Nous reproduisons ici un Communiqué de presse des Soulèvements de la terre - Angers en date du dimanche 5 novembre, après une action de ses militant·e·s. Il souligne la nécessité d’abandonner le projet écocide de La Nouvelle Océane (entrepôts sur 125ha de terres cultivées et de zones humides), et rappelle que la (très timide) loi “Climat et résilience” fixe comme objectif “Zéro Artificialisation Nette des sols”. Alors que les les élu·e·s se réunissent sur ce thème au Centre des congrès ce lundi 6 novembre, il est plus que jamais nécessaire de leur souligner l’urgence climatique de son application !
Cet après-midi, une cinquantaine de militant·e·s des Soulèvements de la terre - Angers réparti·e·s en 3 groupes ont déployé, pendant 2 heures, des banderoles en direction de l’autoroute A11 à hauteur de la zone d’activités en projet dite de LA NOUVELLE OCÉANE. Ils souhaitaient attirer l’attention sur l’artificialisation anachronique, insensée et pourtant programmée des sols naturels et agricoles du secteur où existe déjà une zone d’activité de 62 ha.
Le 9 octobre dernier, les élu·e·s d’ALM ont rappelé que « dans un contexte de raréfaction du foncier à vocation économique et de mise en œuvre du Zéro artificialisation nette, motivée notamment par la préservation des espaces, des ressources naturelles et par la préservation des terres agricoles, on souhaite dès à présent trouver le juste équilibre ». Les élu·e·s de la Région seront réunis ce lundi pour parler de Zéro Artificialisation Nette des sols avec la Présidente de région.
La question interpelle donc manifestement nos élu·e·s et c’est tant mieux ! Les objectifs de la loi “Climat et résilience” prévoient pour 2030 de réduire de 50% l’artificialisation des sols et d’arriver à zéro artificialisation nette pour 2050. Il faut maintenant passer de la théorie à la pratique. Comme l’exprimait Monsieur le Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, le 6 octobre dernier, alors qu’on lui demandait comment trouver un juste milieu entre explosion démographique et diminution de l’artificialisation des sols, « Continuer comme avant, ce serait saccager nos paysages, menacer notre agriculture et fragiliser la biodiversité. On ne peut pas continuer comme avant, à faire des zones d’activités, à faire des lotis sements qui s’étendent à perte de vue. Il faut que l’on soit plus économe de l’espace qui nous nourrit ».
Pour les Soulèvements de la terre et une bonne partie de la population il est temps d’agir concrètement. Le meilleur signe d’une volonté forte d’atteindre les objectifs de la loi “Climat et résilience” à l’échelle de la métropole serait maintenant de mettre un coup d’arrêt au projet de zone d’activité de la Nouvelle Océane qui s’étend sur 125 ha d’espaces naturels et agricoles.
“Zéro Artificialisation Nette des sols” = Abandon de la Nouvelle Océane
Les Soulèvements de la terre seront de nouveau présents devant le Palais des congrès ce lundi à 12h30 pour encourager les élu·e·s à appliquer résolument et sans tarder sur leur territoire le ZAN des sols pour la préservation des zones naturelles et agricoles et le maintien de la biodiversité.
- samedi 19 juillet à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
Le NPA49 en ligne :
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Et aussi à Angers :
- Alter49.org, l’agenda alternatif 49,
- Le Cercle 49.
Malgré les vacances d’été, ce sont encore 120 angevin·e·s qui, samedi 12 juillet ont répondu à l’appel hebdomadaire à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien. Lors de la prise de parole, ont été dénoncés la scandaleuse répression policière qui a frappé les militant·e·s qui tentaient de déployer des drapeaux palestiniens au passe du Tour de France (au motif que ce drapeau serait “religieux” !!!) ainsi que le “Israël-washing” auquel se livre la direction du Tour de France en y autorisant une équipe israélienne dans le contexte de la guerre génocidaire en cours. Ont également été dénoncées les plateformes d’observation “touristiques”, à la frontière de Gaza, permettant aux quidam de se “régaler” du spectacle des destructions opérées par l’armée israélienne (lire ici). Un poème de Darwich a été lu à la fin : maigre consolation compte tenu du contexte, mais la lutte doit continuer. Prochain RDV samedi 19 juillet au Ralliement !
Le 8 juillet à l’Assemblée nationale, du centre à l’extrême droite, tous les députés du Maine-et-Loire (à l’exception de Stella Dupont, non inscrite) ont voté pour la loi Duplomb promue par l’agro-industrie et la FNSEA : Philippe Bolo (Démocrates), Nicole Dubré-Chirat et Denis Masséglia (Ensemble), François Gernigon et Laetitia Saint-Paul (Horizons), Anne-Laure Blin (LR). À l’heure du dérèglement climatique et de la crise de la biodiversité, iels proposent d’en remettre une couche dans le productivisme aveugle qui étouffe l’agriculture paysanne, prépare les cancers de demain grâce aux pesticides (tels que le néonicotinoïde de nouveau autorisé), précipite encore un peu plus l’extinction de masse des espèces animales et végétales. Ces extrémistes irresponsables préfèrent la fin du monde à la fin du capitalisme. Ne les laissons plus faire en notre nom !
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !