Ce sont environ 800 personnes qui ont participé à la marche pour la justice climatique qui s’est tenue à Angers le samedi 6 novembre depuis la place du musée des Beaux-arts jusqu’à la place du Ralliement en passant par les boulevards et la gare. Si la mobilisation est - comme ailleurs en France - en retrait par rapport aux grandes mobilisations qui ont précédé les confinements successifs depuis 2020, elle témoigne pourtant d’une remobilisation appréciable à l’occasion de la COP26, et d’une conscience plus aiguë de la nécessité de sortir du système capitaliste. Un tract du NPA49 a été distribué que l’on peut trouver ICI.
Alors que pas moins de huit cars de CRS étaient garés devant la préfecture voisine (certains CRS étant armés de fusils...), la mobilisation a commencé sur la place St-Éloi, devant le Musée des Beaux-Arts , autour de laquelle une grande banderole a été rapidement déployée.
Des banderoles, calicots ou drapeaux témoignaient de la présence des associations ou syndicats (ATTAC, Sortir du nucléaire, Greenpeace, XR, Action contre la faim, Mouvement de la paix, Solidaires, UNEF, MNL), mais aussi d’organisations politiques (NPA, UCL, EELV ; quelques badges PCF étaient aussi visibles) et donnaient d’emblée au rassemblement, avant même l’arrivée de tous les manifestant.e.s, un aspect militant et fortement critique sur la COP26 et ses faux-semblants.
Cependant, alors que la foule enfin rassemblée s’ébrouait pour défiler en centre-ville, le message critique de sa marche pour la justice climatique a été perturbé par un événement imprévu : la survenue de quelques dizaines de manifestant.e.s anti-passe sanitaire qui se sont introduits dans le cortège. La convergence des luttes est certes souhaitable, mais à condition qu’elle se fasse sur des mots d’ordre communs. Or, parmi les nouveaux arrivants, certain.e.s n’étaient intéressés que par les leurs, sans rapports avec la lutte pour le climat et dont beaucoup étaient clairement anti-vaccin avant même d’être anti-passe. La présence de drapeaux tricolores ou à fleurs de lys et de l’organisation traditionaliste d’extrême droite Civitas rajoutait à la confusion. Plusieurs participant.e.s ont alors quitté la manifestation. Si celle-ci a néanmoins pu se dérouler comme prévu, avec arrêts devant les banques climatocides (BNP, CCI) et devant la gare, et prises de parole finales au Ralliement (où de déroulait par ailleurs un rassemblement de la communauté soudanaise d’Angers contre le coup d’État militaire qui a frappé son pays), nul doute qu’un certain malaise y a régné de bout en bout. Un bilan devra en être tiré... Mais l’essentiel a néanmoins été préservé : la lutte contre le réchauffement climatique est de mieux en mieux comprise comme une lutte pour changer le système, pour sortir du capitalisme, comme en témoigne à son petit niveau la bonne réception du tract du NPA49 distribué à cette occasion. L’urgence climatique rejoint de plus en plus l’urgence sociale !
- samedi 19 juillet à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du centre à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, iels proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus faire en notre nom !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !