vous d’accord pour décourager le stationnement des déplacements quotidiens domicile travail et ne pas réaliser de parcs de stationnement en centre ville/gare supplémentaires ?

Il est évident que le centre-ville d’Angers ne peut accueillir de parkings supplémentaires et que passer outre conduirait à une rapide thrombose. Comme nous l’avons écrit plus haut, nous pensons nécessaire la réduction du trafic automobile et, par suite, la suppression des « aspirateurs à voitures » (pour la même raison, nous nous sommes opposés à l’Atoll ; initié par l’agglomération, cet aspirateur à voitures va à l’encontre des magasins de proximité et augmente l’étalement urbain). Cela dit, nous ne sommes pas non plus pour frapper au portefeuille les salarié(e)s qui n’ont que la voiture pour se déplacer, d’autant plus que les politiques d’austérité ordonnées par le MEDEF et mises en place par le gouvernement PS-EELV grignotent largement ce portefeuille. À ce compte là, seuls les plus riches auraient bientôt les droit et privilège de stationner dans le centre-ville. Avant tout, il faut étendre et intensifier les moyens de transports alternatifs, en particulier publics, réduire l’étalement urbain (et rurbain !), développer le commerce de proximité, insuffler une véritable vie dans les quartiers populaires. Selon nous, cela passe par les transformations écosocialistes évoquées plus haut.

3 – Gare et infrastructure ferroviaire

Comment comptez-vous renforcer l’attractivité de la gare de ANGERS ?

Nous ne comptons pas renforcer « l’attractivité » de la gare d’Angers si ce mot renvoie à une langue de bois qui le manie aux côtés de « compétitivité » ou « concurrence des territoires » pour mieux faire passer tous les mauvais coups contre les services publics, leur égalité d’accès sur tout le territoire, et le monde du travail.

En revanche, si « attractivité » signifie ici « utilité », « fonctionnalité » et « intermodalité » (au sens donné à la question 1.2.), il est évident qu’il la faut renforcer. Il faut en particulier améliorer la desserte régionale vers Cholet et Saumur. Hélas, la ligne vers Segré a été démantelée il y a des lustres au seul profit d’une voie automobile rapide. À terme, peut-être faudra-t-il envisager un tram-train dans cette direction là. Ce sera de toutes façons préférable à la course perpétuelle aux LGV et autres « virgules » qui, au nom du gain de quelques minutes entre points de départ et d’arrivée, ont conduit, parfois, à accroître l’éloignement moyen du point d’arrivée et du domicile du voyageur (cf. Valence ou le projet de LGV passant loin d’Angers) et, toujours, à l’augmentation du prix du billet de train.

4 – Démocratie participative

4.1 Seriez-vous favorable à la participation des associations en amont des projets pour les intégrer à la conception même des projets ?

Il y a plusieurs niveaux de participation possible : au niveaux des quartiers, de la ville et de l’agglomération. Au niveau des quartiers, nous nous proposons de rendre possible et d’encourager des assemblées et des conseils de quartiers autogérés ayant un réel pouvoir décisionnel, un budget conséquent et un droit de représentation et d’intervention au conseil municipal. Ces conseils de quartier pourraient évidemment travailler avec les associations concernées pour tout projet en matière de transport qui leur serait soumis. Pour les deux niveaux supérieurs, il est évident que l’avis des associations doit être pris en compte de manière interactive.

4.2 Êtes vous favorable à la création d’un comité des usagers ?

Bien sûr, à condition qu’il soient indépendants et démocratiques. S’il s’agit de les faire chapeauter par des élus de l’agglomération, on retombera fatalement dans la caricature que sont par exemple les Conseils consultatifs de quartier à Angers.

5 – Solidarité

Seriez vous favorable à ce que les plus pauvres puisse bénéficier d’un tarif gratuit ?

Comme indiqué plus haut, nous sommes pour la gratuité des transports publics dans l’agglomération. S’arrêter aux seuls « plus pauvres » est certes un premier pas, mais il s’apparente plus à une œuvre de bienfaisance (avec des effets de seuil sources de frustrations) qu’au produit d’une réflexion sur le rôle des transports publics telle que celle que nous avons développée en introduction. La gratuité « partielle » est un contresens. C’est l’impôt qui doit financer le transport public, et donc tous les citoyens (y compris ceux qui peuvent se permettre de ne pas l’utiliser). Bien sûr, il faut que cet impôt soit réellement progressif. Or, les impôts locaux le sont très peu. Quant à l’impôt sur le revenu, sa progressivité n’a cessé de se réduire depuis trois décennies au moins. Au début de l’année, le gouvernement PS-EELV a même choisi d’augmenter la TVA –l’impôt le plus injuste socialement- pour favoriser les actionnaires des entreprises aux dépens des salarié-e-s (alors que ce sont les seuls producteurs de richesses !). Il faut une révolution fiscale. Mais de toutes façons, comme nous l’avons indiqué plus haut, le coût de la gratuité s’élèverait à 4% du budget de l’agglomération et est donc possible dès aujourd’hui.

6 – numérique

Êtes pour favorables à la publication des données concernant les transports en commun ? #open DATA

Évidemment. La transparence doit être totale, dans ce domaine comme dans tous les autres.

7 – Développement des transports en commun

7.1 Êtes favorable à l’idée de crée un syndicat mixte dédié à la mise en place d’un réseau de transport en commun sur l’aire urbaine d’Angers # transition énergétique

Nous sommes pour le retour des transports publics en régie directe par l’agglomération, comme indiqué plus haut. Bien sûr, ce retour doit se faire avec des objectifs de minimisation du coût énergétique et de production d’énergies renouvelables.

7.2 Êtes vous favorable à la transformation de la ligne 5 en ligne majeure pour lui permettre de rouler la nuit et le dimanche, et ce des le début de mandat ?

Oui. Cette ligne n°5 assure en effet un rôle de petite ceinture éminemment utile pour les liaisons entre quartiers.

7.3 Vous engagez-vous à réaliser/développer/pérenniser des Plans de déplacements d’Administration (PDA) pour les administrations sous votre responsabilité ? Quelles mesures de sensibilisation/information/incitation prendrez-vous pour la mise en place d’autres PDA ou de Plans de Déplacements d’Entreprise (PDE) ?

Nous sommes favorables à tout projet visant au niveau d’une administration ou d’une entreprise à réduire l’usage de la voiture individuelle au profit d’autres modes de transport moins polluants. Cela passe par une extension et une intensification des transports publics ou des pistes cyclables. Mais il faut aussi repenser le tissu urbain de manière à ce que la séparation spatiale entre lieu de travail et lieu d’habitation soit réduite au minimum. Dans cette optique, la relance du logement vraiment social (PLUS et PLAI) dans tous les quartiers de la ville nous semble indispensable.

8 – divers

En tant qu’élu quel engagement personnel compter vous prendre pour donner l’exemple dans vos déplacements ?

Nous sommes 55 sur la liste. Beaucoup d’entre nous utilisent le vélo dans leurs déplacements quotidiens (en commençant par la tête de liste !), beaucoup les transports en commun, certains sont contraints d’utiliser la voiture pour des raisons d’accessibilité. Mais, toutes et tous, nous partageons les objectifs définis précédemment de réduction du trafic automobile et d’extension/intensification du réseau de transports publics.

Réponses de la liste Résister, Construire à gauche au questionnaire d’Angers Mag

-  1. Les finances de la ville et la fiscalité

La fiscalité actuelle est très injuste : l’impôt sur le revenu est moins progressif qu’il y a 50 ans ; la TVA qui vient encore d’augmenter pèse davantage sur les plus pauvres que sur les riches ; les groupes capitalistes, dont les banques, profitent des multiples niches fiscales pour payer, en proportion, beaucoup moins d’impôts que les petites entreprises. Il faut réaliser un audit de la dette d’Angers et de l’agglo pour en annuler la part illégitime. Oui à une véritable révolution fiscale !

-  2. Le site Thomson, l’économie et l’emploi

Des centaines d’emplois ont été détruits à Thomson-Technicolor ou risquent de l’être aux Ardoisières de Trélazé parce que ces entreprises appartiennent à de grandes multinationales privées qui cherchent pour leurs actionnaires un taux de profit annuel de l’ordre de 15 %. Il faut exiger l’ouverture des livres de comptes, interdire les licenciements et arrêter les subventions et exonérations de cotisations sociales qui n’ont pas créé d’emplois durables ni empêché les licenciements.

-  3. Quelle deuxième ligne de tramway ?

Pour réduire le trafic automobile et faciliter les déplacements des plus modestes, nous voulons instaurer la gratuité des transports publics et leur retour en régie municipale directe, construire une 2e ligne de tramway reliant Belle-Beille à Monplaisir, améliorer la desserte en bus (fréquence, nombre de lignes, accessibilité pour les handicapés). Mesure sociale et écologique, la gratuité des transports qui existe déjà dans plusieurs villes ne coûterait que 4 % du budget de l’agglomération.

-  4. Les rives nouvelles, pour ou contre ?

À terme, il faut réduire drastiquement la circulation automobile à Angers, augmenter la circulation piétonne ou cycliste et l’utilisation de transports collectifs publics et gratuits. Dans ce cadre, la suppression de la voie rapide sur berges s’impose, pour y limiter la circulation automobile, y implanter une ligne de transports en commun et rendre la plus grande partie de cet espace aux habitant[e]s : faisons-en un lieu de vie culturelle et sociale et de réappropriation de la Maine.

-  5. La question des rythmes scolaires

Améliorer les conditions de travail des animateur[trice]s recruté[e]s pour la réforme (titularisation, passage en temps plein pour qui le souhaite, etc.) Développer les projets d’animation en lien avec les associations environnementales ou d’éducation populaire et en concertation avec les parents et équipes pédagogiques. Moyens, matériel et locaux adaptés. Défendre l’éducation à l’égalité. Lutter contre les propos sexistes, racistes ou homophobes à l’école. Priorité à l’école publique.

-  6. Pour ou contre une nouvelle patinoire ?

Nous avons d’autres priorités. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut maintenir la patinoire actuelle en bon état pour le plus grand nombre. Nous sommes favorables à la pratique du sport accessible à tous les budgets. Mais pas au sport-business, au sponsoring, au naming et aux coûteuses politiques de « prestige ». Commençons par identifier les vrais besoins des habitant[e]s en termes d’investissements publics sportifs et culturels, sans oublier les quartiers populaires, et répondons à leur demande.

-  7. L’avenir du centre des congrès

Usant de leurs mots creux habituels (rayonnement, concurrence, attractivité, politique de l’offre...), certains voudraient offrir aux businessmen un nouveau centre, ou restructurer l’actuel pour davantage de rencontres « d’affaires »... aux frais de la collectivité ! Ce n’est pas notre approche. Si le lieu actuel doit éventuellement être rénové, c’est pour améliorer sa capacité d’accueil d’événements sociaux et culturels. Il doit être ouvert au plus grand nombre et non réservé à quelques nantis.

-  8. Que faire de Biopôle ?

En 2008, la liste de Martin Nivault prônait un tri sélectif étendu et plusieurs petits centres de tri-compostage-méthanisation au lieu d’un seul. Mais gigantisme technocratique et partenariats public-privé avec des multinationales ont prévalu, d’où le coût énorme et l’échec de Biopôle (made in Vinci !) D’urgence, améliorons prévention et sélectivité de la collecte, nécessaire pour un compost pas trop pollué. Mettons fin au contrat avec Véolia : la gestion des déchets doit être en régie directe !

Réponses de la liste Résister, Construire à gauche à Mme la Présidente de la MPT Monplaisir

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Courrier adressé par la MPT Monplaisir

Madame la Présidente de la MPT Monplaisir,

Nous ne pouvons que condamner l’évolution actuelle du financement des associations. Celui-ci est marqué par la baisse du soutien financier aux actions associatives indispensables à la démocratie et à l’accès aux droits sociaux (au sens large). Cette évolution conduit également à mettre en concurrence les associations et à fragiliser leur projet et leurs salariés en les faisant travailler sur projets. Les politiques néo-libérales tendent à introduire des méthodes de management capitaliste au sein de ces structures avec un lent, mais réel, basculement du conventionnement à la subvention sur projet, puis à l’appel à projet et enfin à l’appel d’offre. Nous considérons que les associations n’ont pas à devenir des marchands de projets. C’est à la fois leur objet social et le salariat associatif (extrêmement touché par la perte des acquis sociaux et victime d’un « plan social invisible ») qui en pâtissent au profit d’une logique technicienne et concurrentielle.

Vous comprendrez que la convention pluriannuelle sur objectifs est, pour nous, la meilleure des solutions en termes de stabilité des projets et du salariat associatif. Ce conventionnement pluriannuel, conditionné par une pérennité des emplois de votre structure, devra s’appuyer sur des objectifs négociés et garantir une autonomie à votre association concernant notamment les moyens mis en œuvre par votre association pour atteindre ses objectifs.

Notre liste s’affirme autogestionnaire. Nous visons à redonner du pouvoir aux citoyens et aux citoyennes sur leurs lieux de vie et leurs lieux de travail. En ce sens, les maisons de quartier et centres sociaux qui reposent sur des associations composées d’adhérent-e-s habitant le quartier ne peuvent être qu’un plus pour mettre en cohérence leurs actions avec les besoins des habitant-e-s de leurs territoires. Ces structures, portées par des associations locales, donnent du pouvoir aux habitants et ne sont pas un service dont les directives élaborées hors-sol s’imposent sur le territoire. La présence des habitants dans les lieux de pouvoir (Conseil d’Administration) favorisent de fait ce dynamisme.

Existe-t il un collège de salariés au sein de votre Conseil d’Administration pour favoriser également l’implication des salarié-e-s dans la dynamique participative que vous invoquez ?

Le rôle de la ville est de fournir les moyens à des programmes de proximité de qualité élaborés par les habitant-e-s et d’appuyer les initiatives de dialogues entre habitant-e-s, associations et salarié-e-s de celles-ci. Dans cette action, la concertation avec les acteurs-actrices des quartiers est centrale et un dialogue réel doit exister entre tous les acteurs-actrices de quartier. La façon dont sont mis en place les « pieds de bâtiment », par exemple, sur le quartier Monplaisir, témoignent d’un mauvais dialogue entre la ville et les acteurs-actrices de proximité et d’une politique qui est parfois celle du chiffre.

En ce sens, nous appuierons les initiatives de coopération et de dialogue entre les acteurs-actrices du quartier et soutiendrons la MPT Monplaisir dans la mobilisation de ceux-ci.

Par ailleurs, il est important, pour toute la ville et l’agglomération, de trouver les outils, les moyens et les accompagnements pertinents pour soutenir les forces vives des quartiers et les habitants qui agissent et favoriser des initiatives issues des ces acteurs. Il s’agit non pas de considérer les acteurs de quartiers comme des intermédiaires qui font remonter les besoins mais comme des acteurs à part entière.

Concernant votre local jeunes au fonctionnement dynamique, il sera soutenu sous un autre mode de contractualisation qu’un marché public en juin 2015.

Concernant la culture, notre démarche est celle d’un soutien à une culture diversifiée de proximité accessible à toutes et tous. En ce sens, vos actions culturelles seront soutenues. Il est certain qu’un effort doit être fait pour rendre la culture et les activités culturelles accessibles à toutes et tous. Une politique culturelle doit favoriser l’offre de proximité mais aussi l’accès à cette offre culturelle. Le mode de concertation avec les acteurs culturels n’a cependant pas encore été défini par notre liste.

En espérant avoir répondu à vos interrogations, veuillez agréer nos salutations anticapitalistes, autogestionnaires, écosocialistes, féministes et anti-racistes,

Résister, Construire à Gauche, liste conduite par Martin Nivault et Françoise Berjon

10 mars 2014, par NPA 49