Articles d’actualité militante parus en 2013
Après l’opération militaire au Mali, Hollande vient d’engager l’armée de l’État français dans sa 2e intervention en Afrique en un an : 1600 soldats sont envoyés renforcer les 400 déjà présents sur place (qui gardent en permanence l’aéroport de Bangui et quelques sites français dont celui de Total), sans compter les quelque 3000 militaires de la Force militaire d’Afrique Centrale. Plus que jamais, le pompier pyromane qu’est l’impérialisme français est le problème, pas la solution... Analyse.
Près de 300 personnes se sont rassemblées mercredi 4 décembre en fin de matinée devant la mairie de Trélazé, en défense des Ardoisières, à l’appel de la CGT. Si Marc Goua, député-maire PS de la ville, y a fait une brève apparition obligée, ce sont essentiellement des militantEs et sympathisantEs de la CGT (avec des délégations de Solidaires et de la FSU) et, au niveau politique, du PCF, de LO, d’AL et du NPA qui se sont mobilisés. C’est que l’ambiance n’était ni à la “tristesse” fataliste ni à se coucher devant les ordres de la multinationale IMERYS, mais à refuser la fermeture de la mine et à exiger de nouvelles recherches nécessaires au maintien de l’activité.
A l’occasion de la venue en France d’Issa Ndiaye, ex-ministre de l’Éducation du président malien déchu Amadou Toumani Touré et professeur de philosophie, et de la sortie d’un ouvrage collectif intitulé « La France en guerre au Mali, enjeux et zone d’ombres » (Édition Tribord, 249 pages), l’association Survie qui dénonce les méfaits de la Françafrique organisait une soirée de rencontre et de débat vendredi 29 novembre au centre Jacques Tati à Angers. Elle a rassemblé une soixantaine de participants. Récit...
La multinationale IMERYS entend se débarrasser de sa filiale de Trélazé, les Ardoisières d’Angers, et de ses 153 salariés. Les faux arguments sur un prétendu "épuisement" des filons cachent mal la véritable raison de cette fermeture : la rapacité des actionnaires et le choix de réorienter le groupe vers la catastrophique industrie du gaz de schiste. Dans un communiqué, le NPA49 souligne le coût social et le coût induit d’une fermeture du site ardoisier. Il revendique l’interdiction des licenciements et la mise sous tutelle publique des Ardoisières d’Angers.
En prélude à la journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, une Marche de nuit de près de 200 femmes contre les violences sexistes et sexuelles s’est tenue à Angers au soir du vendredi 22 novembre, au départ de la place Mondain Chalouineau, à l’appel du collectif D’Égal à Égales. Alors que les coupes budgétaires entraînent la suppression du financement de nombreuses associations d’aides aux victimes et la fermeture de nombreux centres d’hébergement d’urgence pour femmes à la rue ou battues, cette mobilisation a été aussi l’occasion de revendiquer les moyens financiers pour une politique féministe cohérente et résolue (voir également le dossier Violences faites aux femmes : des luttes à mener ! sur le site national du NPA).
Un rassemblement contre le droit à l’IVG de quelques intégristes de l’association catholique d’extrême droite “SOS Tout petits” et de quelques militants du FNJ et de l’UNI s’est tenu devant le palais de justice d’Angers, samedi 16 novembre. Un contre rassemblement pacifique d’une cinquantaine de militantEs a tenu à l’inverse à défendre ce droit, plus généralement les droits des femmes, et à dévoiler la véritable nature anti-démocratique de “SOS Tout petits”. Un combat qui, comme en témoigne un compte rendu de presse locale, reste à gagner...
Après les injures racistes proférées contre Christiane Taubira le 25 octobre dernier et l’appel initié par la LDH49 et relayé par plusieurs organisations de gauche (dont le NPA49), ce sont près de 3000 personnes qui, à Angers ce 11 novembre, ont manifesté contre le racisme. Cette mobilisation exceptionnelle est une belle riposte aux exactions répétées des intégristes, racistes et fascistes depuis de longs mois. Cependant, les tentatives de récupération éhontées de la droite institutionnelle (qui, au dernier moment a également appelé au rassemblement) et l’empressement de la LDH49 à les cautionner jettent une ombre sur ce qui aurait dû être bouffée d’oxygène pour la lutte antiraciste. Analyse...
Libération de la parole raciste (contre Christiane Taubira) et homophobe (lors des "manifs pour tous"), exactions diverses : notre département a le triste privilège de collectionner les effets délétères de l’alliance entre droite et extrême-droite scellée lors des manifestations contre l’égalité des droits. Le NPA 49 se joint à l’appel à manifester de la Ligue des Droits Humains 49 et de toutes les associations, syndicats, partis et militant-e-s refusant les dérives racistes, homophobes ou sectaires : Lundi 11 novembre 2013, à 17h devant les marches du Palais de justice d’Angers.
Rien ne va plus pour François Hollande et son gouvernement. Leur politique d’austérité et leur soumission aux exigences du patronat et des banques dressent les salariés et toutes les couches sociales contre lui, colère dont la révolte bretonne est devenue le symbole... C’est bien plus qu’ « un changement de cap » qui est nécessaire. La réponse ne peut venir que des intéressés eux-mêmes, et en premier lieu des salarié-e-s et de la jeunesse. Il faut interdire les licenciements, répartir le travail entre tous sans diminution des salaires, annuler le fardeau de la dette, imposer une fiscalité résolument progressive, organiser la production en fonction des besoins et dans le respect de l’environnement.
En dépit de la période de vacances scolaires et de la morosité sociale, le cru 2013 du Festival féministe angevin D’Égal à Égales, consacré cette année aux inégalités Hommes/Femmes au travail, aura comme les deux années précédentes attiré un public nombreux et divers. Après l’ouverture du mardi à l’Espace culturel, les salons Curnonsky ont été vendredi soir le lieu d’un premier meeting et samedi celui de trois tables rondes, d’une exposition, d’un atelier pour les enfants et d’un spectacle le soir. Une manifestation symbolique et festive a également eu lieu le samedi en fin d’après-midi place du Ralliement. Chacune de ces initiatives a réuni entre 50 et 200 personnes.
- mercredi 1er mai : journée internationale de lutte des travailleuses et travailleurs. Manifestations intersyndicales à 10h30 à Angers (pl. Imbach), Saumur (pl. Bilange), Cholet (pl. Travot) et Segré (pl. du port).
- samedi 8 juin : cyclo-manif contre la nouvelle zone Océane 3 - Angers/St Sylvain, à l’appel des Soulèvements de la terre-49
- Voir aussi Alter49.org, l’agenda alternatif 49, et Le Cercle 49.