Assez de la répression ! Non à l’Ayraultport !

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Plus d’une centaine de personnes ont manifesté à Angers en soutien aux opposants à l’Ayraultport de Notre-Dame-des-Landes, vendredi 23 novembre entre 17h30 et 18h30, depuis la place du Ralliement jusqu’à la préfecture (militants associatifs, Verts, PG, GU, NPA...). Il s’agissait de réagir à chaud après l’intervention musclée contre les “Zadistes” que l’État-Vinci avait engagé en début de matinée (voir communiqué du NPA). [2] Contre l’Ayraultport, le combat va maintenant continuer partout !

La manifestation appelée en toute urgence visait d’abord à protester contre la la mise en œuvre de la “force injuste de la loi” à Notre-dame-des-Landes. C’est pourquoi les principaux slogans des manifestants articulait le refus de l’Ayraultport et celui de la répression. [3] En prenant le parti de refuser toute négociation et de faire donner les roboops de l’État français contre les occupants de la ZAD (zone à défendre !), en dénonçant ces militants pacifiques comme un “kyste” (Valls), le gouvernement PS (qu’y font encore les ministres Verts ?) a montré une nouvelle fois dans quel camp il se place : celui des multinationales à la Vin$$i et du capitalisme destructeur du milieu naturel de vie des humains. Il s’agit plus que jamais de construire une opposition de gauche et écologiste au social-libéralisme.

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23 novembre 2012, par NPA 49

[1] Relevons que la dénonciation de la répression n’a visiblement pas plu au préfet... Celui-ci, avec un certain humour noir, sans doute involontaire, a refusé de recevoir une délégation des manifestants en sa demeure au prétexte qu’il n’avait pas été prévenu suffisamment à l’avance... SVP M’sieur le préfet, prévenez-nous avant d’envoyer vos bandes armées contre des militants écologistes et nous pourrons vous prévenir à l’avance quand nous devrons manifester !

[2] Relevons que la dénonciation de la répression n’a visiblement pas plu au préfet... Celui-ci, avec un certain humour noir, sans doute involontaire, a refusé de recevoir une délégation des manifestants en sa demeure au prétexte qu’il n’avait pas été prévenu suffisamment à l’avance... SVP M’sieur le préfet, prévenez-nous avant d’envoyer vos bandes armées contre des militants écologistes et nous pourrons vous prévenir à l’avance quand nous devrons manifester !

[3] Il y avait aussi un florilège de slogans plus écolos : “Oui à l’oxygène, non au kérozène” ; “Oui aux ratons-laveurs, non aux marteaux-piqueurs” ; “Oui aux légumes, non au bitume” ; “Oui aux champignons, non aux avi-ons”, etc.