Près de 7000 en Anjou contre la loi travail (malgré la pluie !)

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Le bras de fer engagé contre le projet de casse du code du travail cristallise un mécontentement profond contre la politique du gouvernement, la précarité et l’arbitraire patronal. Comme le montrent les manifestations angevines, exigeant toutes le retrait de la loi portée par la ministre El Khomry, la journée de mobilisation du 31 mars peut être le début d’une bataille d’ampleur, le véritable départ d’un mouvement interprofessionnel et intergénérationnel. À condition de ne pas s’arrêter là...

Selon le comptage de la CGT, ce sont 5500 personnes [1] qui, à Angers, ont manifesté le matin du 31 mars pour le RETRAIT de la loi travail. Ils étaient 550 à Cholet, 500 à Saumur et 250 à Segré. Même si les jeunes (plus d’un millier) étaient un peu moins nombreux que le 9 mars, une présence nettement plus importante des salarié.e.s venu.e.s à l’appel de la CGT (1/3 du cortège angevin), de FO (25%), de la FSU (7%) et de Solidaires (10%) a fait de cette mobilisation la plus importante du quinquennat de F. Hollande en Anjou. Selon les premiers échos militants et de la presse, c’est aussi le cas sur tout le territoire administré par l’État français.
-  Tract du NPA49 diffusé à Angers le 31 mars

Le début des vacances scolaires à Angers (zone B) et la proximité de la fin des cours à l’université (en raison de la semestrialisation et des stages) ne peut que ralentir l’élan de la jeunesse mais, de toutes façons, pas arrêter celui des salarié.e.s. La coordination étudiante propose comme nouvelle date de manifestation le mardi 5 avril, une date soutenue par la CGT qui propose également une journée de manifestation et de mobilisation un samedi. Tout cela va évidemment dans le bon sens, celui de la construction d’un mouvement large, unitaire et massif, pour obliger ce gouvernement à ravaler son projet.

Aujourd’hui dans la rue... Et demain on continue   !

31 mars 2016, par NPA 49

[1] Les éditions en ligne du Courrier de l’Ouest et de Ouest-France n’indiquent que 4000 manifestants à Angers (tout en étant en accord avec les chiffres de la CGT pour Cholet, Saumur et Segré). Le départ quelque peu chaotique de la manifestation (utilisation des trottoirs et turn-over important en raison de la pluie) peuvent partiellement expliquer cette différence importante de comptage. Addendum du 1er avril : l’édition papier du Courrier de l’Ouest réévalue à 5000 la participation à la manifestation d’Angers.