2025 : dégager Macron, réquisitionner les profits, stopper la catastrophe écologique !

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On n’a pas été vraiment gâté·e·s pour cette fin d’année : Bayrou comme Premier ministre, un gouvernement bien ancré à droite, l’accentuation de la pression du Rassemblement National et, cerise sur le gâteau pour finir l’année, les vœux de Macron qui nous prend vraiment pour des imbéciles !

Un gouvernement au service du patronat et sous pression de l’extrême droite

On ne peut pas vraiment parler de « nouveau » gouvernement, tellement la plupart des ministres, Bayrou en tête, sont recyclé·e·s depuis des années. Parmi les plus détesté·e·s, on peut citer Borne, ex-Première ministre, spécialiste du 49.3, notamment pour faire passer la réforme des retraites. Mais il y aussi Retailleau, issu de l’extrême droite, qui s’est déjà clairement prononcé pour un durcissement de la répression contre les migrant·e·s. À leurs côtés, Darmanin, accusé de viol, tristement célèbre pour ses propositions de lois liberticides et islamophobes, ou encore Valls, Dati, Rebsamen…

Il est clair que nous n’avons rien à attendre de ce gouvernement, à part de nouvelles attaques contre les services publics, la protection sociale, les droits des migrant·e·s, les droits des femmes et des LGBTI. Et cela d’autant plus qu’il ne peut espérer passer de réforme sans l’appui du Rassemblement national. Tout ce qu’il pourra faire sera donc sur le terrain raciste et ultra libéral.

Macron, dégage !

Les vœux adressés par Macron au soir du 31 décembre montrent bien à quel point il est déconnecté de la réalité. C’est à vomir de l’entendre introduire son discours en récupérant la constitutionnalisation de l’IVG ou l’image de Gisèle Pelicot, alors que son gouvernement n’a rien fait contre les violences faites aux femmes depuis des années. Personne n’est dupe de ses phrases creuses sur l’accès à l’éducation, la santé et aux services publics alors que tous les gouvernements se sont acharnés à les détruire progressivement. En revanche, on peut craindre qu’il tienne sa promesse d’investissement pour le réarmement militaire, la sécurité ou la fermeture des frontières. Quant à l’urgence écologique, le fait d’évoquer le raccordement de l’EPR de Flamanville montre quelle est son option sur ce terrain : la fuite en avant productiviste. Ses vœux sont dans la continuité de son bilan : puisque président des riches il restera, il faut qu’il dégage !

Pour 2025, construire le mouvement social, changer le monde !

Face au danger de l’extrême droite, aux attaques prévisibles du gouvernement Bayrou, nous devons construire l’unité de notre camp social, pour redonner espoir, reprendre la main pour imposer d’autres choix : pour les services publics de la santé et de l’éducation, pour nos retraites et l’assurance chômage, pour prendre les profits indécents qui ont explosés ces dernières années, pour ouvrir les frontières, accueillir toutes et tous les migrant·e·s chassé·e·s par les guerres et la misère, pour les droits des femmes et des personnes LGBTI… C’est d’autant plus urgent qu’une vague de plusieurs centaines de milliers de suppressions d’emplois nous menace, que la guerre s’étend à travers le monde en Palestine, en Ukraine, en Afrique, que le dérèglement climatique provoque des catastrophes humanitaires, touchant en premier lieu les plus pauvres comme à Mayotte.

Écosocialisme ou barbarie

Il y a urgence à changer le monde. Souhaitons-nous une année 2025 pleine de luttes, de mobilisations, de solidarité, et de victoires sociales et politiques contre Macron, son gouvernement, les riches et le patronat qu’ils servent, et, plus largement, contre le capitalisme qui détruit nos vies et la planète !

1er janvier, par NPA 49