Depuis l’été dernier, les marches pour le climat rassemblent des dizaines de milliers de personnes qui refusent l’inaction des gouvernants et l’obstination des puissants à faire comme si le basculement climatique n’avait pas commencé. Prochain objectif : les vendredi 15 (jeunes pour le Climat) et samedi 16 mars (marche pour le climat).
Le contexte environnemental et social est de plus en plus critique : émissions record de gaz à effet de serre, disparition de la biodiversité, augmentation des températures et aggravation de la précarité et de la misère. Face à l’inertie du gouvernement, la société exige des réponses à la hauteur de l’enjeu : la survie de l’humanité. Après les 8 septembre, 13 octobre, 8 décembre, 27 janvier, le mouvement en faveur du climat s’ancre et se construit. Il réunit associations et citoyenEs mobilisés via les réseaux sociaux. Loin de se marginaliser, il cherche les convergences avec la mobilisation des Gilets jaunes qui ont fait irruption, toutes revendications dehors, dans l’espace politique.
En mars, on marche !
Avec les 15 et 16 mars, le mouvement pour le climat va franchir un nouveau seuil. Le vendredi 15 mars, la grève scolaire et étudiante pour le climat sera l’occasion, dans les collèges, lycées, facs... de rejoindre la mobilisation internationale qui a débuté en Suède fin août 2018 et qui gagne, semaine après semaine, davantage de jeunes scolariséEs, dans plusieurs pays.
Le samedi 16 mars, de nouvelles marches pour le climat auront lieu dans toutes les villes du monde. Organisé par Rise for the Climate France et en soutien entre autres à « l’Affaire du Siècle »1, l’évènement espère rassembler et mobiliser un maximum de personnes afin d’exiger un changement au plus vite.
Le 16 mars coïncidera avec le rendez-vous national, à Paris, pour tous les Gilets jaunes qui vont montrer, juste après la fin du grand blabla, leur visibilité et leur détermination à aller jusqu’au bout de la lutte.
Le 21, jour des manifestations en lien avec la journée internationale de lutte contre le racisme, sera le moment de poser la question du racisme environnemental comme l’avait fait la Marche des Peuples pour le Climat (500 000 manifestantEs) à New York en septembre 2015 en plaçant à sa tête les « premierEs concernéEs ». À noter qu’en France, la manifestation aura également lieu le 16 mars.
Tous et toutes ensemble, dans la rue !
La crise écologique majeure et la crise sociale s’alimentent mutuellement : lutter contre l’une, c’est se battre contre l’autre. Les premierEs touchéEs par le réchauffement climatique sont assurément les plus pauvres qui morflent déjà. Mais on est tous et toutes concernéEs !
Aucune hésitation, en mars, c’est dans la rue que ça se passe ! Les Gilets jaunes ont su formidablement bien bousculer tous les pronostics défaitistes, libérer la parole, braver la répression policière, élaborer des revendications communes à tous et toutes, redonner l’espoir que lutter est possible. À nous de démontrer, en s’y mettant tous et toutes, que gagner est possible aussi.
Commission nationale écologie
- samedi 4 mai à 15h : manifestation pour un cessez-le-feu à Gaza à l’appel de l’AFPS49 et d’un collectif d’organisations (dont le NPA49). Place du Ralliement à Angers.
- jeudi 16 mai de 18h à 22h : “Conférence Culture de guerre ou culture de paix ?” organisée par Société des Lectrices et Lecteurs de
L’Humanité, CGT, Mouvement de la Paix, Espaces Marx Anjou, Libre Pensée, Attac, FSU, MNLE. Bourse du Travail d’Angers (Pelloutier).
- samedi 8 juin : cyclo-manif contre la nouvelle zone Océane 3 - Angers/St Sylvain, à l’appel des Soulèvements de la terre-49
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Après la censure liberticide par la nouvelle présidente de l’Université d’Angers de la conférence que devait donner au Qu4tre (centre culturel de l’Université d’Angers) l’historienne Ludivine Bantigny (lire ICI), celle-là a dû se tenir dans deux salles communicantes de la Bourse du travail d’Angers. Tout le monde n’a pas pu rentrer ! Nul doute que le scandale de l’interdiction a favorisé cette affluence. Pour autant, la gravité du sujet de la conférence, la montée du fascisme dans un cadre d’ensauvagement du capitalisme et de son personnel politique, les moyens d’y résister et de construire un autre monde à partir d’une démocratie radicale, suffisait à l’expliquer. Contre le fascisme, unissons-nous !
Vendredi 8 mars 2024, la journée internationale pour les droits des femmes a été célébrée à Angers par plusieurs initiatives militantes. La CGT avait fait son propre village féministe, rue Lenepveu de 12h à 14h. Le collectif du 8 mars qui regroupe le Planning familial, le collectif Lucioles, Aides, Les Collages féministes, Youth for climate, Attac et les syndicats FSU et Solidaires, organisait une Fête foraine féministe au Ralliement à partir de 15h40 (début de la grève féministe) et une manifestation à 18h, après une prestation de la chorale féministe. Le temps n’était malheureusement pas de la partie mais ce sont néanmoins près de 500 personnes qui ont ensuite défilé sous la pluie, notamment pour se réjouir de la constitutionnalisation du droit à l’IVG (mais surtout pour exiger que ce droit théorique le soit en pratique), contre les violences générées par l’idéologie patriarcale et pour l’égalité salariale.
Visiblement furieuse après la constitutionnalisation le 4 mars de « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une IVG », la radio catholique RCF-Anjou remet le couvert contre le droit des femmes à disposer de leur propre corps. Après les chroniques ineptes du doyen de théologie de l’UCO (cf. celle du 24/01) et de divers intervenants, c’est à « Alliance VITA » que RCF donne la parole le 5 mars, dès le lendemain du vote (voir ici). Cette association intégriste a été fondée en 1993 par Christine Boutin et une de ses figures de proue est Tugdual Derville. Elle assimile foetus et nouveaux-nés pour justifier son discours anti-IVG agressif et s’oppose activement au mariage homosexuel et à la PMA. On se rappelle aussi qu’en défense de « La Manif pour Tous » Derville avait été invité par l’UCO et qu’à cette occasion ses gros bras avaient molesté des étudiant·e·s contestataires... Rien de bien « modéré », donc, mais cela ne décourage pas RCF. Dernièrement, le 21/02, la radio donnait également la parole à la zemmourienne Marion Maréchal-Le Pen pour dénoncer les prises de position humanistes du pape sur l’immigration. L’extrême droite angevine s’infiltre décidément partout... Vigilance !
À lire : le mouvement de solidarité belge avec l’Ukraine vient de publier une importante interview de l’Atelier féministe ukrainien dans laquelle Alla et Yarina donnent leur point de vue sur
- La situation en Ukraine
- Le féminisme ukrainien
- La Russie et son opposition, notamment sur les féministes russes
- Leurs perspectives
Contre la “Nouvelle Océane” - récemment rebaptisée “Océane 3” par Angers Loire Métropole (ALM) pour relativiser l’importance de cette nouvelle “zone d’activités” qui conduirait à une nouvelle artificialisation des sols en bordure d’Angers, à Verrières-en-Anjou - une pétition vient d’être mise en ligne : STOP Océane 3 : NON à l’extension d’une zone d’activités au nord d’Angers. Le Collectif Stop Océane 3 y développe les raisons pour lesquelles il faut s’opposer à ce projet productiviste et écocide initié par Christophe Béchu et porté par ALM. Le NPA49 soutient cette démarche et appelle à signer et à faire signer massivement cette pétition.