Mardi 19 novembre, un huissier commis par la direction de Michelin fait une incursion sur le piquet de grève des salarié·e·s de l’usine de Cholet. Deux jours plus tard, sept ouvriers, dont un militant de la CGT, sont convoqués au tribunal d’Angers vendredi 22 novembre à 9h. Le groupe Michelin se permet d’invoquer sa “liberté” d’exploiter et de mettre en marche l’appareil judiciaire de l’État, à défaut de pouvoir dans l’immédiat assumer politiquement une intervention des forces de police contre le piquet de grève. Ce scandale mérite une réponse de toutes et tous.
Le Comité de lutte de Michelin appelle à un rassemblement devant le Palais de justice d’Angers ce vendredi 22 novembre à 9h (venir un peu avant !) en soutien aux travailleurs injustement convoqués.
Appel de l’UL CGT d’Angers et de l’UD CGT 49 :
Mercredi 20 novembre dans l’après-midi, sept salariés de l’usine de Michelin de Cholet ont appris qu’ils étaient convoqués au tribunal d’Angers le surlendemain à 9 heures.
C’est manifestement une conséquence à la venue d’huissiers sur le piquet le mardi précédent. La direction voudrait en effet pouvoir s’appuyer sur une décision de justice pour débloquer l’entrée de l’usine, où pas un camion n’est rentré ou sorti depuis l’annonce des 955 licenciements le 5 novembre.
La direction, quelques heures plus tôt, disait vouloir maintenir un dialogue avec les ouvriers en lutte : on voit ce qu’il en est ! Rien d’étonnant, de la part de ces patrons rapaces, exploiteurs, menteurs et licencieurs, dont on sait ce qu’ils entendent par « liberté du travail » …
Pour protester contre cette tentative d’intimidation, le comité de lutte des travailleurs de Michelin-Cholet appelle tous ceux qui les soutiennent à se rassembler à 9 heures, vendredi 22 novembre, devant le tribunal d’Angers.
Contre les licenciements, vive la lutte ! Contre la répression, vive la solidarité entre travailleurs !
L’Union Locale CGT Angers et l’Union Départementale CGT de Maine-et-Loire appellent à participer en nombre au rassemblement demain, vendredi 22 novembre, à 9h devant le tribunal d’Angers, pour affirmer notre solidarité avec les grévistes et salariés en lutte contre les licenciements, face à cette tentative de répression patronale.
Communiqué du NPA49
Le NPA49, à Angers comme à Cholet, soutient à 100% la lutte des Michelin de Cholet. Ils sont entrés en résistance et leur exemple est emblématique. La fermeture de l’usine, décidée par un groupe Michelin qui se porte très bien, s’inscrit en effet dans une vague de licenciements organisée par le grand patronat dans tout le pays. Et l’État n’est pas en reste ! Ainsi dans les Pays-de-la-Loire, la présidente de région C. Morençais (droite extrême) envisage-t-elle d’aller au-delà des restrictions budgétaires que le gouvernement Barnier impose scandaleusement aux collectivités locales. Ce sont pas moins de 100 postes qu’elle entend supprimer à la Région et des milliers d’emplois qui sont menacés, notamment dans le secteur culturel où le budget serait réduit de 73% !
De fait, comme le disait Olivier Besancenot devant les ouvriers de Michelin mercredi 20 novembre, la résistance des salarié·e·s choletais montre la voie à suivre pour le tout le mouvement social. Et c’est bien pour cela que la direction et l’État français tentent de les faire fléchir en mettant en route l’appareil judiciaire contre sept d’entre eux. Dans un monde qui ne marcherait pas sur la tête, ce sont pourtant les patrons de Michelin qui devraient être traînés devant les tribunaux ! Car pour gonfler encore un peu plus les profits d’actionnaires repus, ils n’hésitent pas à jeter à la rue 1300 de leurs salarié·e·s, avec des conséquences graves en chaîne pour des milliers d’autres (sous-traitants, familles, commerçants, etc.) Il est urgent d’arrêter le grand patronat et le gouvernement. Tout le mouvement social doit se mobiliser dans l’unité : associations, syndicats et partis. Et commençons par être massivement présents devant le palais de justice d’Angers, aux côtés des salarié·e·s qui y sont convoqué·e·s, vendredi 22 novembre à 9h !
- samedi 5 juillet à 15h : Rassemblement hebdomadaire de solidarité avec le peuple palestinien. Jardin du mail à Angers.
- samedi 5 juillet de 15h à 05h : Fête au RAARE à St-Georges-s/Loire (voir détails).
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Mardi 13 mai à 11h30, environ 120 personnes se sont rassemblées devant la préfecture d’Angers à l’occasion de la journée d’action, grèves et manifestations de la Fonction publique à l’appel de CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC. Les militant·e·s présent·e·s se revendiquaient essentiellement de la FSU (SNUIPP, SNES, SNESUP...) et de la CGT. Ce sont d’ailleurs ces deux organisations qui ont pris la parole vers midi pour dénoncer la politique austéritaire, antisociale et de saccage de la fonction publique menée par les gouvernements depuis au moins deux décennies. La journée n’était pas vraiment programmée pour être celle d’une grande mobilisation (le taux de grévistes est très faible ; il n’y a eu par exemple que 5% de grévistes au CESAME). Il est pourtant plus que nécessaire de la construire. La CGT appelle à une nouvelle journée début juin. Il faudra cette fois se donner les moyens de la réussir !
Samedi 3 mai à Doué-la-Fontaine, une dizaine d’individus cagoulés et vêtus de noir sont venus perturber pendant plusieurs heures l’entrée du Bioparc au nom de la lutte contre la maltraitance des animaux. Sur leurs uniformes, le logo du “Réseau Pythagore” était reconnaissable. Le site de ce groupuscule antispéciste ne laisse aucun doute sur son orientation politique. Se présentant comme le “bouclier”, le “rempart entre eux et les Animaux”, et “l’épée”, “la force de frappe pour repousser les malveillants”, dispensant des cours de boxe et se proposant “d’expulser sans tolérance de la lutte” ce qui renvoie à l’intersectionnalité, ce groupuscule se rattache à l’extrême droite la plus radicale. Un article de Streetpress lui est consacré, qui pointe ses liens avec d’autres groupuscules néofascistes, liste ses “dérapages” homophobes ou islamophobes et éclaire ses fondements idéologiques, au croisement de la deep ecology et du nationalisme le plus rance. Présent jusqu’ici dans l’est du territoire français, il cherche visiblement à s’implanter à l’ouest (il était déjà intervenu le 18 janvier dans le centre-ville d’Angers)... La vigilance antifasciste s’impose. No pasaran !
Ce sont plus de 160 personnes qui, à Angers samedi 3 mai, ont répondu à l’appel de l’AFPS49 et des organisations solidaires (dont le NPA49) à se rassembler à nouveau pour la Palestine, contre la guerre génocidaire conduite par le gouvernement fasciste de Netanyahou, contre l’épuration ethnique à l’œuvre à Gaza comme en Cisjordanie, contre la complicité active et passive des États impérialistes (et notamment de l’État français ; la vague promesse d’une reconnaissance de l’État palestinien ne s’accompagnant d’aucune sanction contre la puissance occupante). Lors du point d’information, outre le récit dramatique des derniers massacres commis par l’armée israélienne, l’attaque pirate commise par des drones israéliens au large de Malte contre une navire humanitaire de l’ONG Freedom Flotilla Coalition a été vivement dénoncée. A également été affirmée la nécessité de combattre les menées gouvernementales liberticides contre le mouvement de solidarité avec la Palestine (multiplication des poursuites pour de soi-disant “apologies du terrorisme”, dissolution du collectif Urgence Palestine, etc.) La solidarité avec le peuple palestinien est aussi un combat pour les libertés publiques !
Samedi 26 avril se tenait la fête départementale annuelle de Lutte ouvrière (LO), à Trélazé, dans une salle bien remplie. Plusieurs camarades de LO sont intervenus, notamment pour raconter l’histoire de leur intervention politique au CHU d’Angers depuis plus de 50 ans ou encore pour évoquer la montée du nazisme en Allemagne. La porte-parole de LO, Nathalie Arthaud, a développé ensuite son analyse de la situation mondiale, avec le risque accru de guerres provoquées par les rivalités inter-impérialistes. Un débat intéressant a suivi, dans lequel ont été évoquées les limites du syndicalisme et la nécessité de l’action politique.
Samedi 26 avril, ce sont plus de 200 manifestant·e·s – dont beaucoup de Chemillois·e·s – qui se sont rassemblé·e·s devant le théâtre Foirail de Chemillé-en-Anjou où Éric Zemmour tenait un meeting. Le rassemblement antifasciste avait été interdit par le préfet, soucieux de ménager le multicondamné pour provocation à la haine raciale et injures racistes qu’est le président de « Reconquête ». Et les CRS n’ont pas pu s’empêcher de charger ce rassemblement pourtant des plus pacifique. Mais cela n’a pas suffi à décourager celles et ceux qui entendent se dresser contre le racisme et le fascisme qui gangrènent la société à travers les discours de haine des Zemmour, Bardella et Le Pen, complaisamment relayés par les grands médias de milliardaires comme Bolloré ou Stérin. Le rassemblement a donc continué jusqu’en milieu d’après-midi. No Pasaran !