Premières réponses de RCG aux questionnaires associatifs ou aux collectifs

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Les élections municipales sont l’occasion que saisissent maintes associations et groupes pour questionner les candidats. C’est aussi une occasion pour les listes d’approfondir leurs programmes en fonction des interpellations reçues. Nous publions ici une première série de réponses de la liste Résister, Construire à Gauche :
-  au réseau Racines (sur la question de l’écologie, le 4 mars)
-  à un groupe de supporters du SCO-Football (sur la question du sport, le 1er mars)
-  au collectif « Je marche pour la culture 49 » (sur les intermittents, le 24 février)

A l’attention du réseau Racines :

Réponses de la liste « Résister, construire à gauche » à vos questions .

1. Le travail réalisé par les associations environnementales est aujourd’hui primordial en termes d’activités, de partages, de services etc... Quelle place et quel soutien accorderez-vous aux associations environnementales dans votre mandat ?

La crise environnementale à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés nécessite des mesures radicales. L’urgence écologique est au cœur de notre programme écosocialiste, programme qui conjugue exigences sociales, environnementales et démocratie réelle, prenant en compte les besoins humains et les limites de la planète. La sauvegarde de la biosphère, loin d’être une vitrine électoraliste, constitue à nos yeux un enjeu prioritaire. Les associations environnementales, par leurs actions de défense de l’environnement, leur rôle de sensibilisation, d’éducation, ne peuvent qu’être des partenaires précieux pour mettre en œuvre notre projet écosocialiste. Elles recevront bien évidemment notre soutien comme nous le ferons pour toutes les associations progressistes.

2. Comment comptez-vous transmettre la conscience écologique ? Quelle place souhaitez-vous donner à l’éducation à l’environnement dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires ?

Transmettre une conscience écologique s’avère en effet indispensable pour pouvoir changer de cap. Le rôle des élus devrait être d’initier de vrais changements et aussi de susciter la prise de conscience par l’implication citoyenne, l’éducation populaire, la démocratie réelle. Cependant nous ne pensons pas que les seuls changements à l’échelle locale puissent enrayer la crise actuelle (réchauffement climatique, perte de la biodiversité, épuisement des ressources etc...). Seule une véritable rupture avec le capitalisme et le productivisme pourrait permettre le changement de cap nécessaire. Si des alternatives locales peuvent susciter des prises de conscience, elles resteront cependant bien insuffisantes face aux logiques libérales et prédatrices actuelles. Ainsi, nous pensons que le rôle des élus est aussi de s’opposer à ces logiques mortifères. En effet, les incohérences de nombre d’élus, prônant d’un côté les gestes verts, le développement durable (la novlangue a aussi contaminé l’écologie !) et, d’un autre côté, soutenant les grands projets inutiles et imposés (tel l’aéroport de Notre Dame des landes) entretiennent la confusion et ne semblent guère aptes à transmettre une prise de conscience !

Susciter de vraies prises de conscience passerait certainement plus efficacement par la participation des citoyens aux débats qui leur sont confisqués tels la métropolisation ou le projet de partenariat transatlantique dont les conséquences sur les territoires, les hommes et la nature seront destructrices et irréversibles.

En ce qui concerne l’éducation à l’environnement dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires, nous sommes sensibles à la perspective de lui accorder une véritable place dans le cadre d’une élaboration réellement concertée. Cette réforme, en effet, suscite bien des mécontentements et une concertation démocratique (parents/enseignants/animateurs/institution) devrait être organisée. De plus, le désengagement de plus en plus patent de l’Etat (austérité oblige) risque d’avoir de graves conséquences (école à plusieurs vitesses, menace sur la gratuité...). Dans l’idéal, une place non négligeable devrait bien sûr être accordée à l’éducation à l’environnement au sein de l’école, dans les cadres scolaires et périscolaires. Une place lui est déjà accordée dans certaines écoles (jardins pédagogiques, refuges LPO …) et la collaboration avec les associations d’éducation à l’environnement ne peut être que des plus fructueuses.

Nous restons toutefois critiques sur certains discours faussement écologistes qui se contentent de culpabiliser les individus : faire croire aux enfants qu’ils pourraient sauver la planète en économisant l’eau lorsqu’ils se brossent les dents est une de ces multiples mystifications du capitalisme vert ! De même, combien de multinationales (Total sponsorise en effet les nouveaux rythmes scolaires !) sont prêtes à s’engouffrer dans un nouveau marché prometteur alors que la Confédération paysanne n’a pas droit d’entrée à l’école.

3. L’usine Biopôle ne semble pas répondre aux attentes en terme écologique et financier. Y-a-t-il à votre avis des changements ou améliorations à apporter ?

Les usines TMB méthanisation ne sont effectivement pas techniquement au point : nuisances pour les riverains (odeurs, mouches), nuisances sanitaires, pannes récurrentes, gaspillage d’énergie entre autre par l’éclairage extérieur disproportionné, compost entraînant la pollution des terres agricoles ... Une gestion réellement écologique des déchets pouvait-elle être compatible avec cette conception d’un seul pôle et ce dans le cadre d’un Partenariat Public Privé ? L’usine Biopôle confirme la limite des technosciences... Les changements à apporter seraient de donner la priorité à un tri en amont beaucoup plus intensif et au... biologique. Parallèlement il faut arrêter la coûteuse DSP. La mise en place de petites unités de compostage dans les quartiers pourrait être initiée ainsi qu’une sensibilisation aux problèmes des déchets (sensibilisation inopérante sans une remise en cause du capitalisme et de son corollaire... le consumérisme.)

4. Comment comptez-vous mettre en œuvre les préconisations du Conseil du développement relatives à la préservation de la biodiversité sur l’agglomération ?

Les plans d’actions Agenda 21 listent une série d’objectifs que nous ne pouvons que partager. La préservation de la biodiversité est un impératif que nous aurons à cœur de mettre en œuvre : gestion différenciée des espaces selon les usages, continuités écologiques pour la faune et la flore, fauchage tardif, écopâturage, suppression des produits phytosanitaires, pollinisation avec l’installation de ruches, arrêt du bétonnage avec l’imperméabilisation des sols qu’il induit, « commune hors OGM », régulation de l’intensité lumineuse selon les usages nocturnes des espaces publics, soutien à l’agriculture bio, sensibilisation et implication des citoyens, déplacements doux (et gratuits) … les actions favorisant la biodiversité, à mener en lien avec les associations environnementales, sont nombreuses et n’auront de sens que si, parallèlement, on ne dégrade pas l’environnement à coup de projets destructeurs tels les Atoll, les villages « Oxylane » et autres vitrines marchandes ! Là encore, les incohérences et les doubles discours ne font pas partie de notre programme !

5 et 6. Pensez-vous prendre des mesures pour préserver des zones agricoles proches de la ville à réserver à l’agriculture bio ? Quelles mesures envisagez-vous pour accroître la part de produits bio dans la restauration scolaire ?

L’agriculture bio locale et paysanne doit être soutenue et encouragée. Ce soutien ne peut passer que par une politique volontariste de l’agglomération et non de la seule ville d’Angers. Promouvoir le bio peut par exemple se faire en collaborant avec des structures telles Terre de liens, GAB Anjou, les biocoops, en soutenant les AMAP en lien avec l’agglomération, en préservant le foncier agricole, en luttant contre l’étalement urbain, en développant les ceintures vertes agricoles et les trames vertes et bleues.

En tant que consommateur, les collectivités ont un rôle à jouer par le biais des services de restauration : en encourageant la consommation de produits biologiques et la baisse de la consommation de viande par exemple. Les collectivités doivent aussi garantir un prix d’achat rémunérateur et équitable pour les producteurs. Accroître la part du bio dans la restauration scolaire fait partie de notre programme. De nombreuses expériences menées un peu partout en France (Saint-Etienne, Brest, Le Mans mais plus près aussi à Mûrs-Erigné...) nous seront alors fort utiles pour envisager des mesures précises. Celles-ci pourraient passer par la création de SCIC, par des subventions pour la mutualisation d’installations agroalimentaires locales, mais aussi par une sensibilisation des familles. Nous devrons par ailleurs être très attentifs à ne pas augmenter le prix du repas. Les expériences qui essaiment partout en France prouvent qu’il est possible d’accroître la part de produits bio dans les cantines sans pour autant sanctionner les usagers. Une régie publique directe (et une remise à plat des pratiques) ne serait-elle pas alors souhaitable ?

7 Si vous êtes élus, prenez-vous l’engagement de favoriser les opérations d’habitats groupés coopératifs …. ?

Même s’il reste peu de « dents creuses » au sein de la ville et donc peu de terrains disponibles, nous prenons bien évidemment l’engagement de favoriser ce type d’habitat . Egalement dans notre programme, nous affirmons notre volonté de construire massivement des logements sociaux de haute qualité environnementale, aux loyers accessibles à tous. Comment, dès lors, ne pas imposer le mixage habitat privé/habitat social ? Nous favoriserons, au sein du Plan Local d’Urbanisme (PLU) et du Schéma de Cohérence Terrtorial (SCOT) une densification verticale contre une extension horizontale, synonyme d’étalement urbain.

8 En quoi le quartier des Hauts de Saint Aubin mérite-t-il l’appellation éco quartier ?

Ce quartier est effectivement reconnu comme tel. Il répond à des critères particuliers qui sont :
-  la mobilité : plusieurs stations de tramway à proximité ; la cité jardin en continuum végétal favorisant marche et vélo ; peu d’obstacles à la voiture
-  la consommation énergétique : moins 10% de kW par an … 11 quartiers font beaucoup mieux en France !
-  l’eau : récupération d’eau de pluie pour les espaces verts mais pas de bassins avec plantes filtrantes, pas de récupération d’eau de pluie pour les toilettes
-  les sources d’énergie : thermique et chauffage au bois mais pas de photovoltaïque ni d’éolien.

A ces constats, s’ajoutent néanmoins des aspects incompatibles avec un label « éco quartier » :
-  un éclairage surdimensionné et non régulé : mauvaise orientation des vasques, surpuissance,ni variateurs ni détecteurs de présence, aucune modulation
-  un mode de construction classique, consommateur d’énergie et de matières premières
-  un espace très minéral (trop bétonné)
-  un vieillissement des façades prévisible rapidement du fait du manque de techniques adaptées.

Tous ces constats montrent que le label « éco » est davantage une façade qu’une réalité. Qu’est-il prévu pour améliorer ce quartier tant au niveau de la mixité sociale que ...du tri des déchets ? Quelle part du logement vraiment social ? Quelle représentation des habitants, avec quel mode de représentation ? Quel mode de prise de parole , de communication ?

10 (...) Vous engagez-vous à porter attention à l’éclairage extérieur ?

Notre souci de porter attention à l’éclairage a déjà été évoqué dans la question concernant la préservation de la biodiversité. Nous proposons de réguler l’éclairage public en fonction des usages et des besoins pour protéger la biodiversité et faire des économies d’énergie (systèmes de détection de présence, de lampadaires autonomes en énergie...). Par ailleurs, nous nous proposons d’interdire les panneaux publicitaires lumineux. C’est pourquoi nous nous engagerons auprès de l’ANPCEN en signant la charte adressée aux candidats à ces élections municipales.

11 Quels engagements prendrez-vous pour l’approvisionnement énergétique de la ville d’Angers ? Est-ce envisageable pour vous de choisir un fournisseur énergétique non fossile et non fissile ?

Comme nous l’avons déjà mentionné, la crise écologique actuelle appelle un changement profond de nos modes de production, d’échange et de consommation. Nous défendons l’idée d’une planification écologique tenant compte des limites de la planète et du dérèglement climatique. L’échelon communal peut et doit être un lieu d’expérimentation et de mise en œuvre de cette planification écologique qui ne pourra se réaliser qu’en intégrant les citoyens et usagers aux prises de décisions par la mise en place d’une démocratie directe et réelle (conseils de quartiers, par exemple). Avant même d’envisager l’approvisionnement de la ville, la priorité est à accorder aux économies d’énergie (dans l’esprit du scénario Négawats) : cette nécessaire réduction de la consommation doit passer par un plan d’isolation et de rénovation thermique des logements, la lutte contre les mésusages. Le développement de moyens pour parvenir à une autonomie relative des besoins primaires permettrait de se libérer du tout électrique/nucléaire. Il est dans les compétences des communes de mettre en place des unités de production d’énergie, qu’elles peuvent ensuite distribuer sur le réseau de distribution. L’objectif de cette production étant de commencer à sortir des énergies fossiles, carbonées ou nucléaires. Cette production doit être réalisée dans le cadre d’une régie publique pour garantir un service public de qualité et l’implication citoyenne. Les ressources privilégiées sont -outre l’énergie économisée !- prioritairement le solaire (photovoltaïque et thermique) mais aussi la biomasse et éventuellement l’éolien dans le cadre de l’agglomération. L’installation de panneaux solaires sur les surfaces déjà artificialisées (toits publics ..ou privés) serait une première étape. Le reste de l’approvisionnement pourrait se faire auprès de structures coopératives telles Enercoop en attendant un véritable service public d’énergie s’orientant résolument vers les énergies renouvelables et l’abandon du nucléaire.

12 L’agglomération angevine vient de créer l’Agence Locale de l’Energie et du climat (ALEC) (…) Cependant nous constatons que des producteurs d’énergie sont présents au Conseil d’Administration et au Bureau de cette Agence (EDF, GDF-SUEZ…) ; le conflit d’intérêt est donc flagrant ! Qu’envisagez, pour faire évoluer l’Alec ?

La crise écologique actuelle n’est pas sans lien avec des choix qui révèlent la collusion d’intérêt entre des politiques et des lobbies économiques et industriels ! Les frontières entre le politique, l’économique et le financier sont aujourd’hui plus que poreuses. Bien évidemment, le conflit d’intérêt ne figure pas dans notre programme et les élus doivent s’opposer à toute main-mise des grands groupes industriels et des lobbies à la recherche du seul profit et de l’enrichissement de leurs actionnaires, agissant au mépris de la population et de l’environnement. La liste « Résister, construire à gauche », résolument écologiste et socialiste dénoncera et s’opposera à tout ce greenwashing du capitalisme vert !

A l’attention des supporters du SCO,

Réponse de la liste Résister et construire à gauche à votre lettre ouverte,

Mesdames, Messieurs,

Nous avons bien reçu et lu votre courrier et vos demandes spécifiques au football. Nous regrettons à cet égard que les problématiques des autres sports pratiqués au SCO n’aient pas été abordées dans votre courrier, ce qui aurait permis de traiter la question de la répartition des moyens au sein des activités du club, et également la répartition entre les activités de « loisirs » et la « compétition ».

Sur le fond de votre courrier, la liste Résister et construire à gauche pense qu’en cette période d’austérité imposée par le MEDEF et le gouvernement et de grave crise sociale et écologique, les priorités sont ailleurs que dans la construction d’un nouveau stade de football ou la refonte complète de Jean Bouin. Celui-ci a une capacité de 18 000 spectateurs. Il n’est pratiquement jamais rempli ; bien souvent l’affluence est moyenne (peut-être 6 000 spectateurs en général). De plus, c’est le stade d’Angers depuis 1912 et il fait partie de l’histoire du club. En changer ne ferait pas l’unanimité de ses habitué(e)s, loin de là.

Il faut bien sûr maintenir Jean Bouin en état de fonctionner, avec les nécessaires règles de sécurité et d’hygiène. Mais, plutôt que penser « rayonnement » par le football professionnel, nous préférerions qu’Angers soit reconnue dans le pays pour la qualité de ses services publics comme par exemple le développement des transports publics gratuits ou pour sa réponse aux besoins des demandes en crèches ou en maisons de retraite.

L’exemple de nos proches voisins du Mans montre à cet égard comment de l’argent public peut être gaspillé. Ce sont plus de 31 millions d’euros qui ont été déboursés par la ville du Mans, juste pour la construction du stade. Est-ce que l’équipe du Mans, aujourd’hui reléguée en division régionale, participe au « rayonnement » de la ville ? Est-ce que les plus de 80 millions d’euros déboursées par les collectivités locales n’auraient pas pu servir à des projets qui répondent à des besoins importants pour la population : logement, transport, éducation, santé, etc. ? Sans parler de la dette qui reste à rembourser !

Enfin, nous sommes opposés au sport business. Nous sommes en revanche favorables au développement des pratiques sportives amateurs, des pratiques basés sur l’entraide et la solidarité, à l’opposé de ce qu’est hélas le sport d’élite aujourd’hui où sont cultivées les idées de compétition, concurrence et « réussite ».

Merci de l’attention portée à notre réponse,

Salutations anticapitalistes, écosocialistes, autogestionnaires, féministes et anti-racistes,

La liste Résister et construire à gauche,

Angers, le 24 février 2014

A l’attention du collectif « Je marche pour la culture 49 »

Voici les réponses de la liste « Résister, Construire à Gauche » conduite par Martin NIVAULT aux questions que vous nous avez remises mercredi dernier à l’occasion du débat télévisé entre les différents candidats aux prochaines élections municipales à Angers :

1 - Non au projet du MEDEF

Depuis plusieurs dizaines d’années, le MEDEF cherche à rogner les différents systèmes de protection sociale. Aujourd’hui, sous couvert de réforme de l’indemnisation du chômage, il s’attaque à nouveau au régime des intermittents du spectacle, déjà mis en cause en 2003. A Angers, la liste « Résister, Construire à Gauche (RCG) » conduite par Martin NIVAULT s’oppose à toute aggravation de la précarité et donc au projet du MEDEF de supprimer purement et simplement les annexes 8 et 10 de la convention UNEDIC.

2 - Oui aux propositions du « comité de suivi »

Au cas où la liste RCG aurait des élu-e-s, ces derniers soutiendraient bien évidemment auprès du ministre du Travail les propositions du comité de suivi, notamment l’annexe unique (artistes et techniciens), le retour à la date anniversaire et 507 heures en 12 mois, avec indemnisation sur 12 mois, le plafonnement du cumul salaires et indemnités, ainsi que la prise en compte des heures d’enseignement et des heures faites au régime général. De ce point de vue, le gouvernement actuel doit appliquer les engagements que François Hollande et Jean-Marc Ayrault avaient pris quand ils étaient dans l’opposition.

3 - Politique culturelle

Nous sommes effectivement d’accord avec le candidat François Hollande quand il disait que « la culture n’est pas un luxe dont on peut se débarrasser en période de disette », et nous aurions aimé qu’il se souvienne de cette déclaration une fois arrivé au pouvoir… De fait, le budget de la culture recule pour la deuxième année consécutive, ce qui entraîne bien évidemment des difficultés pour nombre de projets, tant dans le domaine artistique que dans le domaine socio-culturel. De plus, comme dans d’autres secteurs, l’Etat a tendance à se désengager en matière culturelle. Au contraire, la liste RCG se prononce pour un véritable service public de la culture, doté des moyens nécessaires pour assurer la solidarité et l’égalité entre les territoires, solidarité et égalité qui seraient menacées par la disparition des DRAC, la délégation de compétences et la mise en concurrence des métropoles.

Nous ne doutons pas que nos militants se retrouveront à vos côtés dans les luttes prochaines.

Cordialement,

Martin NIVAULT et la liste RCG

5 mars 2014, par NPA 49