Biodiversité : l’analyse du NPA et de Philippe Poutou

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Quelles réponses concrètes face à l’effondrement de la biodiversité provoqué par le productivisme capitaliste, effondrement qui est également une menace majeure pour l’humanité ? Nous publions ici une analyse de la Commission nationale écologie du NPA réalisée dans le cadre de la campagne de Philippe Poutou, ainsi qu’une critique des positions de LFI (Mélenchon) et d’EÉLV (Jadot) sur cette question de la préservation de la biodiversité.

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Crise de la biodiversité et conséquences pour la vie humaine

Nous avons toutes et tous eu des informations sur l’état alarmant de la biodiversité. La presse titrait récemment « Alerte rouge » et parlait d’« effondrement » de la biodiversité suite au premier rapport de l’IPBES début mai 2021.

Le début potentiel d’une sixième extinction des espèces a trois caractéristiques  : un rythme très rapide, la responsabilité des activités humaines, une forte accélération depuis la naissance du capitalisme industriel. Même si elle a commencé avec la disparition de la mégafaune, déjà due aux activités humaines, entre – 50 000 ans et – 10 000 ans. Des espèces ont vécu des crises climatiques extrêmes sans disparaître (en Amérique et en Australie) et c’est bien l’arrivée des humains au paléolithique supérieur qui les a supprimées.

En 2017, le rapport de 15 000 scientifiques indiquait des destructions qui poussent les écosystèmes « au-delà de leurs capacités à entretenir le tissu de la vie ». Aujourd’hui, 132 États ont cosigné le rapport public des scientifiques.

Dans le dernier bilan, les taux d’extinction des espèces sont de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de fois supérieurs à ceux des dernières 10 millions d’années. Le rapport estime qu’un million d’espèces sont menacées à brève échéance (sur une base de 10 millions) et note une accélération du rythme mondial d’extinction depuis 15 ans. Il faut ajouter l’effondrement des densités des espèces communes. Pour les oiseaux, en France, le déclin est deux fois supérieur pour 50 % des espèces qui représentent 97 % du nombre d’individus. Un rapport européen de 2014 note ainsi la disparition de 420 millions d’individus oiseaux sur une estimation de 2 milliards, soit 20 % de perte, de 1980 à 2010. Le rapport Muséum/CNRS oiseaux de 2018 indique une « disparition massive et à une vitesse vertigineuse ». Les espèces « disparaissantes » ne disparaitront pas à court terme mais perdent une part considérable de leurs effectifs. Un rapport allemand de 2017 indique 75 à 80% de perte des insectes dans ce pays. On sait aujourd’hui que les deux objectifs de la conférence internationale à Aïchi (Japon) en 2010 (rythme d’appauvrissement des habitats naturels réduit de moitié et état de conservation des espèces amélioré) n’ont pas été atteints et que la situation s’est dégradée.

Les causes et les conséquences de cet effondrement sont identifiées

Le changement d’utilisation des sols (ainsi 85 % des zones humides ont disparu), le réchauffement climatique, l’exploitation intensive des ressources (chasse, bois, pêche, extraction minière), les pollutions, les espèces ­invasives (ce point est controversé).

Les conséquences pour l’alimentation : en 2018 la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) note que 75 % des cultures mondiales dépendent directement de la pollinisation, donc de la biodiversité. Tout comme la productivité des océans ou l’état et la fertilité des sols (effondrement de la micro faune, remise en cause du cycle de recomposition). Par exemple, les fourmis améliorent les récoltes de blé dans les régions arides de 35 % grâce aux tunnels qu’elles creusent dans le sol, qui facilitent l’infiltration d’eau. Elles protègent les plantes des moisissures.

La limitation de la biodiversité génétique des plantes et des animaux d’élevage constitue un autre risque majeur  :
-  sur l’état de l’air, de la ressource en eau potable
-  sur la capacité de réponse au réchauffement climatique. Ainsi, les milieux naturels absorbent 60 % des gaz à effet de serre produits par l’humanité. Le réchauffement climatique induit la perte de biodiversité qui elle-même aggrave le réchauffement climatique. La boîte à outils à notre disposition pour réagir diminue (voir la disparition des mangroves et le rôle des coraux dans la protection naturelle du littoral face aux tempêtes).
-  sur l’état des ressources  : ainsi, deux milliards d’humains dépendent du bois pour leurs besoins énergétiques, quatre milliards dépendent des plantes pour leur santé.

Les récents travaux scientifiques indiquent une corrélation entre diminution de la biodiversité et réduction des services écologiques (production de biomasse, capacités à décomposer/recycler), une relation forte entre le nombre d’espèces végétales, la productivité et la durabilité de l’écosystème et ses capacités de reconstitution.

50 % de l’économie mondiale repose sur le fonctionnement des écosystèmes  : rendement des cultures, production de bois, résistance aux pathogènes dans les cultures, réduction du contrôle biologique (prédation), diminution de la pollinisation. En fait 100 % si on compte la chimie de l’atmosphère, le cycle du carbone et de l’eau, celui des nutriments, la formation des sols.

Mais la perte de biodiversité conduit aussi à la perte de l’adaptabilité, la perte des possibles. C’est une adaptation probablement sans importance à l’époque (diverticule respiratoire dans les os) qui a permis à certains dinosaures (qui deviendront les oiseaux) de survivre à la cinquième crise d’extinction et leur donnera une fantastique diversification lors des épisodes géologiques suivants. La baisse de la biodiversité, c’est ­l’augmentation de l’imprévisible.

Les travaux scientifiques disent ouvertement qu’il faut aller plus loin et parlent de « contribution de la nature aux sociétés ». Les « services éco-systémiques de la nature » sont élargis aux dimensions culturelles et sociales  : l’effondrement de la biodiversité impacte plus les plus pauvres, accroît des inégalités, conflits, guerres qui empêchent les ­sociétés de réagir.

Alors, est-il trop tard  ?

Le rapport de l’IPBES indique que le changement ne se fera qu’«  au prix de la transformation des facteurs économiques, sociaux, politiques et technologiques  » et souhaite des «  réformes fondamentales des systèmes financier et économique mondiaux  » au profit d’une «  économie durable  ». Il cible concrètement  : l’agriculture intensive, la pêche industrielle, l’exploitation forestière et minière. Ces analyses ouvrent une porte vers… la sortie du capitalisme.

Que faire pour enrayer la crise de la biodiversité  ?

Enrayer la crise de biodiversité suppose de sortir de la démagogie électorale et de s’affronter aux intérêts d’une minorité privilégiée.

Quatre propositions concrètes

1. Stopper l’artificialisation du territoire.

Actuellement 9 % du territoire métropolitain est artificialisé. Il ne faut pas dépasser 10 %. Pour cela, il sera nécessaire de s’assurer la maîtrise foncière publique des sols et de modifier les lois pour contraindre toute nouvelle construction à être en cohérence avec l’objectif.

2. Transformer la gestion de la forêt.

La forêt en France métropolitaine, c’est 31 % du territoire. Elle est essentiellement privée (75 %), avec 3,8 millions de propriétaires, dont 200 000 possédant plus de 10 ha (représentant 68 % des surfaces). On ne pourra pas agir sans nationaliser ces grandes propriétés forestières. Cela n’impactera que 5 % des propriétaires forestiers, même moins si on fixe la barre à 20 ha  ! On passerait ainsi de 25 % de forêt publique à 75 % (128 000 km²), soit une inversion des rapports, et ceci en n’impactant que 5 % des propriétaires… et pas les plus pauvres  ! En fait la moitié sont des «  personnes morales  », c’est-à-dire des grandes entreprises… Avec une réelle gestion publique de la forêt, on pourra imposer la prise en compte de la biodiversité sur les domaines boisés.

On peut partir d’un projet induisant  : 5% de la forêt en réserve intégrale (on laisse la forêt vieillir, principe des zones en évolution libre). C’est l’équivalent de la superficie d’un département. Il faut en discuter avec les forestiers, les associations, les scientifiques, si on veut aller jusqu’à 10 %. En sachant que la notion d’« espaces en évolution libre » ne concerne pas que la forêt publique, mais que des accords peuvent être passés avec les petits propriétaires forestiers, que des secteurs des Réserves naturelles peuvent aussi être concernés  ; 15 % en vieillissement long (+ 250 ans).

3. Mettre en place une politique d’aires protégées en classant en urgence 10 % du territoire en protection forte.

Pour sauver la biodiversité, commençons par préserver, gérer avec des moyens financiers réels, les «  réservoirs de biodiversité  ». Là où celle-ci est exceptionnelle, où se concentrent les espèces menacées.

Passer à au moins 10 % du territoire en protection forte effective suppose de classer ces territoires en réserves naturelles (niveau le plus élevé de protection réglementaire). Avec l’arrêt des prélèvements de loisirs, donc de la chasse, dans ces réserves, une priorité effective à la préservation de la biodiversité, des moyens effectifs de gestion.

Une réserve naturelle n’empêche pas les activités humaines et singulièrement l’agropastoralisme. Au contraire, des agriculteurs peuvent être associés à la gestion d’une réserve. Ils doivent respecter la réglementation de la réserve et peuvent être rémunérés pour cela. Dans ces zones «  réservoirs de biodiversité  », les activités humaines passent derrière les impératifs de survie des espèces et des écosystèmes avec une gestion spécifique.

C’est faisable puisque l’inventaire est fait  : 56 000 km² classés en ZNIEFF de type 1 (Zones d’intérêt écologique floristique et faunistique), soit justement 10 % du territoire. Ces zones sont reconnues légalement comme abritant les espèces dites «  patrimoniales  ». Elles sont cartographiées précisément et à disposition des citoyens (sur le site de l’IGN, Géoportail).

Si l’on ajoute les 71 000 km² du réseau Natura 2000, qui se recoupent en partie avec les ZNIEFF, soit 13 % du territoire et les sites acquis par le Conservatoire du littoral, on voit bien que l’on peut prendre les décisions… quand on veut  !

Pour classer en protection forte, il faut instituer un système de DUP pour la nature (déclaration d’utilité publique) qui permettrait de s’assurer la maîtrise foncière. Atteinte à la propriété  ? Bien sûr, c’est du reste comme cela que fait l’État pour faire passer une autoroute ou construire une centrale nucléaire, un centre d’enfouissement de déchets radioactifs, un aéroport…

4. Limiter et contrôler fortement l’activité de la chasse.

Pas de chasse le week-end et pendant les vacances scolaires, période de chasse (y compris celle de régulation) strictement limitée à quatre mois (d’octobre à janvier), protection de toutes les espèces dont le statut de conservation est défavorable (liste établie uniquement par les scientifiques indépendants du monde cynégétique), protection des prédateurs, interdiction de l’agrainage et de la chasse à l’enclos et interdiction de la chasse dans toutes les zones sous protection réglementaire (réserves naturelles, parcs nationaux) : ces mesures permettraient de réduire l’impact de la chasse sur la biodiversité.

La mise en œuvre de ces mesures est nécessaire mais pas suffisante pour enrayer la crise de biodiversité.

Il faut agir aussi sur 100 % du territoire et pas seulement sur les 10 % des réservoirs de biodiversité. Donc, passer à 100 % d’agriculture bio et en finir avec l’élevage intensif.

Commission nationale écologie (31/03/2022)

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ANNEXE :

Quelles réponses de deux partis, LFI et EÉLV, qui se revendiquent de l’écologie ?

Un aperçu des mesures pour la biodiversité dans les programmes de Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot.

Côté LFI

Dans l’Avenir en commun, le programme pour l’Union populaire de LFI, une seule page est consacrée au sujet sur 150  ! Le constat que «  L’activité humaine est à l’origine de la sixième extinction de masse  » n’amène qu’une «  mesure clé  »  : «  interdire les dépôts de brevets sur les organismes vivants  ». Léger pour enrayer la crise de biodiversité avec cette mesurette.

Dire «  protéger concrètement les habitats et les espèces  », sans expliquer comment, c’est lisible dans n’importe quel programme  !

La mesure «  bannir les pesticides  » est sérieusement réduite par «  en commençant par les interdire autour des zones habitées  ». Comme l’est la proposition de «  lutter contre l’artificialisation des sols  » par la formule «  en empêchant notamment la multiplication des entrepôts géants  ». On voit mal comment stopper la crise de biodiversité par la diminution du nombre des entrepôts  !

On cherche en vain le sens des «  normes communes et contraignantes  » annoncées dans l’unique page et comment «  la France doit donner l’exemple  » avec les maigres propositions.

Côté forêt, un chapitre «  Défendre la forêt, poumon de la planète  » propose une mesure clé  : « interdire les coupes rases, sauf en cas d’impasse sanitaire avérée ». La fin de phrase déçoit car il s’agit de la mesure clé  ! Les autres mesures relèvent des bonnes intentions dont on ignore la faisabilité. On notera cependant  : «  Laisser au niveau national 25 % de la surface de la forêt française en libre évolution  ». La «  libre évolution  » consiste à ne plus intervenir du tout sur les parcelles. Résumons  : la forêt française représente 168 000 km², soit 31 % du territoire. 75 % de cette forêt est privée. Pour appliquer les 25 %, soit on remet en cause la propriété privée de la forêt (Mélenchon s’en garde bien), soit les 25 % vont uniquement concerner la forêt publique. Mais alors, cela ferait 100 % des forêts domaniales confiées à l’organisme public ONF, qui, du coup, ne seraient plus exploitées. C’est cela que veut dire Mélenchon  ?

Côté EÉLV

Avec Jadot, on se dit que, vu l’histoire du parti, on va pouvoir engager un débat sur la base de propositions concrètes.

Son programme, dévoilé récemment, nous fait déchanter  ! C’est à la page 17 du programme (sur 75) que le sujet est abordé avec un bel effet émotionnel  : «  Protéger notre pays, sa beauté et son incroyable biodiversité  ». La suite démarre fort avec  : «  Nous atteindrons 40 % d’aires protégées sur le territoire terrestre d’ici 2030  ». Derrière l’intention, qu’avons-nous  ? Le diable se niche dans les détails…

Jadot ne dit pas ce qu’est une «  aire protégée  ». Le ministère affiche sur son site 23,5 % d’aires protégées. Comment, avec un quart du territoire en aires protégées, n’arrive t’on pas à enrayer la crise de biodiversité  ? C’est tout simple  : il n’y a en fait aucune protection sérieuse sur ces territoires  ! Parmi eux on trouve ainsi (et surtout  !) les Parcs naturels régionaux qui protègent avant tout le tourisme  !

C’est tellement vrai que l’État a dû inventer le terme de «  protection forte  » pour délimiter les territoires où il y a une réelle (mais très insuffisante) protection. Et cela fait 1,36 % du territoire…

Et ce même État, pour se mettre en conformité avec les engagements européens, veut placer en «  protection forte  » 10 % du territoire d’ici 2030. Comment va-t-il faire en si peu de temps pour passer de 1,36 % à 10 %  ? Les énarques ont trouvé la solution  : changer la définition de la protection forte… En catimini a eu lieu début février une prétendue enquête publique sur le site du ministère, pour passer de la notion de protection forte à une définition tellement floue l’on pourra y mettre n’importe quoi, dans l’arbitraire le plus total et arriver ainsi à 10 %, sans rien faire de plus  !

Avec ses experts, le candidat Jadot ne peut l’ignorer  ! D’ailleurs, il ajoute à sa «  surenchère  » (40 % contre 23,5 %) une petite note  : «  Dans chaque région, 5 % des aires naturelles seront sous protection forte  », notion qu’il connaît donc parfaitement. C’est-à-dire concrètement deux fois moins que les engagements de l’État. Évidemment toujours pas de définition de la notion de «  protection forte  »  !

Il espère qu’en fait on retiendra le chiffre de 40 %, chiffre non contraignant qui n’engage à rien. Il a raison, c’est ceci qui est mis en valeur dans l’article du Monde du 27 janvier par des journalistes qui n’ont pas assez travaillé leur sujet et ne se sont manifestement pas aperçu de la subtilité  !

La suite est à l’avenant  :
-  «  Nous protégerons nos forêts et en sanctuariserons 10 % laissés en libre évolution.  » Loin des 25 % de Mélenchon, ces 10 % représentent toutefois 40 % de la forêt publique gérée par l’ONF hors activité économique. Jadot est encore une fois démagogique en avançant une proposition qu’il n’appliquera pas, opposé qu’il est aux conséquences et choix politiques permettant d’appliquer les promesses, c’est-à-dire la nationalisation de toutes les grandes surfaces forestières privées.
-  «  Nous instaurerons la règle de zéro artificialisation  ». Est-ce sérieux d’avancer ceci sans préciser comment faire  ?
-  «  Nous mettrons fin à la chasse le week-end et pendant les vacances scolaires  ». Puis l’interdiction de l’agrainage et de la chasse à l’enclos. Ces mesures sont effectivement applicables en l’état et nous les soutenons. Mais sont oubliés des problèmes liés à l’activité de la chasse et à son impact important sur la biodiversité. Ainsi, une bonne partie des candidats en 2017 (dont Macron) s’étaient engagés à protéger les espèces à statut de conservation défavorable (2/3 des oiseaux chassés en France). Promesse vite oubliée. Jadot n’en dit pas un mot. Rien non plus sur le fait qu’on chasse toute l’année et qu’il est nécessaire de restreindre la période de chasse (et de régulation) à quatre mois (octobre à janvier). Rien sur l’impérieuse nécessité de protéger réellement les prédateurs (on tire au fusil légalement sur le loup pourtant protégé  !). Rien sur le fait qu’en France on chasse aussi dans les réserves naturelles et certains parcs nationaux, pourtant sous «  protection forte  ».
-  «  Nous diviserons par deux l’usage des engrais et des pesticides de synthèse d’ici 2027 et demanderons la suppression des pesticides en Europe en 2035. Dès 2022, nous interdirons les néonicotinoïdes, le glyphosate et tous les pesticides et fongicides les plus dangereux  ». Mais comment contrôler leur division par deux si on ne précise pas ce qu’est l’usage  ? S’agit-il de quantité ou de toxicité  ? Jadot emploie le mot «  interdiction  », mais en réduit significativement la portée. On sait que les industriels de la chimie sont passés maîtres dans la capacité à contourner les textes en changeant les appellations et en inventant de «  nouveaux  » produits, toujours plus dangereux. Il faudra une mesure d’interdiction totale des pesticides et donc, du passage de toute l’agriculture au bio. Jadot ne le dit pas. Tout au plus, il restreint la mention du bio…aux cantines  ! Il veut «  demander  » la suppression des pesticides pour 2035 en Europe. Aucun risque qu’un pays lui dise  : «  Euréka, nous n’y avions point pensé  !  » Jadot est le champion de la démagogie et des effets d’annonce  !

Sources :
-  Jean-Luc Mélenchon, l’Avenir en commun, le programme pour l’union populaire.
-  Commissariat général au développement durable, Évaluation du taux d’artificialisation en France, 2019.
-  Yannick Jadot, Changer la France pour vivre mieux. 120 propositions pour une France écologique, sociale, républicaine.
-  Ministère de la transition écologique, Stratégie nationale pour les aires protégées, 2030.
-  CNPF, Les chiffres clés de la forêt privée française. Édition 2021.
-  INPN, Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique, 2017.
-  INPN, Synthèse de données pour Natura 2000, 2021.
-  Rapport 2019 de l’IPBES.
-  La disparition des insectes. Étude PLoS One, octobre 2017.
-  Common European birds are declining rapidly while less abundant species numbers are rising. Ecology Letters University of Exeter 2014.

31 mars 2022, par NPA 49