Halte au génocide à Gaza ! Mobilisation internationale !

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L’offensive israélienne contre Gaza se poursuit. Les bombardements et les combats au sol ont fait près de 30.000 mort·e·s, dont 10.000 enfants. La population est touchée par des conditions sanitaires effroyables, avec le manque d’eau, d’électricité, de nourriture, des maladies qui commencent à se répandre. Selon Médecins sans frontière, 85% de la population de Gaza s’est déplacée, et selon l’ONU, 90% de la population est en « phase de crise en termes d’insécurité alimentaire ».

Une riposte internationale est nécessaire

L’offensive d’Israël n’est pas une « guerre contre le Hamas », comme veulent le faire croire L’État d’Israël, les grandes puissances qui le soutiennent et les médias bourgeois occidentaux. C’est bien le début d’un génocide contre la population de Gaza - à tout le moins, d’une épuration ethnique. Les bombardements massifs, la transformation de la bande de Gaza en champ de gravats, les déplacements forcés de population, la famine et les épidémies conduisent à une catastrophe humanitaire de premier ordre. D’autant plus que l’armée de l’État d’Israël prend également pour cible l’aide humanitaire : ainsi, selon MSF, environ 300 personnels de santé ont été tués, une soixantaine d’ambulances ont été détruites, souvent directement ciblées, et seuls 8 hôpitaux (sur 36) sont encore fonctionnels à Gaza.

L’offensive s’étend aussi en dehors de Gaza : selon l’ONU, 1300 personnes ont dû se déplacer en Cisjordanie, dont 600 enfants, en raison des violences commises par les colons, et plus de 3500 Palestinien·ne·s ont été arrêté·e·s. Cela, tandis que l’armée commence maintenant à frapper le Liban.

Comme le disent bien des représentant·e·s d’organismes internationaux comme la Fédération internationale pour les droits humains, « Israël mène un génocide contre le peuple palestinien ». Allons-nous laisser faire, comme les grandes puissances ont laissé faire le génocide des Tutsi·e·s au Rwanda ou celui des Musulman·e·s de Bosnie ? Allons-nous prétendre, comme face au génocide des juifs et juives pendant la Deuxième Guerre mondiale, qu’« on ne savait pas » ?

La résistance doit s’organiser

Différents moyens de pression existent. Le premier est le boycott des produits israéliens et des entreprises européennes qui investissent en Israël, ce qui donne déjà des résultats avec le retrait de Puma et d’Orange d’Israël. Il faut aussi faire pression sur notre propre gouvernement qui continue à soutenir la politique de L’État d’Israël, et organiser la solidarité en collectant des fonds pour aider les réfugié·e·s. Enfin, il est nécessaire de construire de grandes mobilisations en solidarité avec le peuple palestinien. Cela signifie, dans nos quartiers, s’organiser en collectifs de base, pour distribuer des tracts, tenir des réunions publiques, organiser le boycott, des manifestations locales…

Ce samedi 13 janvier, une mobilisation internationale est organisée, avec des manifestations dans de nombreuses villes. Elles sont importantes pour nous retrouver, crier notre colère, nous donner confiance.

Pour un autre monde

Plus que jamais, le conflit actuel montre la nécessité d’un autre monde. Dans un capitalisme en crise profonde, les guerres d’agression, sont de plus en plus fréquentes, comme en Ukraine et en Palestine. Avec le dictateur russe Poutine ou le Premier ministre israélien Netanyahou, c’est l’extrême droite nationaliste qui est aux commandes. En Palestine, cette extrême droite raciste discrimine les Palestinien·ne·s et les Arabes israélien·ne·s, comme d’autres extrêmes droites, ici et partout dans le monde, veulent discriminer et réprimer les étrangères et étrangers.

Alors que les grandes puissances ont voulu imposer une Palestine réduite à quelques villes et des camps, nous revendiquons une Palestine unie, démocratique, laïque, sur tout le territoire, où les réfugié·e·s pourraient revenir sur les terres dont iels ont été chassé·e·s, où chacun·e pourrait vivre sans discrimination, quelle que soit sa religion et son origine.

8 janvier, par NPA 49