Le 1er Congrès du mouvement antinucléaire, organisé par le Réseau “Sortir du nucléaire”, aura lieu les 12, 13 et 14 février 2016 à Angers. Le Congrès aura pour ambition de réunir toutes les composantes du mouvement antinucléaire français afin de repenser ensemble le fonctionnement structurel et stratégique du Réseau Sortir du nucléaire. Il visera à interroger, réfléchir, débattre et décider d’un nouveau fonctionnement du Réseau, en particulier pour lui donner une assise plus horizontale, au plus près des groupes de terrain qui le composent. Il sera ouvert à tous les groupes antinucléaires, qu’ils soient ou non adhérents.
Créé à la fin des années 90, le réseau Sortir du nucléaire avait vocation de fédérer les multiples groupes et luttes locales contre l’industrie nucléaire. Plus de 900 associations avaient adhéré à sa charte et la majorité des groupes militants locaux participaient à son fonctionnement. Au cours des années 2000, le réseau s’illustra dans quelques actions très médiatiques dont Stéphane Lhomme, du groupe Tchernoblaye, était fréquemment le porte-parole. Cependant, il a eu tendance à se professionnaliser en embauchant de plus en plus de salariés. Il faut dire que cette évolution a permis de mettre en place un système de collecte de fond très performant s’appuyant sur un réseau de centaines de milliers d’adresses et de plus de 10 000 dons chaque année.
Une crise de SDN éclatera en 2010 provoquant le licenciement de Stéphane Lhomme et l’éviction de la majorité du Conseil d’Administration (CA). Le contre-coup de ce conflit fut le départ de nombreux groupes locaux et une inimitié tenace et dommageable entre les différents protagonistes.
En janvier 2015 une nouvelle équipe issue de groupes locaux, n’ayant pas connu la crise de 2010 et provenant des mobilisations qui ont succédé la catastrophe de Fukushima, a été élue avec plus de 70 % des votes. Pour ces militant-e-s, la division du mouvement est considérée comme une faiblesse des antinucléaires alors que cette industrie vieillissante devient de plus en plus dangereuse et de moins en moins économiquement viable.
D’où leur proposition d’un congrès réunissant les groupes dans et hors du réseau afin de fédérer et non diriger la mouvance antinucléaire riche de ses luttes locales et de ses diversités.
Un bulletin de débat, « Atomes Crochus N°4 », permet à chacun-une de se faire une opinion sur l’avenir de ce réseau qui cherche à se renouveler. À la mi février nous saurons si la volonté de cette nouvelle équipe sera validée par de nombreux groupes.
La période actuelle favorise les divisions, luttes de pouvoir et affaiblissement du mouvement social et écologique. Le NPA salue cette démarche du réseau à « contre courant » qui peut permettre de relancer la lutte nécessaire contre une industrie éminemment dangereuse et participer du réveil du mouvement social et écologique..
- mardi 14 mai : grève dans l’Éducation nationale contre la politique du « choc des savoirs » à l’appel de l’intersyndicale FSU-FO-SUD-CGT-CNT-FCPE
- mercredi 15 mai à 15h : Rassemblement devant la DSDEN à Angers (Cité administrative, rue Dupetit-Thouars) à l’appel de l’intersyndicale FSU-FO-SUD-CGT-CNT-FCPE de l’Éducation nationale.
- jeudi 16 mai de 18h à 22h : “Conférence Culture de guerre ou culture de paix ?” organisée par Société des Lectrices et Lecteurs de
L’Humanité, CGT, Mouvement de la Paix, Espaces Marx Anjou, Libre Pensée, Attac, FSU, MNLE. Bourse du Travail d’Angers (Pelloutier).
- samedi 20 mai à 15h : manifestation pour un cessez-le-feu à Gaza à l’appel de l’AFPS49 et d’un collectif d’organisations (dont le NPA49). Place du Ralliement à Angers.
- samedi 1er juin à 14h : manifestation à Angers pour un Avenir solidaire et contre l’extrême droite initié par la LDH49.
- samedi 8 juin : cyclo-manif contre la nouvelle zone Océane 3 - Angers/St Sylvain, à l’appel des Soulèvements de la terre-49
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Pour la deuxième fois de la semaine, un rassemblement pour un cessez-le-feu à Gaza et dénonçant l’attaque de l’armée israélienne commencée à Rafah s’est tenu vendredi 10 mai sur la place du Ralliement à Angers. Appelé dans la journée par un groupe d’étudiant·e·s, en plein milieu du pont de l’Ascension, mais relayé in extremis par l’AFPS49, il a tout de même réuni environ 150 personnes. Comme lors de la manifestation du lundi 7 mai (voir ICI), une ronde a été organisée pendant que la foule scandait des slogans pour une Palestine libérée de l’occupation et de la guerre. La mobilisation ne s’éteindra pas. Solidarité avec le peuple palestinien !
Après la censure liberticide par la nouvelle présidente de l’Université d’Angers de la conférence que devait donner au Qu4tre (centre culturel de l’Université d’Angers) l’historienne Ludivine Bantigny (lire ICI), celle-là a dû se tenir dans deux salles communicantes de la Bourse du travail d’Angers. Tout le monde n’a pas pu rentrer ! Nul doute que le scandale de l’interdiction a favorisé cette affluence. Pour autant, la gravité du sujet de la conférence, la montée du fascisme dans un cadre d’ensauvagement du capitalisme et de son personnel politique, les moyens d’y résister et de construire un autre monde à partir d’une démocratie radicale, suffisait à l’expliquer. Contre le fascisme, unissons-nous !
Vendredi 8 mars 2024, la journée internationale pour les droits des femmes a été célébrée à Angers par plusieurs initiatives militantes. La CGT avait fait son propre village féministe, rue Lenepveu de 12h à 14h. Le collectif du 8 mars qui regroupe le Planning familial, le collectif Lucioles, Aides, Les Collages féministes, Youth for climate, Attac et les syndicats FSU et Solidaires, organisait une Fête foraine féministe au Ralliement à partir de 15h40 (début de la grève féministe) et une manifestation à 18h, après une prestation de la chorale féministe. Le temps n’était malheureusement pas de la partie mais ce sont néanmoins près de 500 personnes qui ont ensuite défilé sous la pluie, notamment pour se réjouir de la constitutionnalisation du droit à l’IVG (mais surtout pour exiger que ce droit théorique le soit en pratique), contre les violences générées par l’idéologie patriarcale et pour l’égalité salariale.
Visiblement furieuse après la constitutionnalisation le 4 mars de « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une IVG », la radio catholique RCF-Anjou remet le couvert contre le droit des femmes à disposer de leur propre corps. Après les chroniques ineptes du doyen de théologie de l’UCO (cf. celle du 24/01) et de divers intervenants, c’est à « Alliance VITA » que RCF donne la parole le 5 mars, dès le lendemain du vote (voir ici). Cette association intégriste a été fondée en 1993 par Christine Boutin et une de ses figures de proue est Tugdual Derville. Elle assimile foetus et nouveaux-nés pour justifier son discours anti-IVG agressif et s’oppose activement au mariage homosexuel et à la PMA. On se rappelle aussi qu’en défense de « La Manif pour Tous » Derville avait été invité par l’UCO et qu’à cette occasion ses gros bras avaient molesté des étudiant·e·s contestataires... Rien de bien « modéré », donc, mais cela ne décourage pas RCF. Dernièrement, le 21/02, la radio donnait également la parole à la zemmourienne Marion Maréchal-Le Pen pour dénoncer les prises de position humanistes du pape sur l’immigration. L’extrême droite angevine s’infiltre décidément partout... Vigilance !
À lire : le mouvement de solidarité belge avec l’Ukraine vient de publier une importante interview de l’Atelier féministe ukrainien dans laquelle Alla et Yarina donnent leur point de vue sur
- La situation en Ukraine
- Le féminisme ukrainien
- La Russie et son opposition, notamment sur les féministes russes
- Leurs perspectives