Contre le gouvernement BaRNier, toutes et tous dans la rue mardi 1er octobre !

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Plus de deux mois après les législatives, un nouveau gouvernement a fini par être mis en place. Confirmant le déni démocratique total de Macron, c’est un Premier ministre de la plus faible formation à l’Assemblée qui a été choisi, clairement pour mener une politique d’austérité et de répression. Les ministres sélectionné·e·s pour l’accompagner donnent une indication claire du programme antisocial, raciste et anti-écologique qui sera mis en place. Pour résister aux attaques, il n’y aura qu’une solution : la résistance dans la rue, par la grève, par toutes nos mobilisations !

Un gouvernement de combat au service du patronat

On savait que la 5e République était antidémocratique. Macron et Barnier sont en train de bien le prouver. Alors que les législatives ont donné une courte majorité relative au Nouveau Front populaire, c’est un gouvernement d’alliance droite-droite extrême qui est constitué par Barnier. Placé sous la menace permanente d’une motion de censure, il ne pourra se maintenir qu’à condition de mener une politique qui se plie aux exigences du Rassemblement National. L’annonce de la nomination de Retailleau à l’intérieur est très claire : chasse aux migrant·e·s, durcissement des mesures anti-immigré·e·s, attaques contre les LGBTI, répression… Cette nomination est, de fait, une allégeance affirmée au Rassemblement National (voir également notre brève d’actualité).

Dans le même genre, l’annonce de la nomination de la sénatrice de la Loire-Atlantique, Laurence Garnier, à la famille et à l’enfance semble avoir posé problème, même aux macronistes. Cette défenseuse acharnée de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est en effet connue pour ses prises de positions réactionnaires :
-  elle a manifesté avec « La manif pour tous » contre le mariage entre personnes de même sexe,
-  en 2016, alors qu’elle était VP du Conseil régional chargée de la culture, elle a fait voter la suppression des subventions au festival Cinépride de Nantes,
-  au sénat, elle a voté en 2021 contre la loi interdisant les “thérapies de conversion”, et en 2024 contre la constitutionnalisation de l’IVG,
-  dans le sillage de Morençais, elle s’est prononcé contre le « front républicain » aux dernières législatives parce qu’il conduisait à une « majorité relative de gauche »…

Laurence Garnier n’a finalement pas été retenue pour ce poste (“seulement” pour celui de secrétaire d’État chargée de la Consommation) mais l’ensemble des ministres choisi·e·s constitue un gouvernement ultra réactionnaire.

En parallèle, les feuilles de route budgétaires qui ont commencé à circuler sont elles aussi claires : plus 3,3 milliards pour la défense, moins 2,3 milliards pour le ministère du travail, baisse pour l’enseignement supérieur, stagnation pour la santé, l’école et la culture…

En grève, dans la rue, contre ce gouvernement et sa politique !

Le pouvoir en place ne connaît que le rapport de force. Pour dégager Macron, Barnier et son gouvernement il n’y aura pas de raccourci via les institutions. C’est dans la rue que ça se passe !

Le mardi 1er octobre, les syndicats de lutte et de jeunes appellent à la grève et à des manifestations pour les salaires, les services publics et l’abrogation de la loi retraites (lire ici l’appel du Maine-et-Loire). Saumur (place Bilange) et Segré (place du port) ouvriront les marches à 10h. Cholet suivra à 10h30 place Travot. À Angers, la manifestation est convoquée à 14h au Ralliement.

Le 1er octobre nous devons être très nombreux et nombreuses pour défendre des mesures dans la lignée du programme du Nouveau Front Populaire : l’augmentation des salaires et de tous les revenus, des plans d’urgence pour les services publics comme la santé et l’école, l’abrogation de la réforme des retraites, de celle du choc des savoirs dans les collèges, pour la défense des droits des travailleurs et travailleuses, notamment avec la remise en place des CHSCT supprimés par les ordonnances Macron de 2019, etc.

Le 1er octobre, nous devons aussi êtres très nombreux pour dénoncer le racisme, le sexisme, la LGBTIphobie de ce gouvernement lié au Rassemblement National, pour défendre le droit d’asile, la régularisation des sans-papiers, le droit au logement pour toutes et tous, pour défendre les droits des femmes et des minorisé·e·s de genre.

Le 1er octobre, nous devons être toutes et tous dans la rue, uni·e·s comme nous l’avons été contre le Rassemblement National en juin dernier. Pour faire barrage à la politique réactionnaire et antisociale de ce gouvernement, pour imposer nos mesures d’urgence, pour dégager Macron, Barnier et son gouvernement, pour sortir de cette Ve République antidémocratique, il faudra que nous soyons fort·e·s et déterminé·e·s, en grève, dans la rue et pas seulement le 1er octobre.

24 septembre, par NPA 49

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