Plus de 600 pour dénoncer le bar des fascistes !

Partager

La manifestation unitaire du samedi 24 février 2018 pour exiger la fermeture de L’Alvarium, bar associatif identitaire, a réuni plus de 600 personnes. Elles ont défilé depuis la Bourse du travail d’Angers jusque devant l’immeuble où se situe le bar, avenue Pasteur, avant de revenir se disperser devant la mairie d’Angers.

Pari gagné pour le Réseau Angevin Antifasciste (RAAF) !

A son initiative, plus d’une quinzaine d’organisations avaient appelé à manifester aujourd’hui 24 février pour la fermeture de l’Alvarium, le local du groupe identitaire d’extrême-droite.

Plus de 600 personnes étaient au rendez-vous, dans une manifestation colorée, représentant presque toutes les familles de la gauche antifasciste et antiraciste, mêlant militant-e-s et sympathisant-e-s d’Alternative libertaire, de la Fédération anarchiste, de la CNT pour le courant libertaire, des Jeunesses communistes et du PCF, de la France Insoumise, du Nouveau Parti Anticapitaliste, pour les organisations politiques, de Solidaires, de l’UNEF, de l’UNL et de la FSU pour les syndicats, de Pas Sans Nous 49, du Collectif de Soutien aux Sans-Papiers, du collectif Emancipation, de Nuit Debout Angers, du Cercle, etc., des individu-e-s, et bien d’autres que nous aurons par inadvertance oublié de citer.

Ce fut donc une manifestation combative, pour exprimer notre colère de voir les autorités tolérer l’ouverture d’un repaire de racistes violents, dont certains ont déjà été condamnés pour des agressions racistes dans les rues d’Angers. Nous espérons que nous n’aurons pas à attendre de nouvelles agressions physiques de ce type non seulement pour que réagissent les autorités (Mairie d’Angers, Préfecture), mais aussi pour que d’autres organisations, qui brillaient aujourd’hui par leur absence, manifestent avec nous dans la pratique l’antiracisme et l’antifascisme dont elles se réclament par ailleurs. Car nous savons aussi que, pour lutter contre l’extrême-droite, nous ne pouvons guère compter sur l’appareil de l’Etat bourgeois (ni la police, qui a protégé le meeting de Le Gallou en novembre dernier et le local fasciste aujourd’hui, ni la justice, qui a condamné l’an dernier à des peines plutôt légères les racistes qui avaient pourtant frappé des policiers de la BAC), mais plutôt sur les forces du mouvement ouvrier organisé (partis, syndicats, associations).

Angers, le 24 février 2018

24 février 2018, par NPA 49