À la continuation des massacres commis à Gaza par l’État d’Israël répond la poursuite de la mobilisation dans le monde entier. À Angers cependant, samedi 18 novembre devant le palais de justice, nous n’étions malheureusement pas assez nombreux par rapport à l’horreur de la situation en Palestine : seulement 400 à 500 personnes, dont beaucoup de militant·e·s de longue date et relativement peu de jeunes.
Comme précédemment, les associations de solidarité et humanitaires étaient présentes : l’AFPS, bien sûr, mais aussi Amnesty International et le Mouvement de la Paix, de même que les syndicats, avec la présence de nombreux drapeaux de Force Ouvrière, tandis que la CGT, la FSU et Solidaires étant nettement plus discrets.
Côté partis politiques de gauche, l’absence des Verts et du Parti dit socialiste en dit long sur leur inféodation à la propagande impérialiste, laquelle relaie systématiquement dans les médias mainstream le discours du gouvernement fasciste de l’État d’Israël. À l’inverse, La France Insoumise était bien présente, de même que l’Union communiste libertaire, les Jeunesses communistes, le PCF, le POI, le NPA et le NPA Jeunes, ainsi que Lutte ouvrière. Il y avait aussi quelques drapeaux de la Libre Pensée.
Une grande banderole présentait les visages de quelques unes des victimes civiles des bombardements israéliens, visages de femmes et d’enfants martyrisés sous le déluge de feu qui frappe encore ce morceau de Palestine (sans oublier les nombreux assassinats de Palestinien·ne·s de Cisjordanie par les colons d’extrême droite appuyés par l’armée d’occupation).
Pendant près d’une heure, la manifestation a parcouru les rues du centre-ville d’Angers aux cris de “Gaza, Gaza, Angers est avec toi”, “Halte au massacre du peuple palestinien”, avant de retourner à son point de départ, place Leclerc, où s’est déroulée la dislocation.
Rendez-vous a été pris pour une prochaine démonstration vendredi 24 novembre à 17h30 devant la mairie d’Angers. Le rassemblement sera suivi d’une manifestation aux flambeaux.
- samedi 4 mai à 15h : manifestation pour un cessez-le-feu à Gaza à l’appel de l’AFPS49 et d’un collectif d’organisations (dont le NPA49). Place du Ralliement à Angers.
- jeudi 16 mai de 18h à 22h : “Conférence Culture de guerre ou culture de paix ?” organisée par Société des Lectrices et Lecteurs de
L’Humanité, CGT, Mouvement de la Paix, Espaces Marx Anjou, Libre Pensée, Attac, FSU, MNLE. Bourse du Travail d’Angers (Pelloutier).
- samedi 8 juin : cyclo-manif contre la nouvelle zone Océane 3 - Angers/St Sylvain, à l’appel des Soulèvements de la terre-49
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Après la censure liberticide par la nouvelle présidente de l’Université d’Angers de la conférence que devait donner au Qu4tre (centre culturel de l’Université d’Angers) l’historienne Ludivine Bantigny (lire ICI), celle-là a dû se tenir dans deux salles communicantes de la Bourse du travail d’Angers. Tout le monde n’a pas pu rentrer ! Nul doute que le scandale de l’interdiction a favorisé cette affluence. Pour autant, la gravité du sujet de la conférence, la montée du fascisme dans un cadre d’ensauvagement du capitalisme et de son personnel politique, les moyens d’y résister et de construire un autre monde à partir d’une démocratie radicale, suffisait à l’expliquer. Contre le fascisme, unissons-nous !
Vendredi 8 mars 2024, la journée internationale pour les droits des femmes a été célébrée à Angers par plusieurs initiatives militantes. La CGT avait fait son propre village féministe, rue Lenepveu de 12h à 14h. Le collectif du 8 mars qui regroupe le Planning familial, le collectif Lucioles, Aides, Les Collages féministes, Youth for climate, Attac et les syndicats FSU et Solidaires, organisait une Fête foraine féministe au Ralliement à partir de 15h40 (début de la grève féministe) et une manifestation à 18h, après une prestation de la chorale féministe. Le temps n’était malheureusement pas de la partie mais ce sont néanmoins près de 500 personnes qui ont ensuite défilé sous la pluie, notamment pour se réjouir de la constitutionnalisation du droit à l’IVG (mais surtout pour exiger que ce droit théorique le soit en pratique), contre les violences générées par l’idéologie patriarcale et pour l’égalité salariale.
Visiblement furieuse après la constitutionnalisation le 4 mars de « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une IVG », la radio catholique RCF-Anjou remet le couvert contre le droit des femmes à disposer de leur propre corps. Après les chroniques ineptes du doyen de théologie de l’UCO (cf. celle du 24/01) et de divers intervenants, c’est à « Alliance VITA » que RCF donne la parole le 5 mars, dès le lendemain du vote (voir ici). Cette association intégriste a été fondée en 1993 par Christine Boutin et une de ses figures de proue est Tugdual Derville. Elle assimile foetus et nouveaux-nés pour justifier son discours anti-IVG agressif et s’oppose activement au mariage homosexuel et à la PMA. On se rappelle aussi qu’en défense de « La Manif pour Tous » Derville avait été invité par l’UCO et qu’à cette occasion ses gros bras avaient molesté des étudiant·e·s contestataires... Rien de bien « modéré », donc, mais cela ne décourage pas RCF. Dernièrement, le 21/02, la radio donnait également la parole à la zemmourienne Marion Maréchal-Le Pen pour dénoncer les prises de position humanistes du pape sur l’immigration. L’extrême droite angevine s’infiltre décidément partout... Vigilance !
À lire : le mouvement de solidarité belge avec l’Ukraine vient de publier une importante interview de l’Atelier féministe ukrainien dans laquelle Alla et Yarina donnent leur point de vue sur
- La situation en Ukraine
- Le féminisme ukrainien
- La Russie et son opposition, notamment sur les féministes russes
- Leurs perspectives
Contre la “Nouvelle Océane” - récemment rebaptisée “Océane 3” par Angers Loire Métropole (ALM) pour relativiser l’importance de cette nouvelle “zone d’activités” qui conduirait à une nouvelle artificialisation des sols en bordure d’Angers, à Verrières-en-Anjou - une pétition vient d’être mise en ligne : STOP Océane 3 : NON à l’extension d’une zone d’activités au nord d’Angers. Le Collectif Stop Océane 3 y développe les raisons pour lesquelles il faut s’opposer à ce projet productiviste et écocide initié par Christophe Béchu et porté par ALM. Le NPA49 soutient cette démarche et appelle à signer et à faire signer massivement cette pétition.