Contre la répression des « Sept de Michelin », continuons la mobilisation !

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Le 22 novembre au petit matin, plus d’une centaine des personnes (salarié·e·s de Michelin, militants syndicaux et politiques solidaires...) se sont rassemblées devant le Palais de justice d’Angers pour soutenir les sept Michelin traîné·e·s devant la justice par la direction licencieuse du groupe capitaliste.

Mardi 19 novembre, environ 200 travailleuses et travailleurs avaient participé au blocage du camion à l’entrée de l’usine de Cholet. Ce blocage avait été constaté par l’huissier du groupe Michelin. C’est ce constat qui, semble-t-il, fonde la procédure engagée par le groupe au nom de la « liberté du travail » (ce même travail que la direction retire au 955 Michelin de Cholet !) La convocation en justice ne frappe pourtant que 7 salarié·e·s. Mais elle ne frappe pas par hasard. S’il était difficile au groupe capitaliste de ne pas incriminer un des leaders du comité de lutte (Bastien, secrétaire adjoint CGT du CSE local), les six autres sont des salarié·e·s non syndiqué·e·s. Clairement, c’est dans un but d’intimidation des plus lâche que ces six ont été choisi·e·s, « pour l’exemple ». La bassesse morale de la direction de Michelin est décidément sans fond...

En dépit du caractère vide de l’accusation, la nullité de la procédure n’a pu être obtenue par l’avocat des accusé·e·s (qui a par ailleurs demandé la condamnation du groupe Michelin pour procédure abusive et 1 000 € de dommages et intérêts pour chacun des salariés convoqués). Cependant, alors que l’avocat du groupe Michelin avait refusé toute médiation, le tribunal a dans son ordonnance imposé une médiation. Une nouvelle audience est prévue le jeudi 28 novembre à 9 heures. Ce sera une nouvelle fois l’occasion de marquer notre solidarité avec les « Sept de Michelin » !

Non à la fermeture de l’usine de Cholet !

VIDÉO : Intervention de Bastien, élu suppléant du CSE de Michelin devant le Palais de justice d’Angers où, avec six autres camarades il était convoqué par la justice sur injonction du licencieur Michelin.

22 novembre, par NPA 49