Nous reproduisons ici le communiqué de presse du NPA-l’Anticapitaliste après le vote de l’Assemblée nationale du 4 décembre renversant le gouvernement Barnier des droites macroniste et national-catholique. Aujourd’hui, jeudi 5 décembre, c’est au tour de la rue de s’exprimer contre l’austérité capitaliste frappant la classe travailleuse et le saccage de notre environnement. À Angers, la manifestation de la Fonction publique et du monde de la culture en lutte contre les coupes budgétaires partira à 14h de l’esplanade du théâtre Le Quai.
Le résultat est sans appel : 331 voix pour la censure. Le gouvernement Barnier démissionne et le budget d’austérité tombe. Ce gouvernement illégitime, symbole de la macronie en décomposition, n’avait pas d’avenir. La promesse de toujours plus d’austérité et d’autoritarisme est rejetée par une immense majorité de la population.
La crise économique et sociale entraîne une crise politique sans précédent depuis des décennies. Les capitalistes et leurs institutions ne sont plus légitimes à organiser la société. Pour que cela change il n’y a aucune combinaison parlementaire possible. Macron doit donc partir, démissionner sans attendre, et les forces du Nouveau Front populaire, les partis mais surtout les syndicats, les associations, celles et ceux d’en bas, doivent serrer les rangs pour tout changer, aller vers un processus constituant et en finir avec le présidentialisme. Il s’agit de tourner la page de cette 5e République qui permet tous les coups de force autoritaires. Face à l’impasse démocratique, il faut imposer un processus constituant où la démocratie ne se limite pas au jeu électoral mais s’étende au droit de décider dans les entreprises, les quartiers, des choix de production, de l’utilisation des ressources par les premier·es concerné·es, les salarié·es et les usager·es.
Cela passe par construire la grève dans les jours qui viennent, le 5 décembre dans la fonction publique et à partir du 12 décembre dans tous les secteurs. C’est la condition pour, après Macron, mettre également en échec le Rassemblement national alors qu’il est aux portes du pouvoir. C’est ce que le NPA, avec ses partenaires du NFP, s’attèlera à construire dans les heures et jours qui viennent.
Et cela passe plus largement par la construction d’une alternative anticapitaliste, écosocialiste, qui en finisse avec l’exploitation des êtres et des ressources ainsi qu’avec toutes les oppressions.
Montreuil, le 4 décembre 2024
- du vendredi 17 au vendredi 31 janvier ; projections-débat du film “Secrets toxiques” en différents lieux du département (voir tract).
- mercredi 22 janvier à 10h : “Marche blanche” au départ de la place Travot à Cholet à l’appel de l’intersyndicale CFDT-CGT-Sud et du comité de lutte de Michelin.
- samedi 25 janvier 2025 à 15h : Rassemblement et manifestation unitaires de solidarité avec le peuple palestinien. Place du Ralliement à Angers.
- samedi 25 janvier 2025 à 19h : Soirée en soutien aux jeunes exilé·e·s organisée par l’association Asile et Partage. Centre Jacques Tati, rue Eugénie Mansion à Angers (Belle-Beille). Réservation pour le buffet, par SMS au 06 07 82 86 02 ou par mail.
- Lundi 3 février de 18h à 20h à l’Échappée Belle : lecture et débat autour de « Le capital, c’est nous ! Manifeste pour une justice sociale et écologique » d’Hendrik Davi (2023). Organisé par ATTAC49 au 8 rue Edouard Floquet à Belle Beille (Angers).
- mercredi 5 février à 19h : meeting de J.-L. Mélenchon (LFI) aux Greniers St-Jean à Angers.
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.
Alors que le cessez-le-feu qui avait été négocié il y a bientôt un an est censé entrer en vigueur à Gaza dimanche 19 janvier, ce sont 250 Angevin·e·s qui se sont rassemblé·e·s samedi 18 devant le Grand Théâtre d’Angers pour exiger à nouveau que la trêve ne soit pas qu’un feu de paille, pour que cesse définitivement la guerre génocidaire de l’État d’Israël contre le peuple palestinien, pour que tous les criminels de guerre soient jugés. Le représentant de l’AFPS49 a résumé la conférence donnée à la Bourse du travail le mercredi 15 janvier par Sandrine Mansour, à l’initiative du planning familial (voir ICI), lu une lettre venue de Gaza où les sentiments mêlés d’espoir (du cessez-le-feu) et de crainte (qu’il ne soit qu’un leurre) révèlent l’effroyable souffrance vécue par les Gazaoui·e·s depuis maintenant 15 mois, et évoqué le terrible sort des enfants confrontés aux bombes, aux mutilations et aux disparitions de leurs parents. Rendez-vous a été pris pour un nouveau rassemblement et une manifestation samedi 25 janvier.
Ce fut le 61e rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien depuis le début des bombardements de Gaza en octobre 2023, et le premier de l’année 2025. Malgré les vacances scolaires, le froid et la pluie glaciale, une centaine de personne s’est massée place Mondain-Chanlouineau à Angers samedi 4 janvier à 15h, afin d’écouter la prise de parole de l’AFPS et de lancer plusieurs slogans condamnant les bombardements, l’épuration ethnique et le génocide en cours dans l’enclave palestinienne sous blocus depuis 2007. Rendez-vous a été pris pour un nouveau rassemblement le 11 janvier à 15h, probablement place du Ralliement à Angers.
Quelque 180 personnes se sont rassemblées en début de soirée le 20 décembre devant l’Hôtel de Ville d’Angers avec des flambeaux, répondant à l’appel du Collectif national. Ce fut l’occasion de dire que la flamme de la vie et de la résistance ne s’éteindra pas, tout comme celle de la solidarité. Après un point sur l’actualité du génocide, il a été donné lecture de la lettre de Christiane Hessel, à la veille de sa disparition, adressée au Président de la République. Lecture aussi de “À la fin, tout le monde verra à travers nos yeux” du journaliste palestinien Rami Abou Jamous qui depuis février tient sur Orient XXI son Journal de bord de Gaza. Gaza où, en dépit de tout, il a choisi de rester. Pour terminer lecture a été faite du poème “Pour Gaza” de Kadhim Jihad Hassan.
À Angers, samedi 7 décembre, la 58e manifestation angevine hebdomadaire de solidarité avec la population de Gaza a réuni moins de monde que d’habitude : environ une centaine personnes. Cela n’a pas empêché un départ en manifestation dans les rues du centre-ville, en terminant devant la mairie. Le relativement faible nombre s’explique à la fois par les fêtes (avec un lieu de départ déplacé place Mondain Chanlouineau depuis trois semaines) et par l’organisation simultanée d’une conférence-débat à la Bourse du travail sur les résistances à l’extrême droite à construire, initiée par la Société des lectrices et lecteurs de l’Huma et avec le soutien de la plupart des assos militantes dont ATTAC et Espaces Marx, de la CGT et de la FSU. Cette réunion, au cours de laquelle Alain Hayot a fait une longue intervention (sur la question, il vient de sortir un livre, « Face au nouveaux monstres le sursaut ») a réuni jusqu’à 120 personnes.
Sidérant, le chiffre circule, non démenti : la région Pays-de-la-Loire va baisser des trois-quarts ses subventions à la culture. Alors que la Région se voit ponctionner 40M€ par l’État, ce n’est pas moins de 100M€ « d’économies », voire 150M€, que la présidente Morançais veut mettre en œuvre, en particulier dans la culture. Et les raisons en sont clairement politiques : invoquant le « monopole d’associations très politisées » (sic), elle affirme sur X que celles-ci « vivent d’argent public » et ne constituerait donc pas « un monopole intouchable » (francetvinfo.fr). Dans une mauvaise pièce de théâtre nazie de 1933, un protagoniste lançait « Wenn ich Kultur höre, entsichere ich meinen Browning ! » (quand j’entends le mot culture, je dégaine mon Browning). La présidente de Région entend quant à elle mettre au pas la culture en l’asséchant. Mais déjà les réactions fusent : Dans le 44, à Nantes et Saint-Nazaire, des AG sont organisées ce mardi soir. Un rassemblement est d’ores et déjà prévu le lundi 25 novembre à 8h30 devant l’Hôtel de Région à Nantes. Ne laissons pas la droite extrême assassiner la culture !